Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui de Christine Le Bozec aux éditions Passés / Composés.
Christine Le Bozec procède à un état des lieux de la condition féminine à l’époque des Lumières, avant d’envisager l’implication et le rôle des femmes dans la Révolution française, puis plus tard durant l’Empire et la Restauration. Les conclusions de l’auteur sont novatrices : le seul moment où le groupe femme (et non de rares individus) a réellement pris la parole et investi l’espace public, furent les années 1789-1795. Les droits acquis seront ensuite difficilement conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration ne les supprime.
Le Scribe – membre du jury final qui décernera le Prix – a eu la possibilité de rencontrer Christine Le Bozec. Entretien filmé à découvrir en cliquant ci-dessous.
La période 1789‑1795 fut la seule durant laquelle la situation et le rôle des femmes connurent de réelles avancées, faisant voler en éclats le mythe de la salonnière d’Ancien Régime… » – Christine Le Bozec dans « Les femmes et la Révolution »
Malgré la pression féminine, les autorités révolutionnaires refusèrent toujours de leur accorder des droits politiques, leur déniant donc le statut de citoyenne. Là réside l’ambiguïté de la Révolution française qui, lâchant du lest sur les droits civils des femmes, s’arcboute sur leurs droits politiques, confirmant la prééminence d’un corps politique strictement masculin. » – Christine Le Bozec dans « Les femmes et la Révolution »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Gaulois captif
Ier siècle avant J.-C.
Musée départemental Arles antique
À présent « déconfiné », le musée départemental Arles antique est de nouveau accessible à la visite depuis le 30 mai, dans la limite de 50 personnes présentes simultanément.
Avez-vous déjà visité ce musée, construit à Arles sur la presqu’île du Rhône où se trouvait l’ancien cirque romain ?
Ses collections sont riches de nombreux sarcophages et de spectaculaires mosaïques, ainsi que du buste présumé de Jules César.
Des découvertes dans le Rhône
En août 2007, plusieurs découvertes majeures sont faites dans le lit du Rhône par le plongeur archéologue Luc Long et son équipe. Parmi ces découvertes se trouvent le fameux buste présumé de Jules César (présenté en 2012 au Louvre), une statue de Neptune, une Vénus en bronze et un captif à genoux.
Le Gaulois captif
Ce Gaulois est représenté les mains ligotées dans le dos. Des monnaies romaines montrent également un Gaulois nu, genou à terre, ainsi qu’une femme assise dans une attitude de soumission.
Six pièces assemblées par soudage
Cette statue témoigne des techniques de fabrication des sculptures en bronze d’époque grecque et romaine. Les recherches effectuées au Centre de recherche et de restauration des musées de France ont montré que la réalisation des grands bronzes antiques reposait sur la maîtrise de deux procédés complexes.
La fonte en creux à la cire perdue
Le fondeur a choisi de découper cette œuvre en six pièces (la tête, le corps et les quatre membres), grâce au procédé de fonte en creux à la cire perdue, lequel permettait d’obtenir des objets aux parois métalliques extrêmement fines. Ici, le Captif, sans doute imberbe au départ, a été pourvu d’une barbe et d’une moustache en ajoutant ces détails sur la cire.
Le soudage par fusion au bronze liquide
Les six pièces ont ensuite été assemblées par un autre procédé, du bronze liquide étant directement versé sur les pièces à joindre. Le savoir-faire de cette méthode a été définitivement perdu à la fin de l’Antiquité.
Sa chevelure abondante est dessinée sans désordre. Sa barbe courte et sa moustache sont parfaitement ciselées. Les arcades sourcilières, tout juste proéminentes, soulignent les orbites vides de ses yeux.
L’anatomie de cet homme captif est déformée : une jambe plus courte, un torse désaxé, l’attache des bras trop épaisse, les bras trop courts, de longs pieds, mais le tout s’équilibre dans la vision d’ensemble.
Un Perse vaincu a récemment été prêté au Louvre par le musée Granet d’Aix-en-Provence, pour y être exposée aux côtés d’un « Gaulois blessé » (photo ci-dessous), découvert en 1514.
Le « Gaulois blessé » du musée du Louvre
Musée départemental Arles antique
Presqu’île du Cirque-Romain
13635 Arles
Le musée du Louvre vient d’annoncer son calendrier de réouverture.
Le Louvre ouvrira ses portes le lundi 6 juillet
Pour sa réouverture, le Louvre va mettre en place un système de réservation et déployer une nouvelle signalétique directionnelle. Le port du masque et le respect des gestes barrières seront préconisés.
La réservation d’un créneau de visite, possible sur place pour le jour même dans la limite des places disponibles, est fortement recommandée.
Elle sera possible à partir du mardi 15 juin sur ticketlouvre.fr, y compris pour les visiteurs entrant gratuitement ou porteurs d’une carte.
« Michel-Ange aveugle allant au Capitole toucher le Torse du Belvédère » (vers 1822) d’après Évariste Fragonard (1780-1850) – Exposition « Figure d’artistes » au musée du Louvre
L’exposition « Figure d’artiste » est prolongée durant tout l’été.
Les expositions « Le Corps et l’âme. De Donatello à Michel-Ange. Sculptures de la Renaissance italienne » et « Albrecht Altdorfer. Maître de la Renaissance allemande », initialement prévues au printemps 2020 ouvriront en octobre.
Le jardin des Tuileries sera accessible dimanche 31 mai
Dès la veille, le samedi 30 mai, le jardin du Carrousel aura ouvert ses portes aux promeneurs.
Dans le cadre des mesures de distanciation sociale, les rassemblements de plus de dix personnes sont interdits dans les parcs et jardins.
L’Atelier du musée national Eugène Delacroix
Le musée Delacroix ouvrira le lundi 22 juin
De la même manière, la réservation préalable d’un créneau est recommandée.
Elle sera possible à partir du 15 juin par téléphone de 9h30 à 17h30 au 01 44 41 86 50.
L’exposition « Un duel romantique » ouvrira en novembre 2020.
Détail de « Le Salon carré en 1861 » par Giuseppe Castiglione (1829-1908) – Exposition « Figure d’artistes » au musée du Louvre
Nous avons tous besoin d’expérience sensible et de vraie rencontre. Celle avec l’art, avec le Beau, peut soigner nos âmes. » – Jean-Luc Martinez, président-directeur du Louvre
Le « Grand Confinement » est (presque) derrière nous et la réouverture des premiers musées vient de commencer ; l’occasion de dresser un bilan sur l’activité confinée des internautes qui sont venus sur les réseaux sociaux où l’on peut me retrouver, accroupi jour et nuit.
Pendant le confinement, les sites Internet des musées ont connu une augmentation – souvent spectaculaire – du nombre de leurs visiteurs virtuels. Le Louvre vient ainsi d’annoncer que la fréquentation de son site Internet a été multipliée par 10, passant de 40.000 à 400.000 visites par jour.
3 fois plus de vues sur mon Blog
Plus modestement, mais avec toutefois plus de 22.000 pages vues au cours du mois d’avril, la fréquentation de mon Blog a été multipliée par 3, tandis que le nombre d’abonnés sur Twitter et Instagram progressait plus modestement.
Explosion du nombre de vues sur YouTube !
C’est sur YouTube que les internautes se sont semble-t-il précipités. Le nombre d’abonnés de ma chaîne a été multiplié par 2 pour dépasser aujourd’hui le seuil de 6.000, avec 420.000 vidéos vues entre le 17 mars et le 12 mai.
Léonard revival
Bien que l’exposition ait fermé ses portes depuis plusieurs semaines, la visite privée « Léonard de Vinci au Louvre », vue près de 30.000 fois avant le début du confinement, atteint 170.000 vues aujourd’hui. Elle devient ainsi la première vidéo de ma chaîne YouTube ayant dépassé les 100.000 vues.
Le retour de la Joconde, nue
Avec plus de 57.000 vues pendant le confinement, la visite privée, tournée l’an dernier à Chantilly autour du mystère de la « Joconde nue », a connu un étonnant regain d’intérêt.
Les visiteurs qui espéraient se ruer au Grand Palais pour découvrir les mystères de Pompéi ont plébiscité la visite privée tournée en 2019 au musée de la romanité de Nîmes, vue plus de 21.000 fois au cours des dernières semaines.
Raphaël à Chantilly, l’exclusivité du confinement
En sixième place, la visite de l’exposition « Raphaël et ses élèves » au château de Chantilly, tournée quelques jours avant la fermeture du domaine, a été vue près de 16.000 fois.
Grâce à cette visite exclusive, ma chaîne YouTube et mon Blog ont été cités pour la toute première fois par les médias nationaux (« La Croix », « Le Figaro », « Le Parisien », « Le Journal des Arts » et France Culture). Le site Internet du domaine de Chantilly a mis en avant ce reportage, contribuant à augmenter sa visibilité. Le propos passionnant de Mathieu Deldicque a fait le reste !
Et Delaperche ?
L’exposition du musée des Beaux-Arts d’Orléans, consacrée à Jean-Marie Delaperche, est riche et passionnante. Une vraie découverte. Si elle n’a pas encore rencontré son public sur ma chaîne YouTube – la visite privée ayant été vue seulement par 1.300 personnes pendant le confinement – vous pouvez maintenant courir sur place et faire ainsi honneur au travail formidable du musée !
L’envie de retourner au musée
À partir de fin avril, le nombre de vues YouTube diminue au rythme du déconfinement.
Les visiteurs seraient-ils prêts à retrouver le chemin des musées ?
Les expositions rouvrent progressivement leurs portes : Raphaël peut être de nouveau honoré à Chantilly et Delaperche redécouvert à Orléans.
Alors, n’hésitez pas à transformer vos visites virtuelles en visites sur place l
C’est la principale ambition de mes publications, sur le Blog comme sur les réseaux sociaux : vous donner l’envie de venir au musée… et d’y revenir souvent.
Je vous souhaite de belles visites dans les musées !
Vidéos les plus populaires sur ma chaîne YouTube entre le 17 mars et le 12 mai
Bonne nouvelle : les expositions « Raphaël à Chantilly. Le maître et ses élèves » et « Fable et Bibliophilie » sont de nouveau accessibles !
Le château de Chantilly vient en effet d’annoncer la fin de son confinement et sa réouverture au public depuis le 21 mai. Le parc et les Grandes Écuries restent fermés pour le moment.
Il est recommandé aux visiteurs d’acheter leurs billets à l’avance via la billetterie en ligne. Le port du masque est obligatoire et des distributeurs de gel hydroalcoolique sont à disposition.
Côté visite, le parcours a été repensé avec un sens unique pour éviter les croisements entre visiteurs. Par contre, les groupes de plus de 10 personnes ne sont pas autorisés et les visites guidées sont donc suspendues.
« Jeune moine vu de face, à mi-corps, la tête légèrement inclinée, lisant un livre » par Raphaël – Musée Condé (Chantilly)
Raphaël retrouve ses élèves et joue les prolongations
Une autre bonne nouvelle : l’exposition « Raphaël à Chantilly » est prolongée jusqu’au 30 août 2020.
Quelques jours avant le début du « Grand Confinement », le domaine de Chantilly nous avait accueillis pour une visite privée exceptionnelle de l’exposition célébrant le 500e anniversaire de la disparition de Raphaël (1483-1520), grand maître de la Renaissance.
5 ouvrages finalistes pour le Prix Château de Versailles du livre d’Histoire 2020
En 2018, le château de Versailles a décidé de créer un Prix littéraire afin de soutenir le dynamisme de la production éditoriale en matière de recherche historique. Cette année, après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles tenait absolument à maintenir la remise de ce Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Georges Forestier, lauréat de l’édition 2019
L’an dernier, le Prix avait été décerné à la biographie de Molière par Georges Forestier, professeur de littérature française à l’Université Paris IV Sorbonne, spécialiste du XVIIème siècle et Directeur du Centre de Recherche sur l’Histoire du Théâtre.
5 ouvrages sélectionnés pour l’édition 2020
Pour cette troisième édition, 50 ouvrages provenant de 33 maisons d’édition ont été reçus. Le comité de lecture vient de sélectionner les cinq ouvrages qui seront présentés au jury, sachant que le Prix sera remis au lauréat pendant la deuxième quinzaine du mois de juin.
Guillotiné le 28 juillet 1794 à l’âge de 26 ans, Louis-Antoine de Saint-Just a suscité la fascination de tous les historiens de la période révolutionnaire et inspiré de nombreux philosophes, artistes et écrivains. Cet ouvrage s’appuie sur les travaux les plus récents et de nombreuses sources d’archives pour brosser un portrait aussi rigoureux que nuancé de cet acteur de premier plan de l’histoire politique française.
Le 13 février 1689, la Déclaration des droits est imposée à Guillaume d’Orange, nouveau souverain britannique, réaffirmant les privilèges parlementaires menacés par la prérogative royale. Le modèle politique anglais est né. Le 4 juillet 1776, la Déclaration d’indépendance américaine fait voler en éclats ce modèle politique et pose les fondements de la république. Cette nouvelle manière d’appréhender la chose publique va, à son tour, séduire l’Europe et faire vaciller un ordre immémorial. L’auteur explore dans cet ouvrage le déclin de l’Ancien Régime et raconte cet autre Grand Siècle, celui des révolutions.
Christine Le Bozec procède à un état des lieux de la condition féminine à l’époque des Lumières, avant d’envisager l’implication et le rôle des femmes dans la Révolution française, puis plus tard durant l’Empire et la Restauration. Les conclusions de l’auteur sont novatrices : le seul moment où le groupe femme (et non de rares individus) a réellement pris la parole et investi l’espace public, furent les années 1789-1795. Les droits acquis seront ensuite difficilement conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration ne les supprime.
« Le Grand Colbert » de Thierry Sarmant et Mathieu Stoll aux éditions Tallandier
Jean-Baptiste Colbert est aujourd’hui violemment remis en cause : on s’interroge sur les ressorts de son ascension, sur l’origine douteuse de sa fortune, on doute de la pertinence de ses initiatives… Pour y voir plus clair, les auteurs explorent de nouvelles sources, dressent pour la première fois un bilan d’ensemble de l’action de Colbert et suivent, sur près de quatre siècles le « mythe Colbert ». Son itinéraire n’est pas séparé de celui de sa famille dont le portrait éclaire sa personnalité, révélatrice de l’imaginaire des élites françaises.
Marie-Antoinette était-elle une intrigante aux ordres de l’Autriche, comme la dépeint une certaine légende noire, ou une pauvre créature dépassée par les événements ? Parmi les archives, les lettres et billets qu’elle échange, durant une vingtaine d’années, avec l’ambassadeur impérial à Paris, lèvent un coin du voile. Publiée pour la première fois, cette correspondance a le grand mérite de faire entendre la voix de Marie-Antoinette elle-même, une voix souvent déformée par ses contemporains et par les commentateurs.
Le jury
Le jury qui décernera le Prix sera présidé par Catherine Pégard, présidente de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, avec :
– Yves Carlier, conservateur en chef du château de Versailles, président du comité de lecture,
– Joël Cornette, historien,
– François de Mazières, maire de Versailles,
– Emmanuel de Waresquiel, historien,
– Christine Orban, romancière,
– Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Mon secrétaire personnel, rédacteur de ce Blog, a l’honneur de faire également partie de ce jury.
Rendez-vous ici pour découvrir le nom du lauréat 2020.
Rencontre avec Hervé Leuwers, lauréat de l’édition 2018
Née en 2014, la « Semaine des Musées » (MuseumWeek) est une manifestation mondiale qui mobilise de très nombreuses institutions sur les réseaux sociaux, en France et dans le monde entier. D’abord centrée autour de messages diffusés sur Twitter, cette manifestation culturelle virtuelle s’est aujourd’hui élargie à la plupart des réseaux sociaux.
« Salle égyptienne du Louvre. Devant le grand Sphinx » par Guillaume Larrue (1851-1935) – Musée du Louvre
Pour l’édition 2020 qui a lieu du 11 au 17 mai – même je garde un souvenir amer de l’édition 2019… – je publie plusieurs photographies mettant en avant les visiteurs du Louvre.
C’est l’occasion de réactiver, sans doute, quelques souvenirs de vos propres visites et de vous faire patienter jusqu’à la fin du « Grand Confinement » et la réouverture du musée !
Chaque journée est centrée autour d’un thème proposé par l’équipe organisatrice de la « Semaine des Musées ».
11 mai : les Héros
Le soldat de Marathon brandit la palme de la victoire dans la cour Puget du Louvre.
Marbre de Jean-Pierre Cortot (1787-1843)
12 mai : Culture en quarantaine
« La Galante Compagnie » dit « La Buveuse » par Pieter de Hooch (1629-1684)
13 mai : Ensemble au musée
Devant « La jeune martyre » de Paul Delaroche…
En amoureux dans la Galerie Médicis…
Avec audioguide devant la Victoire de Samothrace…
14 mai : Moments… de grosse fatigue !
15 mai : Climat : de l’eau !
16 mai : Technologie : le crayon
L’art du dessin dans la cour Khorsabad
17 mai : Rêver au musée
« Endymion. Effet de lune », dit aussi « Le Sommeil d’Endymion » par Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson
[Mode Révision] 55ème Jour
« Rubens – Portraits princiers » au musée du Luxembourg
Pour le dernier jour du « Grand Confinement » : Pierre Paul Rubens ! En 2017-2018, le musée du Luxembourg proposait la première exposition consacrée exclusivement aux portraits princiers du peintre flamand.
Prisé pour son érudition et sa conversation, Rubens joua aussi un rôle diplomatique important, jouissant d’une position sociale sans égale chez les artistes de son temps. L’exposition permettait d’admirer des portraits de Philippe IV, Marie de Médicis ou Louis XIII, réalisés par Rubens et ses contemporains du XVIIe siècle. Retrouvez Cécile Maisonneuve, historienne de l’art, pour une visite privée tournée fin 2017.
Exposition « Rubens – Portraits princiers »
4 octobre 2017 – 14 janvier 2018
Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
Anne d’Autriche, reine de France, par RubensMarie de Médicis, par RubensL’archiduc Ferdinand, par RubensL’infante Isabelle Claire EugénieAutoportrait de Rubens
Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
Un numéro vert 0 800 130 000 et une page d’informations ont été mis en place pour répondre 24h/24 et 7j/7 à toutes vos questions sur ce virus.
[Mode Révision] 54ème Jour
« Bouchardon (1698-1762) – Une idée du beau » au musée du Louvre
Fils d’architecte sculpteur, Edme Bouchardon se forma à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris avant de séjourner à l’Académie de France à Rome. Rappelé en France par le directeur des Bâtiments du roi, alerté de sa grande réputation, il reçut rapidement atelier et logement au Louvre. Agréé à l’Académie en 1735, il devint ainsi sculpteur du roi.
Pendant la période de confinement, retrouvez le musée du Louvre sur Internet.
Un jour confiné… une visite privée…
En 2016, le Louvre consacrait la première exposition monographique d’envergure autour de l’œuvre sculptée et dessinée de ce grand artiste du XVIIIe siècle. Retrouvez la visite exceptionnelle de l’exposition avec Juliette Trey, qui était alors conservatrice au sein du département des Arts Graphiques du Louvre.
Exposition « Bouchardon (1698-1762) – Une idée du beau »
14 septembre – 5 décembre 2016
Musée du Louvre
Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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[Mode Révision] 53ème Jour
« La collection Alana. Chefs-d’œuvre de la peinture italienne » au musée Jacquemart-André
« Alana » est la réunion des prénoms d’Alvaro Saieh et Ana Guzmán, le couple de propriétaires de la collection. En 2019-2020, le musée Jacquemart-André présentait 75 chefs-d’œuvre de cette collection, l’une des collections privées les plus secrètes, actuellement conservée aux États-Unis.
Uccello, Fra Angelico, Lorenzo Monaco, Carpaccio, Bronzino, Gentileschi ou Vasari : en 2019-2020, les chefs-d’œuvre des plus grands maîtres, rassemblés dans la collection Alana, étaient exposés pour la première fois au public français. Retrouvez Carlo Falciani, historien de l’Art et commissaire de l’exposition du musée Jacquemart-André, à la découverte de la collection Alana.
Exposition « La collection Alana. Chefs-d’œuvre de la peinture italienne »
13 septembre 2019 – 20 janvier 2020
Musée Jacquemart-André
158 Boulevard Haussman
75008 Paris
Détail de la « Vierge à l’Enfant » (années 1470) par un artiste de l’entourage d’Andrea del Verrochio (1435-1488) – Collection Alana
« Déposition de croix » (vers 1520) par Francesco Ubertini, dit Bachiacca (1494-1557) – Collection AlanaDétail de « L’Annonciation » (vers 1420-1424) par Lorenzo Monaco, (Actif à Florence, 1389-1423/24) – Collection AlanaDétail de « L’Annonciation » (vers 1420-1424) par Lorenzo Monaco, (Actif à Florence, 1389-1423/24) – Collection Alana« Le Christ Rédempteur » ou « Christ de douleur » (vers 1490) par Cosimo Rosselli (1439 – 1507) – Collection Alana« Saint Pierre ; saint Paul » par Paolo Caliari, dit Véronèse (1528-1588) – Collection Alana« L’Annonciation » par Orazio Gentileschi (1563-1639) – Collection AlanaDétail de « L’Annonciation » (vers 1582-1588) par Annibal Carrache (1560-1609) – Collection Alana« La Vierge et l’Enfant » (vers 1610-1612) par Orazio Gentileschi (1563-1639) – Collection Alana
Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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[Mode Révision] 52ème Jour
« Dans l’atelier, la création à l’œuvre » au musée national Eugène Delacroix
Eugène Delacroix conservait dans son atelier les dessins et les études préparatoires à toutes ses œuvres, autant de documents qu’il pouvait reprendre et réutiliser pour d’autres compositions ou projets. En 2019, l’exposition temporaire du musée Eugène Delacroix proposait une immersion au cœur du processus créatif du peintre, mettant en évidence les sources auxquelles il s’est référé.
De l’histoire d’Ovide aux mythes de Médée et d’Orphée, des peintures des fauves aux représentations de « têtes coupées », Dominique de Font-Réaulx, commissaire de l’exposition, nous guide dans les salles du musée, illustrant le lien créatif qui unit Delacroix à ses pairs et ses successeurs.
Exposition « Dans l’atelier, la création à l’œuvre »
15 mai – 30 septembre 2019
Musée national Eugène-Delacroix
6, rue de Furstenberg
75006 Paris
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[Mode Révision] 51ème Jour
« La Maison de l’Empereur. Servir et magnifier Napoléon Ier » au château de Fontainebleau
Le 18 mars 1804, Napoléon Bonaparte, Premier Consul, est proclamé « empereur des Français ». Tout au long de son règne, officiers dévoués et fidèles serviteurs organisent au quotidien la vie publique et privée de l’Empereur. Véritable instrument politique, cette « Maison de l’Empereur » est chargée d’encadrer la vie de cour, d’administrer le domaine de la Couronne et d’assurer la mise en scène du pouvoir.
En 2019, le château de Fontainebleau proposait cette grande exposition en partenariat avec le Musée des beaux-arts de Montréal. Retrouvez Christophe Beyeler, conservateur en chef du patrimoine, pour une visite privée en 3 parties. Passionnant !
1ère partie
La première partie de l’exposition était consacrée aux Palais impériaux.
2ème partie
La deuxième partie présentait les six Grands officiers civils de la Couronne, ainsi que les principales figures entourant la famille impériale.
3ème partie
La dernière partie de l’exposition présentait une sélection de chefs-d’œuvre de la manufacture impériale de Sèvres, cadeaux diplomatiques et étrennes offertes par l’Empereur à ses fidèles.
Exposition « La Maison de l’Empereur. Servir et magnifier Napoléon Ier »
13 avril – 15 juillet 2019
Château de Fontainebleau
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[Mode Révision] 50ème Jour
« L’Afrique des routes » au musée du quai Branly – Jacques Chirac
Si les a priori ont la vie dure, les faits sont indéniables : les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement. Du 5e millénaire avant notre ère à aujourd’hui, de multiples routes fluviales, terrestres et maritimes ont contribué aux échanges commerciaux, religieux ou encore esthétiques, en Afrique et ce, bien avant l’arrivée des premiers navires portugais au XVe siècle. En 2017, le musée du quai Branly invitait à parcourir ces routes africaines à l’occasion de l’une de ses expositions temporaires.
Pendant la période de confinement, retrouvez le musée du Quai Branly sur Internet.
Un jour confiné… une visite privée…
Retrouvez la visite exceptionnelle de l’exposition du musée du Quai Branly avec Gaëlle Beaujean, responsable des collections Afrique.
Exposition « L’Afrique des routes »
Musée du Quai Branly – Jacques Chirac
31 janvier – 12 novembre 2017
Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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[Mode Révision] 49ème Jour
« Vermeer et les maîtres de la peinture de genre » au musée du Louvre
Le troisième quart du 17e siècle marque l’apogée de la puissance économique mondiale hollandaise. Une « nouvelle vague » dans la peinture de genre voit le jour : les artistes commencent alors à se concentrer sur des scènes idéalisées de vie privée mise en scène.
Pendant la période de confinement, retrouvez le musée du Louvre sur Internet.
Un jour confiné… une visite privée…
Présentée en 2017 au Louvre, cette exposition-événement permettait de comprendre comment Vermeer et les peintres de scènes de genre, actifs en même temps que lui, rivalisaient les uns avec les autres dans l’élaboration de scènes élégantes et raffinées. Cliquez ci-dessous pour retrouver Blaise Ducos, conservateur du Patrimoine au département des Peintures du Louvre et commissaire de l’exposition.
Exposition « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre »
Musée du Louvre
22 février – 22 mai 2017
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