« L’homme de Vitruve » (vers 1490) par Léonard de Vinci, prêt de la Gallerie dell’Accademia di Venezia, est présent dans l’exposition « Léonard de Vinci ».
« Quatre doigts font une paume, et quatre paumes font un pied, six paumes font un coude : quatre coudes font la hauteur d’un homme. Et quatre coudes font un double pas, et vingt-quatre paumes font un homme ; et il a utilisé ces mesures dans ses constructions.
Si vous ouvrez les jambes de façon à abaisser votre hauteur d’un quatorzième, et si vous étendez vos bras de façon que le bout de vos doigts soit au niveau du sommet de votre tête, vous devez savoir que le centre de vos membres étendus sera au nombril, et que l’espace entre vos jambes sera un triangle équilatéral.
La longueur des bras étendus d’un homme est égale à sa hauteur.
Depuis la racine des cheveux jusqu’au bas du menton, il y a un dixième de la hauteur d’un homme. Depuis le bas du menton jusqu’au sommet de la tête, un huitième. Depuis le haut de la poitrine jusqu’au sommet de la tête, un sixième ; depuis le haut de la poitrine jusqu’à la racine de cheveux, un septième.
Depuis les tétons jusqu’au sommet de la tête, un quart de la hauteur de l’homme. La plus grande largeur des épaules est contenue dans le quart d’un homme. Depuis le coude jusqu’au bout de la main, un quart. Depuis le coude jusqu’à l’aisselle, un huitième.
La main complète est un dixième de l’homme. La naissance du membre viril est au milieu. Le pied est un septième de l’homme. Depuis la plante du pied jusqu’en dessous du genou, un quart de l’homme. Depuis sous le genou jusqu’au début des parties génitales, un quart de l’homme.
La distance du bas du menton au nez, et des racines des cheveux aux sourcils est la même, ainsi que l’oreille : un tiers du visage. » – Vitruve dans « De l’architecture »
Exposition « Léonard de Vinci »
24 octobre 2019 – 24 février 2020
Musée du Louvre
En cette semaine de « Museum Week », mes déboires sur le réseau social Twitter se poursuivent. Mon compte a été (provisoirement ?) désactivé…
En attendant de pouvoir de nouveau gazouiller avec l’oiseau bleu, vous pouvez toujours me suivre sur mon Blog, sur ma page Facebook, sur Instagram et sur YouTube.
Pour fêter les 30 ans de la pyramide de Ieoh Ming Pei 贝聿铭, inaugurée le 29 mars 1989, le musée du Louvre invite une nouvelle fois l’artiste JR.
Trois ans après avoir fait disparaître derrière un collage le monument, JR propose cette fois un effet saisissant qui semble faire sortir de terre la pyramide.
The images, like life, are ephemeral. Once pasted, the art piece lives on its own. The sun dries the light glue and with every step, people tear pieces of the fragile paper. The process is all about participation of volunteers, visitors, and souvenir catchers. pic.twitter.com/vNArYszXxo
Le collage des bandes de papier a mobilisé 400 bénévoles pendant plusieurs jours, révélant au matin du 30 mars une impressionnante anamorphose dans la cour Napoléon.
L’œuvre éphémère est visible jusqu’au dimanche 31 mars au soir.
Photographies par @scribeaccroupi (sauf celle avec mention de copyright @JRArt).
« Scène des massacres de Scio. Familles grecques attendant la mort ou l’esclavage » (1824)
Eugène Delacroix (1798-1863) Musée du Louvre
Delacroix est âgé de 26 ans lorsqu’il peint ce tableau. La toile a marqué le public du Salon de 1824 et forcé la critique à prendre position dans ce que l’on appellera la « bataille romantique ».
Grâce à l’intervention du directeur des Musées royaux, le tableau a été acquis au prix considérable de 6.000 francs. Exposé au château de Versailles et au musée du Luxembourg avant de rejoindre les cimaises du Louvre en 1874, c’est l’un des rares chefs-d’œuvre de Delacroix qui a été visible du public sans interruption depuis sa création.
Côme Fabre, conservateur du patrimoine en charge des peintures françaises du 19e siècle du musée du Louvre, présente le tableau et les enjeux de sa restauration.
Désireux de secouer le joug de l’Empire ottoman, des rebelles grecs ont tenté de soulever le Péloponnèse et les îles de la mer Égée. Mais la répression exigée par le sultan s’exprime avec une violence inédite au printemps 1822 sur l’île de Chios appelée « Scio » par les Vénitiens qui l’ont longtemps contrôlée. Afin de punir les habitants et terrifier le reste du pays, l’armée turque procède au massacre de la population civile, réduisant les survivants en esclavage. L’île aurait alors perdu les deux tiers de sa population.
L’émotion en Europe est considérable. La France, l’Angleterre et la Russie soutiennent les Grecs ; les États comme les artistes s’engagent. Eugène Delacroix se joint au mouvement et y voit, dès mai 1823, un motif pour faire ses preuves comme peintre d’histoire contemporaine.
Comme à son habitude, Delacroix n’a pas la patience d’étudier séparément chaque personnage par un dessin précis, reporté ensuite sur la toile. Il peint directement d’après des modèles posant nus dans son atelier.
Dans son recueil de poèmes « Les Orientales », Victor Hugo raconte les affrontements.
« En guerre les guerriers ! Mahomet ! Mahomet !
Les chiens mordent les pieds du lion qui dormait,
Ils relèvent leur tête infâme.
Ecrasez, ô croyants du prophète divin,
Ces chancelants soldats qui s’enivrent de vin,
Ces hommes qui n’ont qu’une femme !
Meure la race franque et ses rois détestés !
Spahis, timariots, allez, courez, jetez
A travers les sombres mêlées
Vos sabres, vos turbans, le bruit de votre cor,
Vos tranchants étriers, larges triangles d’or,
Vos cavales échevelées !
Qu’Othman, fils d’Ortogrul, vive en chacun de vous.
Que l’un ait son regard et l’autre son courroux.
Allez, allez, ô capitaines !
Et nous te reprendrons, ville aux dômes d’azur,
Molle Setiniah, qu’en leur langage impur
Les barbares nomment Athènes ! »
– Victor Hugo dans « Les Orientales » (« VI. Cri de guerre du Mufti »)
« La Mort de Sardanapale » (1827)
Eugène Delacroix (1798-1863) Musée du Louvre
Présenté au Salon de 1827, le tableau de « La Mort de Sardanapale » provoque un scandale. Son achat est refusé par l’État et Delacroix conserve l’œuvre dans son atelier jusqu’à son acquisition au milieu des années 1840 par le collectionneur britannique Daniel Wilson. Restée en mains privées durant près d’un siècle, la toile est finalement acquise par le Louvre en 1921.
Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre, et Côme Fabre, conservateur du patrimoine en charge des peintures françaises du 19e siècle, présentent le tableau et les enjeux de sa restauration.
« Les révoltés l’assiégèrent dans son palais… Couché sur un lit superbe, au sommet d’un immense bûcher, Sardanapale donne l’ordre à ses eunuques et aux officiers du palais, d’égorger ses femmes, ses pages, jusqu’à ses chevaux et ses chiens favoris ; aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne devait lui survivre… Aïscheh, femme bactrienne, ne voulut pas souffrir qu’un esclave lui donnât la mort, et se pendit elle-même aux colonnes qui supportaient la voûte… Baleah, échanson de Sardanapale, mit enfin le feu au bûcher et s’y précipita lui-même. » – Extrait du second supplément au livret du Salon de 1827-1828
Dans ce tableau, Delacroix évoque le dénouement de la pièce « Sardanapale » de Lord Byron (1788-1824), poète et dramaturge britannique. Assiégé dans son palais par ses ennemis, Sardanapale se donne la mort ; mais Delacroix imagine qu’il sacrifie avec lui, par le feu, ce qui lui appartient et sert ses plaisirs : femmes, pages, chevaux, chiens et trésors.
« La Mort de Sardanapale se situe en dehors de toutes les conventions de l’époque, notamment par une négligence assumée des règles de perspective. En outre, Delacroix, s’est servi du sujet de l’œuvre comme d’un prétexte pour pouvoir peindre tout ce qu’il affectionnait : les corps, leur carnation, les textiles, l’orfèvrerie, les animaux, les surfaces. Tout ceci est rendu plus lisible grâce à la restauration dont l’œuvre a fait l’objet. Désormais, en regardant le tableau, on comprend mieux le scandale qu’il a suscité lors de sa première présentation au public. Nous en avions bien sûr des traces archivistiques, mais les raisons de ce rejet étaient devenues difficiles à percevoir. » – Sébastien Allard
La restauration de « La Mort de Sardanapale » a été assurée par le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) et Cinzia Pasquali de l’atelier Arcanes d’octobre 2022 à juillet 2023.
« La couleur n’est rien si elle n’est pas convenable au sujet et si elle n’augmente pas l’effet du tableau par l’imagination. » – Eugène Delacroix dans son « Journal »
« La Mort de Sardanapale » est à découvrir ou redécouvrir dans la salle Mollien (salle 700), au premier étage de l’aile Denon du musée du Louvre.
Pétris de culture classique, les artistes au service de Napoléon Ier empruntent à la Rome antique figures de victoire et défilés triomphaux. Le service particulier de l’Empereur revendique, sur une assiette peinte, « L’Enlèvement des chevaux de Saint-Marc à Venise », et affiche seize figures de porcelaine qui résument la moisson artistique perpétrée à travers l’Europe. Le général Grouvel possède des pièces d’argenterie fabriquées à Mexico et glanées en Espagne. Dans les salles du musée Napoléon Ier, victoires et trophées semblent marcher de pair.
En écho à l’édition 2024 du Festival de l’histoire de l’art, organisé par l’INHA, dont le pays invité était le Mexique et la thématique axée sur le sport, Christophe Beyeler, conservateur général du patrimoine, chargé du musée Napoléon Ier, vous propose un parcours inédit dans cette nouvelle web-série en 5 épisodes.
Épisode 1 : La victoire et la paix grâce au héros moderne
Héros victorieux, Premier Consul, « Empereur et Roi »
Épisode 2 : Mobilier et vaisselle d’apparat chargés de symboles
Un mobilier raffiné d’origine privée : les dépouilles de la générale Moreau
Un mobilier conçu et livré pour un palais de l’Etat
Le Grand Vermeil : orfèvrerie d’apparat offerte par Paris au monarque
Épisode 3 : Trophées artistiques
Les œuvres d’art exposées au « musée Napoléon »
Les fruits de la conquête concentrés sur la table impériale
Épisode disponible mercredi 9 octobre 2024 à 19h
Épisode 4 : Trophées d’armes
Au gré des campagnes : Allemagne et Pologne en 1806 et 1807, Autriche en 1809
Un cadeau diplomatique dépecé : le surtout offert par Charles IV d’Espagne en 1808
Les trophées du général Grouvel en Espagne, 1810-1813
Egaler Frédéric II de Prusse, le grand capitaine des temps modernes
Épisode disponible mercredi 16 octobre 2024 à 19h
Épisode 5 : Dépouilles et butin de l’ultime bataille, Waterloo 18 juin 1815
Les dépouilles de la Grande Armée prélevées sur le champ de bataille
Les dépouilles du stratège vaincu, pillées dans sa voiture et partagées entre les vainqueurs
Dans cette web-série en quatre épisodes d’une vingtaine de minutes, nous découvrons les tableaux d’Eugène Delacroix (1798-1863) du musée du Louvre qui viennent de retrouver tout leur éclat.
« Femmes d’Alger dans leur appartement », « Les Scènes des Massacres de Scio », « La Mort de Sardanapale » et « La Liberté guidant le Peuple de Delacroix » ont été restaurés dans l’atelier du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF).
Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre, et Côme Fabre, conservateur du patrimoine en charge des peintures françaises du 19e siècle, expliquent les enjeux de ces restaurations et présentent le résultat – spectaculaire – de chacune d’entre elles.
Peint par Delacroix au retour de son voyage en Afrique du Nord, ce tableau est entré au musée du Louvre en 1874.
Épisode 2 : « La Mort de Sardanapale »
Delacroix s’est servi du sujet de cette œuvre comme d’un prétexte pour pouvoir peindre tout ce qu’il affectionnait : les corps, leur carnation, les textiles, l’orfèvrerie, les animaux, les surfaces.
Épisode 3 : « Les Scènes des Massacres de Scio »
Le coloris éclatant, l’absence de centre de la composition, la hardiesse du dessin et l’ambiguïté assumée de la représentation témoignent d’une audace inédite dans la peinture de cette époque.
Épisode 4 : « La Liberté guidant le Peuple de Delacroix »
Icône française devenue symbole universel de l’idée qu’elle incarne, « La Liberté guidant le peuple » est probablement le tableau le plus célèbre du Louvre après « La Joconde ».
Épisode disponible samedi 12 octobre 2024 à 19h
Tous ces chefs-d’œuvre sont à découvrir ou redécouvrir dans la salle Mollien (salle 700), au premier étage de l’aile Denon du musée du Louvre.
« Femmes d’Alger dans leur appartement » (1834)
Eugène Delacroix (1798-1863) Musée du Louvre
Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre, et Côme Fabre, conservateur du patrimoine en charge des peintures françaises du 19e siècle, présentent ce chef-d’œuvre de Delacroix et les enjeux de sa restauration.
« Dans les Femmes d’Alger, le peintre ne veut exprimer aucune passion, mais simplement la vie paisible et contemplative dans un intérieur somptueux : il n’y aura donc pas de dominante, pas de couleur clef. Toutes les teintes chaudes et gaies s’équilibreront avec leurs complémentaires froides et tendres en une symphonie décorative, d’où se dégage à merveille l’impression d’un harem calme et délicieux. » – Paul Signac dans « D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme » (1911)
Peint par Eugène Delacroix (1798-1863) au retour de son voyage en Afrique du Nord, le tableau « Femmes d’Alger dans leur appartement » a été acquis par l’État dès sa création en 1834. Il est entré au musée du Louvre en 1874.
Si la couche picturale du tableau était restée en bon état, de nombreuses couches de vernis qui le recouvraient s’étaient oxydées. Cet écran épais provoquait un jaunissement, un assombrissement et un aplanissement optique de la composition : les blancs, pourtant très variés, étaient ramenés à la même teinte ocre, l’opacité des vernis réduisait l’illusion de profondeur de l’espace, tandis qu’on distinguait avec peine les objets évoqués à l’arrière-plan.
On perdait de vue la virtuosité coloriste qui avait fait du tableau un modèle pour la génération des peintres impressionnistes et néo-impressionnistes. Fantin-Latour l’a copié, Auguste Renoir l’a imité, Paul Signac l’a érigé en leçon « d’application de la méthode scientifique » du contraste simultané des couleurs.
La majeure partie des vernis altérés a donc été retirée ; l’aspect de certaines gerçures de matière a été atténué. Un nouveau vernis naturel a achevé de rendre la saturation et le contraste des couleurs.
La restauration des « Femmes d’Alger dans leur appartement » a été effectuée par Bénédicte Trémolières et Luc Hurter dans l’atelier du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) à Paris, d’avril à octobre 2021.
Les « Femmes d’Alger dans leur appartement » sont à découvrir ou redécouvrir dans la salle Mollien (salle 700), au premier étage de l’aile Denon du musée du Louvre.
Au XVIIe siècle, la Provence, à mi-chemin entre Paris et Rome, est forte de ses traditions, de sa culture, de son histoire et de sa langue comme des dévotions religieuses qui lui sont propres. C’est un vaste territoire dont Aix-en-Provence est la capitale politique avec le Parlement et la Cour des comptes, Marseille, la capitale économique avec son port, et Toulon, la capitale militaire avec l’arsenal.
Ce tissu économique et culturel permet d’offrir un cadre privilégié à des artistes de tous horizons. Le peintre Jean Daret (1614-1668) a ainsi réalisé des œuvres majeures encore conservées au sein des églises, collégiales, couvents, chapelles et cathédrales de Provence.
A l’occasion de l’exposition que le musée Granet consacre à cet artiste, un parcours « Hors les murs » permet au public de poursuivre sa visite dans la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Dans ce reportage introduit par Pamela Grimaud, conservateur du patrimoine, Jane MacAvock, spécialiste de l’œuvre de Jean Daret, vous propose un parcours centré sur les œuvres de Daret dans les monuments de la ville d’Aix-en-Provence, notamment le spectaculaire escalier en trompe-l’œil de l’Hôtel de Châteaurenard.
Hôtel de Chateaurenard
Vous pouvez visiter l’escalier en trompe-l’œil de l’Hôtel de Châteaurenard. Adresse(à deux pas de la cathédrale) : Hôtel de Chateaurenard – 19, rue Gaston de Saporta – Aix-en-Provence
Si de nombreuses œuvres de Jean Daret sont visibles dans les musées français et étrangers (États-Unis, Russie) comme dans de nombreuses églises et cathédrales de Provence, et d’hôtels particuliers d’Aix-en-Provence (hôtels de Châteaurenard et Maurel de Pontevès), Jean Daret demeure peu connu du grand public.
L’exposition au musée Granet est donc l’occasion de montrer une centaine d’œuvres comprenant les productions les plus importantes de l’artiste, huiles sur toile, dessins et gravures, accompagnées d’œuvres des grands maîtres du siècle (Jacques Blanchard, Nicolas Mignard, Reynaud Levieux et Gilles Garcin).
La visite privée de l’exposition est disponible sur ma chaîne YouTube en cliquant ici.
Exposition « Jean Daret. Peintre du Roi en Provence »
15 juin – 29 septembre 2024 Musée Granet (Aix-en-Provence)
Exposition « Oudrymania : fables, chasses, combats »
8 juin – 6 octobre 2024
Cabinet d’arts graphiques du Château de Chantilly
Représentés à la chasse, en portrait ou au combat, les animaux de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) sont des références incontournables du règne animal en images. Parmi ses œuvres ayant le plus fortement pénétré notre imaginaire visuel, ses illustrations pour les fables de La Fontaine s’imposent comme un modèle d’efficacité graphique.
L’exposition du château de Chantilly éclaire la ferveur qu’Oudry n’a jamais cessé de connaître auprès des amateurs ainsi que la pénétration de ses compositions dans les arts décoratifs, l’édition ou les décors de résidences.
Pour cette visite, vous êtes accompagnés par Oriane Beaufils, conservatrice du patrimoine et directrice des collections de la Villa Ephrussi de Rothschild, et Baptiste Roelly, conservateur du patrimoine au musée Condé du château de Chantilly.
« Tu ne seras jamais qu’un peintre de chiens » Nicolas de Largillière à Jean-Baptiste Oudry
Jean-Baptiste Oudry se forme auprès de son père, Jacques Oudry, lui-même peintre et marchand de tableau avant de rejoindre l’atelier de Nicolas de Largillière (1656-1746). Il débute comme portraitiste, est admis à l’Académie de Saint-Luc en 1708, puis reçu en 1719 comme peintre d’histoire à l’Académie royale de peinture.
Les illustrations des Fables de La Fontaine par Oudry sont copiées pour intégrer des panneaux de boiserie, des dessus-de-porte, voire des garnitures de fauteuil, et ainsi se diffusent largement dans le décor des grandes demeures. Les chasses qu’il peint sont aussi reprises pour l’ornementation de services et surtouts de table en porcelaine.
Sources pour cet article :
– texte : dossier de presse de l’exposition
– photographies : @scribeaccroupi
Commissariat de l’exposition
Baptiste Roelly, conservateur du patrimoine au musée Condé
avec la collaboration d’Oriane Beaufils, conservatrice du patrimoine, directrice des collections, villa et jardins Ephrussi de Rothschild
En écho à l’exposition de Chantilly, le Château de Fontainebleau propose, du 12 octobre 2024 au 27 janvier 2025, l’exposition « Peintre de courre, Jean-Baptiste Oudry et les Chasses royales de Louis XV ». Cette exposition valorisera des trésors méconnus de Fontainebleau : les cartons préparatoires au tissage de la tenture des Chasses de Louis XV, dont 4 cartons tout récemment restaurés. Pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, ils seront présentés en regard des tapisseries.
Exposition « Oudrymania : fables, chasses, combats »
8 juin – 6 octobre 2024 Château de Chantilly
Cabinet d’arts graphiques
60500 Chantilly
L’exposition proposée cet été par le musée Granet d’Aix-en-Provence est l’occasion de montrer un ensemble exceptionnel d’une centaine d’œuvres comprenant les productions les plus importantes de Jean Daret, accompagnées d’œuvres des grands maîtres du siècle tant parisiens (Jacques Blanchard) que provençaux (Nicolas Mignard, Reynaud Levieux ou encore Gilles Garcin).
Pour cette visite privée, vous êtes accompagnés par Jane MacAvock, spécialiste de l’œuvre de Jean Daret, et Paméla Grimaud, conservateur du patrimoine, responsable du pôle recherche et conservation au musée Granet.
Le Blog scribeaccroupi.fr est partenaire de l’exposition.
Né à Bruxelles en 1614, Jean Daret se forme dans l’atelier d’Antoine van Opstal (1592-1653) dont on sait peu aujourd’hui. On observe néanmoins que l’artiste conserve de cet héritage flamand une attention particulière à la description réaliste des objets, l’une des constantes de sa manière.
La Provence est une terre féconde pour les artistes car les commandes y abondent. Les branches réformées des ordres religieux renouvellent le décor de leurs édifices, et la noblesse terrienne, mais aussi celle de robe, transforment le paysage urbain par la construction d’hôtels particuliers rivalisant de splendeurs, notamment à Aix-en-Provence sous l’impulsion de l’archevêque Michel Mazarin.
Installé dès 1636 à Aix-en-Provence où il trouve une clientèle, Jean Daret y fonde famille et y crée son principal réseau de sociabilité. Il participe largement à façonner l’image d’une ville creuset, située sur un axe nord-sud, grâce aux influences croisées de sa formation aux Pays-Bas espagnols et de sa connaissance de la peinture italienne.
Commissariat de l’exposition
Commissaire général : Bruno Ely, conservateur en chef, directeur du musée Granet.
Commissaire scientifique : Jane MacAvock, spécialiste de l’œuvre de Jean Daret.
Commissaire exécutif : Paméla Grimaud, conservateur du patrimoine, responsable du pôle recherche et conservation au musée Granet.
Commissaire associé : Pierrick Rodriguez, conservateur des Monuments Historiques à la DRAC CRMH.
Exposition André Charles Boulle
8 juin – 6 octobre 2024
Grands Appartements du château de Chantilly
À la fois artiste et artisan, André Charles Boulle (1642-1732) travailla pendant pour le compte des Bâtiments du roi et répondit avec son atelier aux commandes de la famille royale et de la haute noblesse. Il atteignit un degré de perfection technique dans l’art de la marqueterie de métaux et d’écaille. Les plus belles créations de cet artiste de génie sont réunies au château de Chantilly pour célébrer l’excellence du mobilier français.
Pour découvrir les plus belles créations de cet artiste de génie, vous êtes accompagnés par Mathieu Deldicque, directeur du musée Condé au château de Chantilly et commissaire de l’exposition.
André Charles Boulle tient un rôle central dans l’évolution du mobilier français à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. Avec la commode, le bureau plat constitue l’une de ses plus importantes créations à la fin du règne de Louis XIV. Parallèlement à la production de bureaux à six pieds et de bureaux à caissons latéraux sur huit pieds, Boulle invente en effet un nouveau modèle de bureau, à la ceinture munie d’une seule rangée de trois tiroirs, reposant sur quatre pieds.
Cette exposition s’appuie sur les analyses rigoureuses de nombre de pièces issues de l’atelier de Boulle. Ces études se sont attachées à déterminer des repères solides quant au bâti, aux décors de marqueterie et aux bronzes des meubles de Boulle, mais aussi aux liens établis entre les pièces et les documents ou les dessins et gravures de Boulle. Seuls les meubles fiables et à la provenance attestée font partie du projet.
Un demi-siècle après sa mort, Pier Paolo Pasolini est lu, cité, commenté, adapté et inspire les créateurs d’aujourd’hui. S’il aimait se définir avant tout comme écrivain, c’est à travers ses films qu’il a touché le grand public. C’est à son œuvre cinématographique, vue à travers le prisme de l’influence de l’art classique et contemporain sur l’esthétique de ses films, que s’intéresse cette exposition. Des extraits d’ « Accattone », « Théorème » et « Salò », parmi d’autres, sont ainsi mis en regard de tableaux de Pontormo, Giorgio Morandi ou Fernand Léger.
Pour découvrir l’exposition, vous êtes accompagnés par Guillaume de Sardes, écrivain-photographe, historien de l’art et commissaire de l’exposition du Nouveau Musée National de Monaco.
C’est à Bologne, où il est né le 5 mars 1922, que Pasolini fait ses études. Élève brillant, il entre à la faculté de Lettres avec un an d’avance. Entre 1941 et 1942, il assiste aux cours de l’historien de l’art Roberto Longhi qui influence de manière décisive son approche de la peinture. Près de trente ans plus tard, juste après la mort de Longhi, Pasolini rédige un texte dans lequel il le présente comme un « maître ».
Les études de Pasolini à Bologne éduquent son regard et influencent durablement son goût. C’est ce que démontre une juxtaposition libre d’extraits de ses films et des œuvres qui les ont inspirés. Pasolini se réapproprie celles-ci de trois manières : en les reproduisant sous forme de tableaux vivants (« La Déposition » de Pontormo dans « La Ricotta ») ; en les citant à travers une reprise de leur composition ou de certains détails frappants (« Le Jeune Bacchus malade » de Caravage dans « Accatone ») ; en les incluant dans les décors mêmes (« Pessimisme et optimisme » de Giacomo Balla dans « Salò »).
Si l’essentiel des œuvres ayant inspiré le réalisateur italien sont des tableaux et des fresques classiques, on note une exception : les peintures de Francis Bacon à la fois montrées et citées dans « Théorème ». L’exposition met ainsi en évidence l’intérêt ambivalent de Pasolini pour l’art de son temps. Comme le montre « Théorème », Pasolini a une approche critique de l’art contemporain. Tous les artistes ne sont cependant pas condamnés en bloc. Parmi ceux qui trouvent grâce à ses yeux, le plus inclassable est sans conteste son compatriote Fabio Mauri (1926-2009). Son amitié et sa collaboration avec Mauri donne lieu en 1975 à une performance, « Intellettuale », durant laquelle le film « L’Évangile selon Matthieu » est projeté sur le corps du cinéaste.
À des années de distance, l’œuvre de Pasolini apparaît dans toute son ampleur et sa diversité. Pasolini est-il un artiste-intellectuel ? Sans aucun doute si penser activement c’est « agir d’une façon inactuelle donc contre le temps, et par là même sur le temps, en faveur (je l’espère) d’un temps à venir », comme l’a écrit Nietzsche.
Commissariat de l’exposition
Commissariat : Guillaume de Sardes
Scénographe : Christophe Martin
[Web-série] Mobilier national
Épisode 2 : Grands décors restaurés de Notre-Dame de Paris
Le 15 avril 2019, l’incendie de Notre-Dame de Paris épargne un chef-d’œuvre de la Savonnerie : le tapis de chœur offert par Louis-Philippe en 1841, actuellement restauré par le Mobilier national. En collaboration avec la direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France, la partie haute du tapis est actuellement exposée avec les chefs-d’œuvre du décor intérieur de l’édifice dont une vingtaine de tableaux de grand format.
Emmanuel Pénicaut, directeur des collections du Mobilier National, Antonin Mace de Lépinay, inspecteur des collections du Mobilier national et Julienne Tsang, adjointe à la cheffe de l’atelier de restauration, sont interviewés par Nicolas Bousser, historien de l’art et directeur du web-magazine Coupe-File Art.
Le web-magazine Coupe-File Art et le Scribe s’associent pour cette nouvelle web-série consacrée au Mobilier national. Pour ce deuxième épisode, nous vous faisons découvrir l’exposition « Grands décors restaurés de Notre-Dame de Paris » ainsi que les coulisses de la restauration du tapis de chœur de la cathédrale.
La restauration des tableaux de Notre-Dame
Depuis l’incendie de 2019, près de 1.000 artisans travaillent au quotidien à la restauration de la cathédrale. Parmi eux, les restaurateurs de peintures redonnent vie et couleur aux grands « Mays », ces chefs-d’œuvre de peinture religieuse offerts entre 1630 et 1707 par la confrérie des orfèvres de la ville de Paris. Accrochés à l’origine côte à côte dans la nef de la cathédrale, ils formèrent une collection unique en France, dispersée à la Révolution, puis partiellement rassemblée et replacée dans l’édifice.
La restauration du tapis de chœur de Notre-Dame
Le Mobilier national a pour mission d’assurer la conservation et la restauration de collections uniques au monde, de perpétuer et de transmettre des savoir-faire exceptionnels. Haut lieu de patrimoine, l’institution est aussi un acteur majeur de la création contemporaine et de la promotion des arts décoratifs à la française.
Le tapis de chœur est restauré par le Mobilier national depuis juillet 2022. Nécessitant 8 à 10 personnes pour le déplacer, le tapis, long de 25 mètres, a été plusieurs fois déroulé pour des événements marquants. Il a notamment été installé en 1980 pour la venue du pape Jean-Paul II.
Exposition « Grands décors restaurés de Notre-Dame de Paris »
24 avril – 21 juillet 2024
Galerie des Gobelins (Paris) – Mobilier national
42 avenue des Gobelins
75013 Paris
Commissariat de l’exposition
Caroline Piel, inspectrice des patrimoines, collège Monuments historiques Emmanuel Pénicaut, directeur des collections du Mobilier national
assistés de Marie-Hélène Didier, conservatrice des Monuments historiques, DRAC Île-de-France Oriane Lavit, conservatrice du patrimoine, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)
Théodore Rousseau (1812-1867), qui a fait de la nature son motif principal, son monde et son refuge. Devenu chef de file de la colonie d’artistes qui fréquente le village de Barbizon et la forêt de Fontainebleau, il arpente la forêt, exécutant des esquisses sur le motif avant de réaliser ses œuvres définitives dans son atelier. L’engagement de Rousseau et d’autres artistes aboutira à la protection d’une partie de la forêt de Fontainebleau en 1853.
Pour vous accompagner dans l’exposition, suivez Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice peinture au musée d’Orsay et commissaire scientifique de l’exposition.
En 1834, Théodore Rousseau séjourne au col de la Faucille, dans le Jura, qui offre un point de vue unique sur le massif du Mont Blanc. Désireux de traduire sur la toile l’immensité qui l’environne, il délaisse la perspective traditionnelle et l’exactitude topographique. Sa toile représente un abîme plutôt qu’un panorama. Le tableau, dépourvu de toute présence humaine, met au premier plan le sentiment de l’artiste face au déchaînement des éléments.
À la fois romantique et réaliste, Rousseau brouille aussi les frontières entre peinture et dessin, entre esquisse et œuvre achevée. Il expérimente, ajoute de la matière, retouche inlassablement ses toiles, allant jusqu’à les surcharger pour faire sentir la vie des forêts.
« Naturaliste entraîné sans cesse vers l’idéal », comme l’écrit Baudelaire, il joua un rôle fondamental dans l’affirmation d’une nouvelle école française de paysage au milieu du XIXe siècle, ouvrant la voie à l’impressionnisme.
Même si la toile est restée à l’état d’ébauche, on distingue sur le tableau ci-dessus, presque au centre de la composition, un homme, en hauteur, nouant une corde sur le tronc du chêne principal. D’autres bûcherons, tout à gauche, tirent sur une autre corde pour abattre le chêne le plus éloigné. Au premier plan, un arbre gît en travers du passage. Le titre donné par l’artiste, « Le Massacre des Innocents », évoque le récit biblique du meurtre de tous les enfants de moins de deux ans dans la région de Bethléem, sur l’ordre du roi Hérode. En comparant les chênes à ces innocents tués, Rousseau a pour objectif d’éveiller les consciences contre la destruction des environnements forestiers induite par l’industrialisation.
Commissariat de l’exposition
Commissariat général Annick Lemoine, conservatrice en chef du patrimoine directrice du Petit Palais Commissariat scientifique Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice peinture au musée d’Orsay
Exposition « Théodore Rousseau. La Voix de la forêt »
5 mars – 7 juillet 2024
Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris
Avenue Winston Churchill
75008 Paris
Dans cette biographie de Marie-Antoinette, Charles-Éloi Vial d’attache à distinguer la femme de son mythe, qu’il s’agisse des circonstances de son mariage en 1770, de son accession au trône, de sa formation intellectuelle ou de ses liens avec Fersen, de ses années d’insouciance à Versailles et au Petit Trianon à l’époque du déclin du système de cour, jusqu’à l’époque des tragédies, aussi bien personnelles que politiques.
Située au cœur du square Louis XVI à Paris, la Chapelle expiatoire est un chef-d’œuvre de l’architecture néoclassique. Elle s’élève à l’emplacement de l’ancien cimetière de la Madeleine. Sous la Révolution, ce lieu accueille les dépouilles de Louis XVI, de Marie-Antoinette ainsi que les corps d’environ 500 guillotinés de la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde).
« Après plus de deux siècles, Marie-Antoinette a fini par devenir ce beau « mensonge que personne ne conteste » et auquel tout le monde a envie de croire, une figure inaccessible, ancrée dans les imaginations et figée, comme l’aurait dit Proust en évoquant le jardin du Petit Trianon, « dans les souvenirs d’une époque historique, dans les œuvres d’art, dans un petit temple à l’amour au pied duquel s’amoncellent les feuilles palmées d’or ». Il y a des affabulations dont on ne revient pas, quels que soient les documents que l’on découvre et les recherches que l’on mène. Cet ouvrage tente modestement de faire connaître la dernière reine de France par une autre méthode, en étudiant sa vie en creux, à partir des seules sources d’époque crédibles : son entourage, sa domesticité, sa Maison, la société, la politique et le contexte intellectuel de son époque. » – Extrait du livre de Charles-Éloi Vial
L’édition 2024 du Prix Château de Versailles du livre d’histoire
Le Prix Château de Versailles du livre d’histoire récompense l’auteur d’un ouvrage historique dont le sujet principal s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIle et/ou XVIlle siècle(s), ou plus largement si celui-ci concerne l’histoire du château, du musée et du domaine national de Versailles.
L’auteur de ce Blog est membre du jury final de ce prestigieux Prix.
« Les Mousquetaires du roi. Une troupe d’élite au cœur du pouvoir »
Julien Wilmart Éditions Tallandier
À la fois membres de la garde du roi, unité d’élite, police politique et école militaire pour la noblesse, les Mousquetaires du roi furent créés par Louis XIII en 1622, connurent leur âge d’or sous Louis XIV et ne furent définitivement supprimés qu’en 1815. Ils participèrent tant aux campagnes militaires qu’aux affaires personnelles du roi. Julien Wilmart analyse les hauts faits de ces hommes ayant appartenu à ce corps légendaire.
Riche et prestigieuse, l’histoire du château de Vincennes est intimement liée à celle du pouvoir royal français. Au XVIIe siècle, le donjon accueille des captifs de prestige parmi lesquels le Grand Condé, en 1650 et Nicolas Fouquet, le surintendant des Finances de Louis XIV, en 1661. Nicolas Fouquet y sera placé sous la surveillance d’un Mousquetaire rendu célèbre par Alexandre Dumas : D’Artagnan !
« À tous ceux qui se poseraient encore la question : oui, d’Artagnan et les Mousquetaires ont réellement existé. Les Mousquetaires du roi suscitaient à la fois crainte et admiration auprès de leurs contemporains et fascinent encore aujourd’hui aussi bien le jeune public que les adultes. Mais qui, au-delà du roman d’Alexandre Dumas et d’Auguste Maquet qui leur offrit une postérité légendaire, les connaît véritablement ? S’ils entrèrent dans la légende au début du XIXe siècle sous les traits d’hommes cristallisant les valeurs de l’esprit français, il n’en demeure pas moins que les vrais Mousquetaires du roi n’avaient rien à envier à leurs homologues littéraires. Couvrant près de deux siècles, leurs véritables aventures offrent l’opportunité d’appréhender l’histoire de France sous leur prisme. » – Extrait du livre de Julien Wilmart
L’édition 2024 du Prix Château de Versailles du livre d’histoire
Le Prix Château de Versailles du livre d’histoire récompense l’auteur d’un ouvrage historique dont le sujet principal s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIle et/ou XVIlle siècle(s), ou plus largement si celui-ci concerne l’histoire du château, du musée et du domaine national de Versailles.
L’auteur de ce Blog est membre du jury final de ce prestigieux Prix.