L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

[Mode Révision] 13. Redouté, le « Raphaël des fleurs »

[Mode Révision] 13ème Jour
« Le pouvoir des fleurs, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) » au Musée de la Vie romantique

Accroupi et confiné, le Scribe cultive son jardin en [Mode Révision] avec Pierre-Joseph Redouté.

Pendant la période de confinement, retrouvez le musée de la Vie romantique sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

Pierre-Joseph Redouté incarne l’apogée de la peinture florale à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Avec plus de 250 peintures, vélins, aquarelles et objets d’art, le musée de la Vie romantique proposait en 2017 la première exposition en France consacrée au « Raphaël des fleurs ».

Retrouvez la visite exceptionnelle avec Jérôme Farigoule qui était alors le directeur du musée de la Vie romantique.

Conservateur chargé des départements des arts graphiques et des arts décoratifs du musée Fabre jusqu’en 2013, Jérôme Farigoule a ensuite été le directeur du musée de la Vie romantique jusqu’en 2018. Il est à présent sous-direction de la politique des musées au Ministère de la Culture.

Exposition « Le pouvoir des fleurs, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) »
26 avril – 29 octobre 2017
Musée de la Vie romantique

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
Un numéro vert 0 800 130 000 et une page d’informations ont été mis en place pour répondre 24h/24 et 7j/7 à toutes vos questions sur ce virus.

[Mode Révision] 12. Toutânkhamon à la Grande Halle de La Villette

[Mode Révision] 12ème Jour
« Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon » à la Grande Halle de La Villette

La Vallée des Rois, aride et isolée, est le site sacré où étaient enterrés les souverains du Nouvel Empire égyptien. 61 tombes y ont été retrouvées avant la découverte de celle de Toutânkhamon par Howard Carter.

Pendant la période de confinement, retrouvez la Grande Halle de La Villette sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

À l’occasion du centenaire de la découverte du tombeau de Toutânkhamon, 150 trésors du Pharaon ont fait le tour du monde avant de rejoindre le Grand Musée égyptien de Gizeh. L’an dernier, ils étaient présentés à Paris dans la Grande Halle de La Villette.
Retrouvez l’égyptologue Dominique Farout pour une visite époustouflante de cette exposition événement.

Dominique Farout enseigne à l’Institut Khéops. Il est également chargé de cours à l’École du Louvre, à l’ENS de Paris et à l’Institut Catholique de Paris.

Exposition « Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon »
23 mars – 22 septembre 2019
Grande Halle de La Villette (Paris)

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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[Mode Révision] 10. Louis-Philippe à Fontainebleau

[Mode Révision] 10ème Jour
« Louis-Philippe à Fontainebleau. Le roi et l’histoire » au château de Fontainebleau

Notre confinement culturel se poursuit en [Mode Révision] avec l’exposition présentée en 2018-2019 au château de Fontainebleau. Plus de 200 oeuvres, peintures, sculptures, objets d’art, dessins et bijoux étaient alors rassemblés pour évoquer l’histoire des transformations du château sous le règne de Louis-Philippe, roi des Français.

Pendant la période de confinement, retrouvez le château de Fontainebleau sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

Monté sur le trône en 1830, Louis-Philippe se passionne très vite pour le château de Fontainebleau où il séjourne plus de 50 fois au cours de son règne. L’exposition permettait d’évoquer les fastes de la vie de cour à Fontainebleau sous la Monarchie de Juillet, les transformations du château ainsi que la maison de famille du roi.
Suivez Oriane Beaufils, conservatrice du patrimoine, à la découverte des transformations opérées à Fontainebleau sous le règne de Louis-Philippe.

Oriane Beaufils a rejoint le château de Fontainebleau en juillet 2016. Elle est chargée des collections de peintures et d’arts graphiques, et assure le suivi scientifique des décors des XVIe et XVIIe siècles. Ses recherches au sein du château se concentrent sur les règnes de François Ier et d’Henri II ainsi que sur la réinterprétation de l’art de la Renaissance au XIXe siècle.

« Portrait de Louis-Philippe (1773-1850) » en 1839 par FPranz Xaver Winterhalter (1806-1873) – Collection particulière
« Le duc d’Orléans et sa famille » (1845) par Prosper Lafaye (1806-1886) et Richard Flatters (1822-1876) – Musée des Beaux-Arts de Dijon
« Le duc d’Orléans conduisant son buggy aux Champs-Élysées » (vers 1830) par De Dreux (1810-1860) – Collection Émile Hermès (Paris)

Exposition « Louis-Philippe à Fontainebleau. Le roi et l’histoire »
3 novembre 2018 – 4 février 2019
Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
Un numéro vert 0 800 130 000 et une page d’informations ont été mis en place pour répondre 24h/24 et 7j/7 à toutes vos questions sur ce virus.

[Mode Révision] 09. Caravage au musée Jacquemart-André

[Mode Révision] 9ème Jour
« Caravage à Rome. Amis et ennemis » au musée Jacquemart-André

De « Judith décapitant Holopherne » au « Souper à Emmaüs » en passant par le « Joueur de Luth » et « Le Jeune Saint Jean-Baptiste au bélier », dix chefs-d’œuvre de Caravage étaient exceptionnellement rassemblés à Paris en 2018-2019.

Pendant la période de confinement, retrouvez le musée Jacquemart-André sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

L’exposition permettait de comparer, pour la première fois, la Madeleine dite « Klain », attribuée de longue date à Caravage, avec une autre version, également de la main du maître, découverte en 2015 et exposée pour la première fois en Europe.
Suivez Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André et commissaire de l’exposition, parmi les chefs-d’œuvre peints à Rome par Caravage, ainsi que ceux de ses amis… et de ses ennemis.

Exposition « Caravage à Rome. Amis et ennemis »
21 septembre 2018 – 28 janvier 2019
Musée Jacquemart-André
158 Boulevard Haussman
75008 Paris
Détail de « Judith et la servante » (vers 1621) par Orazio Gentileschi – Pinacoteca Vaticana
« Amour sacré et Amour profane » (vers 1602) par Giovanni Baglione – Palazzo Barberini (Rome)
« David avec la tête de Goliath » par le Cavalier d’Arpin – Collection particulière
« Le Jeune Saint Jean-Baptiste au bélier » de Caravage – Musei Capitolini (Rome) et « Saint Jean-Baptiste tenant un mouton » par Bartolomeo Manfredi – Musée du Louvre

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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[Mode Révision] 08. Le Mystère Le Nain au Louvre-Lens

[Mode Révision] 8ème Jour
« Le Mystère Le Nain » au Louvre-Lens

Si les frères Le Nain figurent parmi les artistes français les plus importants du XVIIe siècle, avec Nicolas Poussin et Georges de La Tour, leur art constitue l’un des grands mystères de la peinture française.

Pendant la période de confinement, retrouvez le Louvre-Lens sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

En 2017, le Louvre-Lens réunissait 55 peintures sur les 75 attribuées aux trois frères peintres dans la première rétrospective depuis près de 40 ans.
Retrouvez Nicolas Milovanovic, commissaire de l’exposition, au Louvre-Lens et découvrez les secrets de l’atelier des frères Le Nain.

Docteur en histoire de l’art de l’université Paris IV, Nicolas Milovanovic est conservateur en chef au département des Peintures du Louvre. Il enseigne l’art du XVIIe siècle et la peinture française à l’École du Louvre.

Détail de « Les Joueurs de cartes » (vers 1648) par Mathieu Le Nain – Musée Granet (Aix-en-Provence)
Détail de « La Crucifixion » (vers 1650) par un peintre anonyme – Museum of Fine Arts (Boston)
« Famille de paysans » (vers 1642) par Louis Le Nain – Musée du Louvre
« Les petits joueurs de cartes » (vers 1640-1645) par Antoine Le Nain – Sterling and Francine Clark Art Institute (Williamstown)
« La Forge » (vers 1640-1642) par Louis Le Nain – Musée du Louvre

Exposition « Le Mystère Le Nain »
Louvre-Lens
22 mars – 26 juin 2017

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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[Mode Révision] 07. Valentin de Boulogne au Louvre

[Mode Révision] 7ème Jour
« Valentin de Boulogne – Réinventer Caravage » au musée du Louvre

Le [Mode Révision] se poursuit avec la visite privée de l’exposition que le Louvre consacrait au peintre français Valentin de Boulogne en 2017.

Pendant la période de confinement, retrouvez le musée du Louvre sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

Considéré comme le plus brillant des peintres à la suite de Caravage, mort lui aussi dans la fleur de l’âge, Valentin de Boulogne (1591-1632) reprit à son devancier la tension suscitée par le clair-obscur, tout en marquant sa sensibilité aux tonalités de la peinture vénitienne.
Sébastien Allard, commissaire général de l’exposition, et Annick Lemoine, commissaire scientifique, vous guident au cœur de la passionnante exposition du musée du Louvre.

Sébastien Allard est directeur du département des peintures au musée du Louvre.
Annick Lemoine est aujourd’hui directrice du Musée Cognacq-Jay (Paris).

Détail de « Saint Matthieu » (vers 1624-1626) par Valentin de Boulogne – Château de Versailles
« Saint Jean Baptiste au désert » (vers 1620-1622) par Valentin de Boulogne – Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Maurienne
Détail du « Couronnement d’épines » (vers 1627-1628) par Valentin de Boulogne – Alte Pinakothek de Munich

Exposition « Valentin de Boulogne – Réinventer Caravage »
Musée du Louvre
22 février 2017 – 22 mai 2017

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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[Mode Révision] 06. Les Temps mérovingiens au musée de Cluny

[Mode Révision] 6ème Jour
« Les Temps mérovingiens » au musée de Cluny

Poursuivons notre confinement en [Mode Révision] avec cette visite privée tournée en 2016 au musée de Cluny.  La réalisation est maladroite et la qualité d’image perfectible mais il s’agit de ma première visite privée filmée. Merci au musée de Cluny de m’avoir fait confiance en m’ouvrant les portes de cette exposition.

Pendant la période de confinement, retrouvez le musée de Cluny sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

L’exposition proposait un panorama de l’activité artistique et intellectuelle de ces « Temps mérovingiens », période de trois siècles entre la bataille des Champs catalauniques en 451 et la fin du règne des « rois fainéants » en 751.
Redécouvrez l’exposition avec les commentaires érudits et passionnants d’Isabelle Bardiès-Fronty, conservateur en chef du patrimoine et commissaire de l’exposition.

Après avoir commencé sa carrière comme directrice du musée de Metz, Isabelle Bardiès- Fronty est aujourd’hui conservateur en chef au musée de Cluny. En charge des périodes antique, mérovingienne et byzantine, elle est également responsable des collections d’art islamique. Elle est également directeur de la classe préparatoire au concours de l’Institut national du patrimoine de l’École du Louvre.

Gobelet en verre (VIe siècle) – Bibliothèque nationale de France (Paris)
Pyxide en ivoire d’éléphant (fin du Vie ou VIIe siècle) – Musée de Cluny (Paris)
Paire de têtes de lions (vers 500) – Musée de Cluny (Paris)
Couronne votive (milieu du VIIe siècle) – Musée de Cluny (Paris)
Trône »de Dagobert » (fin du VIIIe-IXe siècle ? avec des restaurations aux XIIe, XIIIe, XIXe siècles) -Bibliothèque nationale de France (Paris)

Exposition « Les Temps mérovingiens »
Musée de Cluny
26 octobre 2016 – 13 février 2017

Ariane en ivoire d’éléphant (vers 500) – Musée de Cluny (Paris)

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
Un numéro vert 0 800 130 000 et une page d’informations ont été mis en place pour répondre 24h/24 et 7j/7 à toutes vos questions sur ce virus.

[Visite privée] Raphaël à Chantilly

Exposition « Raphaël à Chantilly. Le maître et ses élèves »
Cabinet d’arts graphiques et Galerie de Psyché
Château de Chantilly

À l’occasion du 500e anniversaire de la mort de Raphaël (1483-1520), le musée Condé du domaine de Chantilly a souhaité rendre hommage à ce grand maître de la Renaissance.

Ouverte le 7 mars 2020, l’exposition a très vite fermé ses portes en application des directives gouvernementales de la crise Coronavirus. Pour sa réouverture, espérée prochainement, l’exposition sera prolongée pendant l’été 2020.
Ce reportage a été réalisé la veille du jour d’ouverture au public. Je suis donc très heureux de pouvoir vous dévoiler ces images, en hommage à Raphaël et au travail des équipes du domaine de Chantilly.

Mathieu Deldicque, conservateur du patrimoine au musée Condé, nous fait découvrir les tableaux de Raphaël, ainsi que plusieurs dessins du maître et de ses disciples ; chefs-d’œuvre qui n’avaient plus été montrés au public depuis les années 90.

Ancien élève de l’École nationale des chartes et docteur en histoire de l’art, Mathieu Deldicque a été commissaire des expositions « Le Grand Condé. Le rival du Roi-Soleil ? » en 2016, « Bellini, Michel-Ange, le Parmesan. L’épanouissement du dessin à la Renaissance » en 2017, « Eugène Lami. Peintre et décorateur de la famille d’Orléans » avec Nicole Garnier-Pelle et « La Joconde nue : le mystère enfin dévoilé » en 2019.

« La Madone de Lorette » de Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520) – Musée Condé (Chantilly)

Renommé pour la qualité de son fonds de dessins, le musée Condé conserve également trois tableaux autographes de Raphaël : « Les Trois Grâces », « La Madone de la maison d’Orléans » et « La Madone de Lorette ».

« La Madone de la maison d’Orléans » de Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520) – Musée Condé (Chantilly)
« Les Trois Grâces » de Raffaello Sanzio, dit Raphaël (1483-1520) – Musée Condé (Chantilly)

Dans l’exposition, les nombreux dessins réunis par le duc d’Aumale, associés aux prêts prestigieux du Palais de Beaux-Arts de Lille,  permettent de couvrir toute la carrière de Raphaël.

« Jeune moine vu de face, à mi-corps, la tête légèrement inclinée, lisant un livre » par Raphaël – Musée Condé (Chantilly)
« Buste d’homme » par Le Pérugin (vers 1445-1523) – Musée Condé (Chantilly)
« Deux enfants debout, un enfant assis » par Bernardino Pintiricchio (1454-1513) – Musée Condé

En partant de ses premières esquisses influencées par Pérugin et Pinturicchio, l’exposition s’arrête sur les compositions religieuses de sa période florentine et sur les chefs-d’œuvre liés aux grands décors romains, pour aboutir à la riche production de ses disciples.

« Étude pour la Dispute du Saint Sacrement : vingt clercs et ecclésiastiques discutant » par Raphaël – Musée Condé
« Madone d’humilité, couronnée par deux anges volant et entourée par six autres anges » par Raphaël – Musée Condé
Détail de « Homme à demi drapé, de trois-quarts vers la droite, portant un fardeau » par Raphaël – Musée Condé
« Tête d’homme de trois quarts, inclinée vers la droite » par Raphaël – Musée Condé
« L’Amour réveillant Psyché » par Giulio Pippi, dit Giulio Romano (1492 ou 1499-1546) – Musée Condé
« Persée nouant ses sandales ailées en présence d’Athéna et d’Hermès, qui lui remet un sabre pour décapiter la Gorgone » par Giulio Romano (1529-1530) – Musée Condé

En savoir +

Consultez la page dédiée à l’exposition sur le site Internet du Domaine de Chantilly

La presse en parle
Article du journal « La Croix » sur l’exposition « Raphaël à Chantilly » faisant référence au mon Blog. Cliquez sur l’image ci-dessous.

Exposition « Raphaël à Chantilly. Le maître et ses élèves »
Cabinet d’arts graphiques et Galerie de Psyché
Château de Chantilly

Pendant la période de confinement, retrouvez le château de Chantilly sur Internet.

Suivez l’actualité du domaine de Chantilly sur Twitter : @chantillydomain

« La Vierge assise avec l’Enfant et le petit saint Jean, dans un paysage » par Raphaël – Musée Condé

[Exposition] Degas à l’Opéra

Exposition « Degas à l’Opéra »
24 septembre 2019 – 19 janvier 2020
Musée d’Orsay

Tout au long de sa carrière, Edgar Degas a fait de l’Opéra le thème central de ses œuvres. De la salle de répétition à la scène et du foyer aux loges, il dessine et peint aussi bien les artistes que les spectateurs.
Pendant le confinement, je vous invite à revoir, en images, l’exposition que le musée d’Orsay consacrait, jusqu’au 19 janvier 2020, aux liens entre Degas et l’Opéra.

« La Répétition au foyer de la danse » (1873-1875) par Edgar Degas – The Phillips Collection (Washington)

Degas récuse le « sur le vif », et c’est dans l’atelier qu’il peint. Son Opéra, sous l’apparence du réel, n’est donc jamais « exact » .

« Il disait toujours que l’art est une convention, que le mot Art implique la notion d’artifice. » – Paul Valéry  à propos de Degas

« L’Entrée en scène » (1876-1883) par Edgar Degas – National Gallery of Art (Washington)

« On voit comme on veut voir ; c’est faux ; cette fausseté constitue l’art. » – Edgar Degas

Des modèles de sculptures antiques

« Ah! Giotto! Laisse-moi voir Paris, et toi, Paris, laisse-moi voir Giotto! » s’exclame Degas dans un carnet qu’il tient entre 1867 et 1874, signifiant son ambition de devenir le classique de la modernité.
Sous leur apparence de spontanéité, les danseuses au travail et au repos, se massant la cheville ou rajustant leur chausson, retrouvent les poses dynamiques des modèles de sculptures antiques et de maîtres anciens.

« Le secret, c’est de suivre les avis que les maîtres nous donnent par leurs œuvres en faisant autre chose que ce qu’ils ont fait. » – Edgar Degas

La musique

Le père de Degas tenait un salon où se jouait la musique « ancienne » : Bach, Rameau, et Gluck, la grande passion du peintre. En peintre de la vie et du mouvement, Edgar Degas représente aussi les musiciens de l’Opéra.

« Musiciens à l’orchestre » (vers 1870) par Edgar Degas – Fine Arts Museums of San Francisco
« Le Violoncelliste Louis-Marie Pilet » (vers 1868-1869) par Edgar Degas – Musée d’Orsay

De la salle Le Peletier au Palais Garnier

Degas connaîtra deux Opéras à Paris ; celui de la rue Le Peletier, détruit par le feu en 1873, puis le Palais Garnier à partir de 1875. L’Opéra Le Peletier, construit en 1820-1821, remplaçait provisoirement la salle de la rue de Richelieu, démolie en raison de l’assassinat du duc de Berry en 1820. Lorsque Degas commence à y travailler, le théâtre est voué à disparaître.

« La Leçon de danse » (1872) par Edgar Degas – Musée d’Orsay
« La Classe de danse » (1873) par Edgar Degas – National Gallery of Art (Washington)

Monument phare du Second Empire – un régime que Degas détestait – le Palais Garnier déplait à Degas aussi parce qu’il mettait en valeur les commandes passées aux artistes qu’il combattait ou méprisait.

« Danseuse posant chez un photographe » (1874) par Edgar Degas – Musée d’état des Beaux-Arts Pouchkine (Moscou)

Des coulisses à la scène

Après le succès de ses premières scènes d’Opéra, Degas investit le théâtre et, passant de la salle dans les coulisses, peint ses premières classes de danse.

« La Classe de danse » par Edgar Degas – Musée d’Orsay

Après s’être cassées à la barre, les danseuses, sous l’autorité des maîtres de ballet Jules Perrot ou Louis Mérante, entament l’une après l’autre les exercices du milieu, « les jetés, les balancés, les pirouettes, les gargouillades, les entrechats, les fouettés, les ronds de jambe, les assemblées, les pointes… »

« Danseuses » (1884-1885) par Edgar Degas – Musée d’Orsay

Avez-vous le pouvoir de me faire donner par l’Opéra une entrée pour le jour de l’examen de danse ? J’en ai tant fait de ces examens de danse sans les avoir vus, que j’en suis un peu honteux. » – Edgar Degas à Albert Hecht

« Danseuse à l’éventail » (vers 1879) par Edgar Degas – Dallas Museum of Art

Le succès immédiat des œuvres de Degas lui assure une clientèle. Il décline alors ces « produits » ou « articles » qui feront de lui, à son corps défendant, le « peintre des danseuses ».

« Trois danseuses dans les coulisses » (1880-1885) par Edgar Degas – The National Museum of Western Art (Tokyo)

« Ses danseuses sont, comme il le dit lui-même, non point de simples tableaux ou de simples études, mais des méditations sur la danse. » – Mirbeau

« Trois danseuses de ballet » (vers 1878-1880) par Edgar Degas – The Sterling and Francine Clark Art Institute (Williamstown, Massachussets)

Un laboratoire technique

L’Opéra est un laboratoire de l’art de Degas qui renouvelle son approche des médiums, des formats, des points de vue et des éclairages. C’est le seul univers exploré avec toutes les techniques pratiquées au cours de sa vie : l’estampe, la photographie, le pastel, la peinture, sur papier ou sur toile, la sculpture, les éventails.

« Danseuse debout, les mains croisées derrière le dos » (1874) par Edgar Degas – Collection David Lachemann
« Étude de danseuse » (vers 1873) par Edgar Degas – The J. Paul Getty Museum (Los Angeles)

Degas prépare ses tableaux par de nombreux dessins, des petits croquis des carnets aux grands dessins sur calque. Ces dessins ne sont pas toujours utilisés pour un tableau précis mais constituent un  réservoir formel dans lequel puiser.

« Dans une salle de répétition » (1890-1892) par Edgar Degas – National Gallery of collection Widener (Washington)

Les tableaux en long

A partir de 1879, Degas explore un format singulier, celui du double carré, dans des œuvres qu’il nomme « tableaux en long ».

« La Leçon de danse » (vers 1880) par Edgar Degas – The Sterling and Francine Clark Art Institute (Willimastown, Massachussets)

L’élan diagonal qu’il donne à ses compositions suggère à l’œil du spectateur que la course des ballerines se poursuit au-delà du cadre de la toile.

« Danseuses au foyer » (vers 1900-1905) – Collection particulière

Éclairages et points de vue

Les points de vue audacieux qu’adopte Degas renforcent la théâtralité : vues de biais, du dessous, du dessus, loges, scènes, balcons, mais aussi spectateurs et acteurs se révèlent sous un jour particulier.

« Danseuse assise se massant le pied » (1881-1883) par Edgar Degas – Musée d’Orsay
« Danseuse ajustant son chausson » (1885) par Edgar Degas – Dixon Gallery and Gardens (Memphis)
« Ballet » dit aussi « L’Étoile » (1876-1877) par Edgar Degas – Musée d’Orsay

Une orgie de couleurs

En 1899, Degas invite Julie Manet à voir dans son atelier « des orgies de couleurs qu'[il] fai[t] en ce moment », ce qui touche d’autant plus la fille de Berthe Morisot qu’ « il ne montre jamais ce qu’il fait », raconte-elle dans son Journal.

« Danseuses sur la scène » (vers 1889-1894) par Edgar Degas – Musée des Beaux-Arts de Lyon

Au tournant du siècle, Degas se concentre sur le fusain et le pastel, ses deux techniques de prédilection. Avec le pastel, il peut dessiner directement avec la couleur et manier la matière sensuelle sans l’intermédiaire d’un outil.

« Femmes dans une loge » (1885-1890) par Edgar Degas – Glasgow Museums
« Trois danseuses (jupes bleues, corsages rouges) » (vers 1903) par Edgar Degas – Fondation Beyeler (Riehen/Bâle)

Degas reprend les mêmes compositions dans des couleurs différentes, totalement irréelles, où seule comptent la vivacité, l’harmonie ou la stridence visuelles.

« Groupe de danseuses » (vers 1898) par Edgar Degas – National Galleries of Scotland (Édimbourg)

Sources :
– dossier de présentation de l’exposition
– « Regards d’écrivains au musée d’Orsay » (1992) aux Éditions de la Réunion des musées nationaux

« Scène de ballet » (vers 1890) par Edgar Degas – Dixon Gallery and Gardens (Memphis)

Exposition « Degas à l’Opéra »
24 septembre 2019 – 19 janvier 2020
Musée d’Orsay

Pendant la période de confinement, retrouvez le musée d’Orsay sur Internet.

« Portrait d’amis, sur la scène » (1879) par Edgar Degas – Musée d’Orsay

[Mode Révision] 05. La Joconde nue de Chantilly

[Mode Révision] 5ème Jour
« La Joconde nue : le mystère enfin dévoilé » au domaine de Chantilly

Toujours accroupi et sagement confiné, le Scribe poursuit en [Mode Révision] et vous dévoile le mystère de la « Joconde nue ».

Pendant la période de confinement, retrouvez le château de Chantilly sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

Le musée Condé de Chantilly conserve un dessin de grande taille représentant une femme nue à mi-corps adoptant la pose de la célèbre Joconde du Louvre.
L’an dernier, à l’occasion du 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, une exposition inédite était dédiée à cette « Joconde nue », une œuvre méconnue et énigmatique.
Retrouvez Mathieu Deldicque, conservateur du Patrimoine au musée Condé, pour savoir si ce carton est bien de la main de Léonard de Vinci.

Exposition « La Joconde nue : le mystère enfin dévoilé »
Domaine de Chantilly
1er juin – 6 octobre 2019

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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[Mode Révision] 04. Pierre le Grand, un tsar en France

[Mode Révision] 4ème Jour
« Pierre le Grand, un tsar en France. 1717 » au Grand Trianon de Versailles

Notre confinement total se poursuit ; les visites privées du Scribe aussi, en [Mode Révision] !
En mai et juin 1717, le tsar Pierre le Grand séjourne en France. Commémorant le tricentenaire de cette visite diplomatique, le Grand Trianon (Versailles) proposait en 2017 une grande exposition avec près de 150 œuvres, la plupart en provenance du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.

Pendant la période de confinement, retrouvez le château de Versailles sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

Imprévisible et peu familier avec « l’Étiquette » pratiquée à la Cour du roi de France – sans parler de la « distanciation sociale » par temps de Coronavirus – le tsar bouscule le protocole en prenant dans ses bras l’enfant roi, le jeune Louis XV alors âgé de 7 ans.
Redécouvrez l’exposition avec Gwenola Firmin, conservateur en charge des peintures du XVIIIe siècle au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Exposition « Pierre le Grand, un tsar en France. 1717 »
Versailles, Grand Trianon
30 mai – 24 septembre 2017

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
Un numéro vert 0 800 130 000 et une page d’informations ont été mis en place pour répondre 24h/24 et 7j/7 à toutes vos questions sur ce virus.

[Mode Révision] 03. Osiris, mystères engloutis d’Egypte

[Mode Révision] 3ème Jour
« Osiris, mystères engloutis d’Egypte » à l’Institut du Monde Arabe

Avant de proposer des visites filmées d’expositions, l’une de mes premières réalisations a été cette visite audio, reprenant une captation des commentaires de l’archéologue sous-marinier Franck Goddio.

Pendant la période de confinement, retrouvez l’Institut du Monde Arabe sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée

Les « Mystères d’Osiris » étaient une grande cérémonie initiatique – d’une durée de 21 jours –  qui commémorait, perpétuait et renouvelait annuellement l’un des mythes fondateurs de la civilisation égyptienne. 250 objets, retrouvés lors de fouilles sous-marines dirigées par Franck Goddio, ainsi qu’une quarantaine d’œuvres provenant des musées du Caire et d’Alexandrie, ont été exposés en 2015-2016 à l’Institut du Monde Arabe.
Écoutez Franck Goddio dans ce parcours exceptionnel de l’exposition « Osiris, mystères engloutis d’Egypte ».

Exposition « Osiris, mystères engloutis d’Égypte »
8 septembre 2015 – 31 janvier 2016
Institut du Monde Arabe

Pour aller + loin

Depuis 1992, Franck Goddio dirige les prospections et les fouilles sous-marines dans le Portus Magnus d’Alexandrie.
Il m’avait accordé une interview à l’occasion de l’exposition.
Un entretien passionnant avec un homme passionné !

Franck Goddio est le fondateur et le président de l’Institut européen d’archéologie sous-marine, ainsi que de la Far Eastern Foundation for Nautical Archaeology. Il est également le co-fondateur de l’Oxford Centre for Maritime Archaeology de l’Université d’Oxford, un département de recherche spécialisé au sein de la School of Archeology.

 

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
Un numéro vert 0 800 130 000 et une page d’informations ont été mis en place pour répondre 24h/24 et 7j/7 à toutes vos questions sur ce virus.

[Mode Révision] 02. L’Histoire commence en Mésopotamie

[Mode Révision] 2ème Jour
« L’Histoire commence en Mésopotamie » au Louvre-Lens

Comme vous confiné jusqu’à nouvel ordre, le Scribe bascule en [Mode Révision] et propose de redécouvrir les plus belles visites privées diffusées au cours des cinq dernières années.
Aujourd’hui, voyageons en Mésopotamie pour redécouvrir l’exposition exceptionnelle proposée en 2016-2017 par le Louvre-Lens.

Pendant la période de confinement, retrouvez le Louvre-Lens sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

En grec ancien, la Mésopotamie signifie littéralement « le pays entre les fleuves », le Tigre et l’Euphrate. Située pour l’essentiel en Irak actuel, la Mésopotamie antique est le berceau de l’invention de l’écriture, des premières institutions et administrations ou encore des premières villes.
Partez pour un merveilleux voyage avec Ariane Thomas, commissaire de l’exposition et conservatrice des antiquités mésopotamiennes au musée du Louvre.

Exposition « L’Histoire commence en Mésopotamie »
Louvre-Lens
2 novembre 2016 – 23 janvier 2017

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
Un numéro vert 0 800 130 000 et une page d’informations ont été mis en place pour répondre 24h/24 et 7j/7 à toutes vos questions sur ce virus.

[Mode Révision] 01. Un rêve d’Italie au Louvre

[Mode Révision] 1er Jour
« Un rêve d’Italie. La collection du marquis Campana » au Louvre

Accroupi et confiné, le Scribe bascule en [Mode Révision] et vous propose de redécouvrir cette exposition, présentée du 7 novembre 2018 au 18 février 2019 par le Musée du Louvre.

Pendant la période de confinement, retrouvez le musée du Louvre sur Internet.

Un jour confiné… une visite privée…

Constituée pour l’essentiel entre les années 1830 et les années 1850, la collection du marquis Campana a été saisie au terme d’un procès retentissant au cours duquel Giampietro Campana a été accusé de détournement de fonds. Vendue par l’État pontifical, la collection a été dispersée à travers l’Europe.
Suivez Françoise Gaultier et Laurent Haumesser du Musée du Louvre et découvrez cette réunion exceptionnelle, le temps d’une exposition, des principaux chefs-d’œuvre de la collection Campana.

Exposition « Un rêve d’Italie. La collection du marquis Campana »
Musée du Louvre
7 novembre 2018 – 18 février 2019

Depuis le 13 mars, le musée du Louvre a fermé ses portes jusqu’à nouvel ordre. Les autres musées français également. Cette mesure exceptionnelle vise à limiter la propagation du Coronavirus.
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