L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

[Visite privée] Exposition « Promenade loin(g)taine » au château-musée de Nemours

Exposition « Promenade loin(g)taine »
8 octobre 2022 – 5 mars 2023
Château-Musée de Nemours

Au cours du XIXᵉ siècle, Paris ne sera plus l’unique centre artistique en France. En effet, de multiples foyers vont se développer partout sur le territoire, grâce à l’arrivée d’artistes étrangers. L’exposition expose les œuvres d’artistes venus s’installer au fil de la rivière Loing, dans le sud de la Seine-et-Marne ; des artistes qui ont notamment illustré le motif emblématique du pont de Grez.

Jérôme Fourmanoir, directeur du château-musée de Nemours, pour découvrir ces artistes au cours de leur séjour au bord du Loing.

« Le Pont de Grez-sur-Loing » (1899) attribué à Oscar Törnã (1842-1894) – Collection particulière

Le Loing est un affluent de la Seine. À cheval sur trois départements (l’Yonne, le Loiret et la Seine et Marne), elle traverse notamment les communes de Nemours et Grez sur Loing.

« La Tisane » par Fernande Sadler(1869-1949) – Musée de la Mairie de Grez-sur-Loing

Les artistes venus en Seine-et-Marne vont découvrir la ville de Grez-sur-Loing. Situé au sud de Barbizon, en bordure de rivière et de forêt, le village va attirer des centaines d’artistes étrangers à la fin du XIXe siècle, venant ainsi profiter des plaisirs du Loing et des auberges du villages comme l’Hôtel Chevillon.

« Un connaisseur : portrait du peintre Arthur Heseltine (1859-1930) » (1898) par Allan Deacon (1858-1928) – Château-Musée de Nemours
« Portrait du peintre Louis Taylor » (actif fin du XIXe siècle) par Arthur Heseltine (1859-1930) – Château-Musée de Nemours
Études de nus féminins réalisées à l’Académie par Julian Ernest Marché (1864-1932) – Château-Musée de Nemours
« Girl with a distaff » (« Jeune fille à la quenouille ») (1886) par Frank O’Meara (1853-1888) – Collection particulière
« Femme et une barque, vers 1883-1884) par John Lavery (1856-1941) – Collection Lucile Audouy

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

« Matinée d’été à Molde » (1892) par Johannes Grimelund (1842-1917) – Musée Crozatier (Le Puy-en-Velay)

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Consultez le site Internet du château-musée de Nemours

« Ma patronne » (vers 1903) par Louis Welden Hawkins (1849-1910) – Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris – Petit Palais

Exposition « Promenade loin(g)taine »
8 octobre 2022 – 5 mars 2023
Château-Musée de Nemours
Rue Gautier Ier
77140 Nemours

[Visite privée] Chefs-d’œuvre de la chambre du Roi-Soleil au Musée de Picardie

Exposition « De Versailles à Amiens : chefs-d’œuvre de la chambre du Roi-Soleil »
24 septembre 2022 – 26 février 2023
Musée de Picardie (Amiens)

Jusqu’au 26 février 2023, le Musée de Picardie présente un ensemble de six peintures provenant de la chambre du Roi du château de Versailles. Accrochés habituellement à plus de dix mètres du sol, ces tableaux sont présentés à Amiens à portée du regard, et sont visibles ensemble pour la première fois depuis leur restauration.
Ce prêt exceptionnel et inédit vient à Amiens en échange de celui de la série des chasses exotiques, chef-d’œuvre du Musée de Picardie prêté pour l’exposition « Louis XV : passions d’un Roi ».

Découvrez ces chefs-d’oeuvres magnifiquement restaurés en suivant François Séguin, conservateur du patrimoine au Musée de Picardie.

Dans ce lieu emblématique qu’est la chambre du Roi, le souverain met à l’honneur la peinture caravagesque en donnant à Valentin de Boulogne une place prépondérante avec cinq tableaux. Le choix de Valentin n’est pas anodin : aux côtés des grands noms italiens et flamands, il est le seul représentant de l’école française.

« Le tribut de César » par Valentin de Boulogne – Château de Versailles

Le plus italien des Caravagesques français, Valentin de Boulogne (1591-1632), a passé la plus grande partie de sa courte carrière en Italie, de 1614 jusqu’à sa mort tragique en 1632. Considéré par le grand historien de l’art Roberto Longhi comme « le plus énergique et le plus passionné des suiveurs naturalistes de Caravage », Valentin se détache du maître par son style empreint de gravité et de mélancolie.

« Saint Matthieu, évangéliste » par Valentin de Boulogne – Château de Versailles

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

« Saint-Luc, évangéliste » par Valentin de Boulogne – Château de Versailles

Les six tableaux avaient besoin d’une intervention fondamentale sur le support – allant jusqu’au rentoilage – et également sur la couche picturale, comprenant le nettoyage des repeints, l’harmonisation des agrandissements et la réintégration des lacunes. À l’occasion du prêt de « Saint Marc » et de « Saint Matthieu » pour l’exposition « Valentin de Boulogne, réinventer Caravage » en 2017 au Musée du Louvre, il a été décidé de restaurer les deux toiles et d’engager, par la suite, la restauration des quatre autres peintures.

« Saint-Jean, évangéliste » par Valentin de Boulogne – Château de Versailles

Commissariat de l’exposition

Béatrice Sarrazin, conservateur général du patrimoine, chargée des peintures des XVIe et XVIIe siècles au château de Versailles
François Séguin, conservateur du patrimoine des Musées d’Amiens

Détail de « Saint-Marc, évangéliste » par Valentin de Boulogne – Château de Versailles

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Consultez le site Internet du musée de Picardie et celui du château de Versailles.

« Louis XIV, roi de France » par Antoine Coysevox – Château de Versailles

Exposition « De Versailles à Amiens : chefs-d’œuvre de la chambre du Roi-Soleil »
24 septembre 2022 – 26 février 2023
Musée de Picardie
2 rue Puvis de Chavannes
80000 Amiens

Exposition « De Versailles à Amiens : chefs-d’œuvre de la chambre du Roi-Soleil » – Musée de Picardie

[Visite privée] Exposition « Poussin et l’amour » à Lyon

Exposition « Poussin et l’amour »
26 novembre 2022 – 5 mars 2023
Musée des Beaux-Arts de Lyon

Qui sait aujourd’hui que Nicolas Poussin s’est adonné au pur plaisir de peindre, déployant une iconographie des plus licencieuses, et que certains de ses tableaux ont été jugés si érotiques qu’ils ont été mutilés, découpés, voire détruits, dès le XVIIe siècle ?
L’exposition dévoile un Poussin méconnu dont les tableaux déclinent les modalités de la domination de l’Amour sur les hommes et les dieux, mis en scène à travers les mythes de l’antiquité gréco-romaine.

Pour cette visite privée exceptionnelle de plus d’une heure, nous sommes accompagnés par Nicolas Milovanovic, conservateur en chef du Patrimoine au Département des Peintures du Louvre, Mickaël Szanto, maître de conférences à Sorbonne Université et Ludmila Virassamynaïken, conservatrice en chef du Patrimoine, en charge des peintures et sculptures anciennes au musée des Beaux-Arts de Lyon.

« La Mort de Chioné » (vers 1622) par Nicolas Poussin – Musée des Beaux-Arts de Lyon

En organisant cette exposition, le musée des Beaux-Arts de Lyon entend mettre à l’honneur l’acquisition de « La Mort de Chioné » de Nicolas Poussin réalisée en 2016. Le peintre séjourna à plusieurs reprises à Lyon et il fut lié à la ville par un important réseau de relations amicales et commerciales qu’il y développa. C’est ainsi que « La Mort de Chioné » a été peinte pour le soyeux lyonnais Silvio I Reynon lors d’un séjour à Lyon de Poussin, vers 1622.

« L’Inspiration du poète » (vers 1628-1629) par Nicolas Poussin – Musée du Louvre

Dans l’œuvre de Poussin, la thématique amoureuse procède d’une réflexion sur l’origine du geste créateur, sans doute née de sa rencontre avec le poète italien Giambattista Marino (1569-1625), avec lequel il se lie d’amitié. C’est probablement à ses côtés que Poussin apprend combien l’amour est le fondement même de l’invention et que « Les Métamorphoses » d’Ovide constituent une source inépuisable de sujets pour ses tableaux.

« Vénus épiée par deux satyres » (vers 1626) par Nicolas Poussin – The National Gallery (Londres)
« Bacchanale à la joueuse de guitare dit les Andriens » (1626) par Nicolas Poussin – Musée du Louvre

Si Nicolas Poussin est généralement considéré comme un artiste austère, il est également l’auteur d’œuvres sensuelles, voire érotiques, exécutées d’une touche franche et libre. Dès le 17e siècle, certaines ont été vandalisées ou ont subi des repeints de pudeur, destinés à cacher des parties du corps féminin jugées trop provocantes.

Détail de « Renaud et Armide » (vers 1628) par Nicolas Poussin – Dulwich Picture Gallery
« Vénus et Adonis » (vers 1626-1627) par Nicolas Poussin – The Kimbell Museum of Art (Fort Worth)
« Acis et Galatée » (vers 1626) par Nicolas Poussin – National Gallery of Ireland (Dublin)
« Tempête avec Pyrame et Thisbé » (1651) par Nicolas Poussin – Städelmuseum (Francfort-sur-le-Main)

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

« Mars et Vénus » (vers 1625) par Nicolas Poussin – Musée du Louvre

Dans l’œuvre de Nicolas Poussin, la suprématie de l’amour est notamment illustrée par la séduction que Vénus exerce sur Mars, le dieu de la guerre. Ce dernier accepte en effet de se laisser désarmer par la déesse de l’amour pour continuer à profiter de ses charmes.
Cette méditation sur l’amour nourrit l’ultime chef-d’œuvre de Nicolas Poussin, « Apollon amoureux de Daphné », resté inachevé à la mort du peintre.

« Apollon amoureux de Daphné » (vers 1664) par Nicolas Poussin – Musée du Louvre

Commissariat de l’exposition

Nicolas Milovanovic, conservateur en chef du Patrimoine au département des Peintures du musée du Louvre
Mickaël Szanto, maître de conférences à l’Université de la Sorbonne
Ludmila Virassamynaïken, conservatrice en chef du Patrimoine, en charge des peintures et sculptures anciennes au musée des Beaux-Arts de Lyon

Mickaël Szanto, Ludmila Virassamynaïken et Nicolas Milovanovic, commissaires de l’exposition « Poussin et l’amour »

Exposition « Picasso / Poussin / Bacchanales »

Pensée dans la continuité de l’exposition « Poussin et l’amour », une exposition-dossier permet d’interroger la place de l’héritage de Poussin dans la construction de l’imaginaire érotique inspiré de l’antique chez Picasso. En 1944, Picasso exécute une esquisse et une gouache d’après le « Triomphe de Pan » (1636) de Nicolas Poussin. La version de Picasso s’inscrit dans un corpus de créations sur le thème du plaisir et des excès de la fête dionysiaque.

« Le Triomphe de Pan » (1636) par un artiste de l’École française, d’après Nicolas Poussin – Musée du Louvre

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Consultez la page spéciale dédiée à l’exposition sur le site Internet du musée.

« Nymphe et satyre buvant » (vers 1627) par Nicolas Poussin – National Gallery of Ireland (Dublin) et Musée du Prado (Madrid)

Exposition « Poussin et l’amour »
26 novembre 2022 – 5 mars 2023
Musée des Beaux-Arts de Lyon
20 place des Terreaux
69001 Lyon

À droite : « Renaud et Armide » (vers 1628) par Nicolas Poussin – Dulwich Picture Gallery

[2023] Les expositions au(x) Louvre

Article mis à jour le 16 avril 2023

De Paris à Lens en passant par Abu Dhabi, quelles sont les expositions programmées en 2023 par le(s) Louvre ?

Si vous voyez apparaître ce logo  à côté du titre d’une exposition, cliquez pour découvrir mon article sur l’exposition.

Musée du Louvre

« La Transfiguration du Christ » (1480) par Giovanni Bellini (1425/1433 – 1516) – Musée de Capodimonte (Naples)

Exposition « Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte »
7 juin 2023 – janvier 2024
Musée du Louvre

Installé dans une ancienne résidence de chasse des souverains Bourbon, le musée de Capodimonte abrite l’une des plus importantes pinacothèques d’Europe, un cabinet de dessins exceptionnel ainsi qu’un ensemble remarquable de porcelaines.
Une soixantaine de chefs-d’œuvre du musée napolitain sera exposée dans trois lieux différents du Louvre.

« Antéa » ou « Portrait de jeune femme » (vers 1524-1527) de Parmigianino (1503-1540) – Musée Capodimonte (Naples)

Dans la Grande Galerie, trente-trois tableaux du musée de Naples viendront dialoguer avec les collections du Louvre. Cela permettra de découvrir la « Crucifixion » de Masaccio, artiste majeur de la Renaissance florentine mais absent des collections du Louvre, un grand tableau d’histoire de Giovanni Bellini, « La Transfiguration du Christ », dont le Louvre ne possède pas d’équivalent ou encore trois des plus magnifiques tableaux de Parmigianino, dont la célèbre et énigmatique « Antéa ». La confrontation de ces oeuvres avec les Corrège du Louvre promet assurément d’être l’un des moments forts de cette réunion.

Dans la salle de la Chapelle (Aile Sully, 1er étage) seront notamment réunis le « Portrait du pape Paul III Farnèse avec ses neveux » par Titien et le « Portrait de Giulio Clovio » par Greco et l’extraordinaire biscuit de Filippo Tagliolini, « La Chute des Géants ».

Enfin, dans la salle de l’Horloge (Aile Sully, 2e étage) seront exposés « Moïse devant le buisson ardent » » par Raphaël et le Groupe de soldats » par Michel-Ange, préparatoires aux décors du Vatican et aujourd’hui reconnus comme de rares oeuvres autographes. Le carton de la « Madone du divin amour » et celui de « Vénus et l’Amour », oeuvres exécutées dans l’entourage immédiat des deux maîtres, seront également présentés. Ces oeuvres rarissimes viendront dialoguer avec de célèbres cartons conservés au Cabinet des Dessins du Louvre comme la « Sainte Catherine » de Raphaël ou encore le carton de « La Modération » de Giulio Romano.

Notre-Dame de Paris

Exposition « Le trésor de Notre-Dame. Des origines à Viollet-le-Duc »
19 octobre 2023 – 19 février 2024
Musée du Louvre

Au moment où s’achèveront les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le musée du Louvre présentera une exposition consacrée au trésor de Notre-Dame depuis ses origines jusqu’à son renouveau et son épanouissement avec Viollet-le-Duc sous le Second Empire. l’exposition tentera aussi de remonter le temps et de renouer avec l’histoire du trésor avant la Révolution.

Exposition « Claude Gillot »
9 novembre 2023 – 12 février 2024
Musée du Louvre

Dessinateur et graveur, Claude Gillot (1673-1722) tient une grande part de sa réputation à la fantaisie de ses dessins et à la liberté de ses gravures, lui valant de faire figure d’artiste indiscipliné. En réunissant près d’une centaine d’œuvres, l’exposition s’attachera à montrer combien le dessin, dans sa diversité technique, fut le moyen d’expression privilégié de l’artiste, tandis que son œuvre peint est rare, limité à moins d’une dizaine de toiles, non sans poser des questions d’attribution.

Profitez également des derniers jours d’ouverture des expositions 2022 du Louvre.

Exposition « Dessins bolonais du XVIe siècle dans les collections du Louvre » – Musée du Louvre

Exposition « Dessins bolonais du XVIe siècle dans les collections du Louvre »
22 septembre 2022 – 16 janvier 2023
Musée du Louvre

À travers une sélection de 44 feuilles, l’exposition proposée par le département des Arts graphiques du Louvre permet de découvrir, aux côtés d’artistes majeurs, des personnalités restées parfois encore dans l’ombre. + d’informations

Exposition « Les Choses – Une histoire de la nature morte depuis la Préhistoire » – Musée du Louvre

Exposition « Les Choses – Une histoire de la nature morte depuis la Préhistoire »
13 octobre 2022 – 23 janvier 2023
Musée du Louvre

Cette exposition rend hommage à Charles Sterling, grand historien de l’art, en intégrant tout ce qui a renouvelé nos perspectives sur la « nature morte », en histoire de l’art, littérature, philosophie, archéologie, botanique ou écologie. + d’informations

[Visite privée] avec Laurence Bertrand Dorléac > cliquer ici

Exposition « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan » – Musée du Louvre

Exposition « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan »
23 novembre 2022 – 6 mars 2023
Musée du Louvre

Dans la Petite Galerie du Louvre, l’exposition présente un ensemble de plus de 170 œuvres, parmi lesquelles des trésors nationaux ouzbeks jamais montrés en Occident mais restaurés pour l’occasion. + d’informations

Exposition Paysage. Fenêtre sur la nature » au Louvre-Lens

Louvre-Lens

Exposition « Paysage. Fenêtre sur la nature »
29 mars – 24 juillet 2023
Louvre-Lens

Afin de décrypter ce qu’est un paysage, l’exposition plonge aux sources des représentations artistiques et suit l’artiste dans les étapes de son travail, depuis l’esquisse préparatoire jusqu’à l’œuvre achevée . Elle explore ainsi différents types de paysages et de points de vue sur la nature, du petit dessin jusqu’au gigantesque panorama, de la plaine paisible jusqu’aux volcans menaçants, de l’instant éphémère jusqu’à la vision d’éternité, de la figuration jusqu’à l’abstraction. + d’informations

Exposition « Les animaux fantastiques »
27 septembre 2023 – 15 janvier 2024
Louvre-Lens

Les animaux fantastiques tiennent une place discrète mais constante dans nos imaginaires contemporains, comme en témoigne leur présence dans des œuvres aussi différentes que « Harry Potter » ou « Game of Thrones ». L’exposition interroge l’origine et les fonctions de ces créatures ambiguës, tour à tour images de la terreur et de l’attirance qu’inspire le divin, le transcendant et l’inconnu, ou expression de notre inconscient camouflé, incarnations de nos angoisses ou de notre nostalgie pour le merveilleux. + d’informations

Exposition « Champollion, La voie des hiéroglyphes » – Louvre-Lens

Profitez des derniers jours de l’exposition sur Champollion.

Exposition « Champollion, La voie des hiéroglyphes »
28 septembre 2022 – 16 janvier 2023
Louvre-Lens

À l’occasion du 200e anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes, et pour célébrer son 10e anniversaire, le Louvre-Lens organise une grande exposition dédiée à Jean-François Champollion. + d’informations

 [Visite privée] avec Vincent Rondot > cliquer ici

Dôme du Louvre Abu Dhabi – © Travelvlogus, Travel To The World / Wikimedia Commons

Louvre Abu Dhabi

Exposition «Bollywood Superstars : histoire d’un cinéma indien »
Prochainement au Louvre Abu-Dhabi

Présentant des extraits d’une quarantaine de films et plus de 80 œuvres d’art, l’exposition se penchera sur les origines diverses du cinéma indien. Du traditionnel théâtre d’ombre du 19ème siècle aux dieux de l’écran du 21ème siècle, en passant par le cinéma muet, l’exposition explore la richesse de la tradition indienne de fabrication des images, l’influence qu’exercent sur elle des arts populaires tels que le conte, la danse et le théâtre, ainsi que les relations étroites qu’elle entretient avec la mythologie et la religion. + d’informations

En attendant, profitez des derniers jours de l’exposition sur l’impressionnisme.

Exposition « Impressionnisme : la modernité en mouvements »
12 octobre 2022 – 5 février 2023
Louvre Abu Dhabi

Organisée en partenariat avec le musée d’Orsay, l’exposition invite à redécouvrir plus de 150 chefs-d’œuvre dans l’une des plus importantes rétrospectives organisées en dehors de la France, avec les tableaux de Manet à Degas, en passant par Monet, Pissarro, Renoir et Cézanne. + d’informations

À très bientôt au(x) Louvre !

Louvre-Lens

[Entretien] Nicolas Milovanovic, conservateur en chef du patrimoine au Musée du Louvre

Nicolas Milovanovic, conservateur en chef du patrimoine au département des Peintures du musée du Louvre, répond aux questions de Nicolas Bousser et Antoine Lavastre pour le web-magazine Coupe-File Art. Il évoque son parcours, ses projets, ainsi que le métier de conservateur du Patrimoine.

Un moment privilégié que je suis très heureux de pouvoir partager avec vous.

« Si vous y croyez vraiment, si vous êtes convaincu, si vous vous accrochez, si vous êtes obstiné, vous y arriverez ! » – Nicolas Milovanovic

Nicolas Bousser et Antoine Lavastre du web-magazine Coupe-File Art avec Nicolas Milovanovic

Prochainement, vous pourrez retrouver Nicolas Milovanovic dans une web-série réalisée au cœur des collections du musée du Louvre pour le web-magazine Coupe-File Art et pour mon Blog.

Image de la web-série réalisée pour le web-magazine Coupe-File Art et pour mon Blog

Nicolas Milovanovic est l’un des co-commissaires, avec Ludmila Virassamynaïken et Mickaël Szanto, de l’exposition « Poussin et l’amour » proposée du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023 par le musée des Beaux-Arts de Lyon.

Un entretien à lire

Retrouvez la transcription de cet entretien sur le site du web-magazine Coupe-File Art.

Nicolas Bousser et Antoine Lavastre du web-magazine Coupe-File Art avec Nicolas Milovanovic

[Visite privée] Exposition « Louis XV : passions d’un roi » au château de Versailles

Exposition « Louis XV : passions d’un roi »
18 octobre 2022 – 19 février 2023
Château de Versailles

Le château de Versailles consacre, pour la première fois, une grande exposition au roi Louis XV à l’occasion du tricentenaire du retour de la Cour à Versailles. Avec des prêts d’œuvres provenant de collections du monde entier, pour beaucoup inédites ou jamais présentées en France, cette exposition spectaculaire propose un éclairage nouveau sur un personnage historique dont le règne et la personnalité demeurent encore méconnus.

Pour cette visite privée exceptionnelle, vous êtes accompagnés par Hélène Delalex, conservatrice du patrimoine et Yves Carlier, conservateur général du patrimoine au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Couronne de Louis XV (1722) par Augustin Duflos – Musée du Louvre
Détail de « Madame de Ventadour avec le roi Louis XIV et ses héritiers » (vers 1715) attribué à Nicolas de Largillière (1656-1746) et atelier – The Wallace Collection (Londres)

La première partie de l’exposition est consacrée à l’homme privé et revient sur l’enfance du Roi, son éducation, son entourage et sa famille. Elle permet de mieux comprendre comment s’est forgée la personnalité du monarque surnommé le « Bien-Aimé ». De nature timide et mélancolique, Louis XV préfère l’intimité des appartements privés à la vie publique et s’entoure d’un cercle restreint de femmes et d’hommes auxquels il voue toute sa confiance. Homme profondément croyant, il a paradoxalement maintenu tout au long de sa vie des relations avec des favorites qui ont, pour certaines – madame de Pompadour notamment –, exercé une influence majeure sur le Roi.

« Un lion d’Afrique combattu par des Dogues » (1757) par Jean-Jacques Bachelier – Musées d’Amiens

La deuxième partie, dédiée aux passions du roi, permet d’évoquer ses passions personnelles au premier rang desquelles, les sciences, les livres, la botanique, la chasse mais aussi le goût pour les bâtiments. Il fait de Trianon un jardin d’expérimentations botaniques et commande des objets scientifiques à la pointe de la technologie.

Commode de la chambre de Louis XV à Versailles (1739) par Antoine-Robert Gaudreaus (vers 1682-1746) et Jacques Caffieri (1678-1755) – The Wallace Collection (Londres)

Enfin, la dernière partie intitulée Louis XV et les arts de son temps, met en valeur le style indissociable de son règne tout en montrant l’univers dans lequel il évoluait au quotidien. Des chefs-d’œuvres insignes qui entouraient le Roi et ses proches dans leur vie quotidienne sont présentés en fi ode parcours.

Exposition « Louis XV : passions d’un roi » – Château de Versailles

Commissariat de l’exposition

Yves Carlier, conservateur général du patrimoine, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Hélène Delalex, conservatrice du patrimoine, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

« Madame de Pompadour en Amitié » (1753) par Jean-Baptiste Pigalle – Musée du Louvre

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Consultez la page spéciale sur le site Internet du château de Versailles.

Exposition « Louis XV : passions d’un roi » – Château de Versailles

Exposition « Louis XV : passions d’un roi »
18 octobre 2022 – 19 février 2023
Château de Versailles
Place d’Armes
78000 Versailles

Détail de « Madame de Pompadour à son métier à broder » par François-Hubert Drouais – The National Gallery (Londres)

[Visite privée] Exposition « Afghanistan, ombres et légendes » au musée Guimet

Exposition « Afghanistan, ombres et légendes »
26 octobre 2022 – 6 février 2023
Musée national des arts asiatiques – Guimet (Paris)

À l’occasion du centenaire de la Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA), le musée Guimet propose une exposition consacrée aux découvertes archéologiques et aux relations entre la France et l’Afghanistan. Grâce aux partages des objets issus des fouilles, se sont constituées à Paris les collections afghanes les plus belles d’Occident.

Pour cette visite privée, vous êtes guidés par Nicolas Engel, conservateur des collections Afghanistan-Pakistan du musée Guimet à Paris.

« Tête féminine » (3e-4e siècle) – Afghanistan – MNAAG
« Voyage à Paris des souverains d’Afghanistan : le roi Amanullah, la reine Soraya et le président Gaston Doumergue » en février 1928 – Archives MNAAG
Exposition « Afghanistan, ombres et légendes » – MNAAG

La création de la DAFA en 1922 a initié les premières recherches archéologiques dans un jeune État indépendant, alors en quête de modernité. Pendant les années 1945-1982, la volonté afghane en matière de maîtrise de son patrimoine et de son identité nationale permet une installation en permanence de la DAFA à Kaboul.

La période de conflits de 1979 à 2001 est marquée par l’arrêt des recherches archéologiques sur le terrain, le départ de la DAFA de Kaboul en 1982, les pillages et la destruction du musée de Kaboul.

À partir de 2003, les recherches reprennent, avec la réouverture de la DAFA à Kaboul et le retour ponctuel d’autres missions archéologiques étrangères.

La prise de Kaboul par les Talibans, le 15 août 2021, signe la chute du gouvernement et le départ des institutions patrimoniales, dont la DAFA relocalisée à Paris, ainsi que le retour d’une chape de plomb pesant sur l’ensemble de la société afghane. Aujourd’hui, bon nombre d’acteurs patrimoniaux et d’ambassades occidentales restent dans l’expectative.

« Avalokiteshvara » (7e-8e siècle) – Khair Khane (Afghanistan) – MNAAG
Main d’un Bouddha colossal (5e-6e siècle) et fragment de main monumentale (6e-7e siècle) – Bamiyan (Afghanistan) – MNAAG
Exposition « Afghanistan, ombres et légendes » – MNAAG
Gobelet, épisodes de l’enlèvement d’Europe, et de Ganymède et l’aigle (1er-2e siècle) – Begram (Afghanistan) – MNAAG
Pesons de balance en forme de buste de Mercure et d’Athéna (1er-2e siècle) – Begram (Afghanistan) – MNAAG
« Bouddha en posture de délassement royal » (fin du 7e siècle) – Fondukistan (Afghanistan) – MNAAG

Commissariat de l’exposition

Nicolas Engel, conservateur des collections Afghanistan – Pakistan, MNAAG
Sophie Makariou, commissaire générale, conservatrice générale du patrimoine

Exposition « Afghanistan, ombres et légendes » – MNAAG

En savoir +

Consultez la page spéciale sur le site Internet du musée.

Fiches photographiques : démontage des stucs – Photographies de la mission Daniel Schlumberger (1949) – Lashkari Bazar (Afghanistan)- MNAAG

Exposition « Afghanistan, ombres et légendes »
26 octobre 2022 – 6 février 2023
Musée national des arts asiatiques – Guimet
6, place d’Iéna
75116 Paris

Deux rois serpents (naga) (fin du 7e siècle) – Fondukistan (Afghanistan) – MNAAG

[Visite privée] Exposition « Toulouse 1300-1400 » au musée de Cluny

Exposition « Toulouse 1300 – 1400. L’éclat d’un gothique méridional »
18 octobre 2022 – 22 janvier 2023
Musée de Cluny – musée national du Moyen Âge (Paris)

Réouvert depuis mai 2022, le musée de Cluny propose aujourd’hui une exposition rassemblant plus de 80 œuvres témoignant de la richesse de la création toulousaine au XIVe siècle, autant que du va-et-vient d’influences entre Toulouse, Avignon et les vallées pyrénéennes.
À cette période, Toulouse fait partie des plus grandes villes de France avec Paris, Lyon, Orléans, Rouen… La cité languedocienne connaît une forme d’apogée durant la première moitié du XIVe siècle. Rattachée au royaume de France depuis 1271, la ville a gardé sa personnalité, tout en se développant économiquement.

Pour cette visite privée, laissez-vous guider par Béatrice de Chancel-Bardelot, conservatrice générale du patrimoine au musée de Cluny.

« Vierge à l’Enfant » dite « Notre-Dame de Bonne-Nouvelle – Musée des Augustin (Toulouse)

L’organisation de la ville et le mode de vie à Toulouse sont évoqués dans la première partie de l’exposition, donnant un aperçu de la céramique de la table toulousaine, ou, à travers des épitaphes, de la diversité des Toulousains du XIVe siècle.

Jean Tissendier en donateur – Musée des Augustins (Toulouse)

La deuxième partie de l’exposition est introduite par la figure du commanditaire des statues de la chapelle de Rieux, le franciscain Jean Tissendier. Ces œuvres sont parmi les plus belles sculptures polychromées du XIVe siècle, à l’échelle de la France et même de l’Europe.

Missel de Jean Tissendier (vers 1319) – Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine – Périgord (Toulouse)

Une quinzaine de manuscrits et feuillets enluminés permet d’évoquer la miniature toulousaine. Ces pages colorées témoignent de l’originalité des enlumineurs toulousains, influencés par les modèles parisiens, mais aussi par l’art des peintres catalans ou de leurs confrères italiens.

Triptyque de Saint-Sulpice-la-Pointe (vers 1300) – Musée de Cluny – musée national du Moyen Âge

C’est le va-et-vient d’influences, entre Toulouse, Avignon et les vallées pyrénéennes qui est évoqué dans la troisième section, où prennent également place de l’orfèvrerie, pièces en argent au poinçon de la ville de Toulouse.

« Panneau de la Crucifixion » par Juan Oliver – Museo diocesano (Pampelune)

Commissariat de l’exposition

Béatrice de Chancel-Bardelot, conservatrice générale au musée de Cluny
Charlotte Riou, conservatrice au musée des Augustins à Toulouse

En savoir +

Consultez le site Internet du musée de Cluny.

Exposition « Toulouse 1300 – 1400. L’éclat d’un gothique méridional »
18 octobre 2022 – 22 janvier 2023
Musée de Cluny – musée national du Moyen Âge
28 Rue du Sommerard
75005 Paris

Saint Jean l’Evangéliste – Musée des Augustins (Toulouse)

[Exposition] « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan » au musée du Louvre

Exposition « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan »
23 novembre 2022 – 6 mars 2023
Petite Galerie du Musée du Louvre

Dans la Petite Galerie du Louvre, l’exposition invite à un voyage en Ouzbékistan, état d’Asie centrale de 33 millions d’habitants, à la découverte de dix-neuf siècles de son histoire. Elle présente un ensemble de plus de 170 œuvres, parmi lesquelles des trésors nationaux ouzbeks jamais montrés en Occident mais restaurés pour l’occasion, et propose une immersion totale entre Samarcande et Boukhara grâce à des projections sur deux écrans géants.

Gengis Khan, Tamerlan, Marco Polo, autant de noms légendaires qui continuent à vivre dans nos imaginaires. Pourtant, l’Ouzbékistan reste largement méconnu. Le pays est entouré par le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Afghanistan et le Turkménistan, dans une région qui a fasciné Alexandre le Grand et les khalifes de Bagdad.

Tête de guerrier (1° siècle ap. J.-C.) – Khalchayan (Ouzbékistan) – Musée national des Arts d’Ouzbékistan (Tachkent)
Tête de guerrier (1° siècle ap. J.-C.) – Khalchayan (Ouzbékistan) – Musée national des Arts d’Ouzbékistan (Tachkent)

Le temps des états-Oasis et des royaumes

La naissance de la route de la soie, réseau de routes caravanières empruntées pour relier l’Extrême-Orient à la Méditerranée, est mentionnée par les sources chinoises dès le IIe siècle avant notre ère. À cette période se forment les États-Oasis d’Asie centrale.

Haut-relief à double registre représentant des adorants (2º-3° siècle ap. J.-C.) – ancienne Termez (Ouzbékistan) – Musée archéologique (Termez)

Le bouddhisme se développe dès le Ier siècle de notre ère.
Les parures et bijoux en or rendent compte de l’opulence qui caractérisait ces carrefours d’échanges commerciaux.

Les royaumes du milieu et l’apogée d’un art de cour

La fin du IIIe siècle voit se développer le commerce, avec l’enrichissement des royaumes sogdiens – au centre de l’Ouzbékistan actuel – dits « du milieu » car situés entre la Chine et la Méditerranée. L’art de cour atteint son apogée à partir du IVe siècle.

Personnage royal à dos d’éléphant combattant des fauves (vers 730) – Varakhsha (Ouzbékistan) – Musée national des Arts d’Ouzbékistan (Tachkent)

Les monumentales peintures murales des résidences princières de Varakhsha – à l’ouest de Boukhara – sont exceptionnellement mises à l’honneur grâce aux prêts du Musée des Beaux-Arts de Tachkent.

Personnage nimbé tenant une écharpe au-dessus de sa tête 3(° quart du 8º siècle,) – Varakhsha (Ouzbékistan) – Musée national d’Histoire, d’architecture et d’art (Samarcande)

Un autre ensemble du début du VIIIe siècle nous transporte à Samarcande. Des statues en terre crue et de la vaisselle précieuse, notamment en argent, rendent compte de l’apogée de cet art de cour.

Buste de Weshparkar (Mahadeva) (7° siècle) – Kuva (Ouzbékistan) – Musée national des Arts d’Ouzbékistan (Tachkent)
Bouteille (10º-12° siècle) – Paykend (Ouzbékistan) – Musée historique de Paykend (Boukhara)

Instauration d’un pouvoir islamique et islamisation culturelle

À partir du début du VIIIe siècle, l’Islam s’impose en Asie centrale, entraînant une islamisation politique et culturelle progressive. Véritables lieux de rayonnement intellectuel dès le Xe siècle, certaines villes deviennent des foyers de développement et diffusion culturelle et scientifique.

Fragment provenant d’un bandeau décoratif avec scènes de chasse et épigraphie (fin 12° – début 13e siècle) – Afrasiab (Ouzbékistan) – Centre national d’archéologie (Samarcande)

D’Avicenne à Gengis Khan

La période entre le XIe et le XIIe siècle est marquée par le règne sur ce territoire de la tribu turque des Qarakhanides, originaire de la région de Kashgar. Cette culture islamique intègre aux sources arabe et persane, une culture nomade asiatique et impose aussi la langue turque, aux côtés de l’arabe et du persan.

« Devisement du monde » et autres textes, folios 2 v° et 3 p° (vers 1410-1412), enluminé principalement par le Maître de la Mazarine et le Maître d’Egerton – BnF (Paris)

L’invasion de Gengis Khan renforce cette identité régionale est-asiatique. Cette période est illustrée par le prêt exceptionnel de manuscrits, comme le fameux « Livre des Merveilles » de la Bibliothèque nationale de France, qui nous plonge dans le voyage de Marco Polo dans cette Asie centrale et en Chine au XIIIe siècle.

Représentation de la constellation de Céphée – Les figures des étoiles fixes (Suwar alkawakib althabita) de ‘Abd al-Rahman al-Sufi (903-986)- Samarcande (Ouzbékistan) vers 1430-1440 – BnF (Paris)

Le temps des Grands empires : les Timurides et les Shaybanides

Cette section de l’exposition permet d’évoquer la figure de Tamerlan, fondateur de la dynastie des Timurides. La renaissance artistique est visible grâce à la peinture de manuscrits ou la porte du Gour-e mir qui est exposée pour la première fois en dehors d’Ouzbékistan.

Peinture des Ambassadeurs (milieu du 7e siècle) – Afrasiab (Ouzbékistan) – Musée historique de Samarcan

La peinture des Ambassadeurs

Le visiteur est ensuite invité à poursuivre son parcours dans les salles du département des Arts de l’Islam pour découvrir notamment la peinture dite « des Ambassadeurs », chef-d’œuvre du Musée archéologique d’Afrasian de Samarcande, qui permet d’évoquer les échanges économiques, culturels, technologiques, artistiques et religieux dans la région.

Détail de la peinture des Ambassadeurs (milieu du 7e siècle) – Afrasiab (Ouzbékistan) – Musée historique de Samarcan

Commissariat de l’exposition

Commissariat général : Yannick Lintz, présidente du musée des Arts asiatiques – Guimet
Commissariat scientifique : Rocco Rante, archéologue au département des Arts de l’Islam du musée du Louvre

Gourde (Mustakhara) (10-12° siècle ) – Samarcande (Ouzbékistan) – Musée national d’Histoire d’Ouzbékistan (Tachkent)

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Consultez le site Internet du musée du Louvre.

Suaire de saint Josse Proche-Orient ou autre (vers 970) – Musée du Louvre

Exposition « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan »
23 novembre 2022 – 6 mars 2023
Petite Galerie du Musée du Louvre

[Visite privée] « L’amour en scène ! François Boucher » à Tours

Exposition « L’Amour en scène ! François Boucher, du théâtre à l’opéra »
5 novembre 2022 – 30 janvier 2023
Musée des Beaux-Arts de Tours

Le musée des Beaux-arts de Tours met en lumière un pan méconnu de la carrière de François Boucher (1703-1770) : sa passion pour le théâtre et l’opéra ! La série des quatre tableaux de l’histoire de Sylvie et Aminte est réunie pour la première fois depuis le 18ᵉ siècle, grâce aux prêts exceptionnels de la Banque nationale de France.

Laissez-vous guider par Jessica Degain, conservatrice du patrimoine chargée des collections 17e, 18e et 19e siècles du musée des Beaux-arts de Tours.

« François Boucher, peintre (1704-1770), représenté en 1760 » par Alexandre Roslin (1718-1793) – Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon

Au lendemain de la disparition de Louis XIV en 1715, la société française, en quête de plaisirs et de légèreté, s’éprend follement de théâtre et d’opéra. Aux côtés d’un théâtre de Cour réservé à l’aristocratie, le théâtre de ville connaît un essor sans précédent à l’Académie royale de musique (Opéra de Paris), au Théâtre-Français et Italien, et à l’Opéra-Comique.

« Apollon révélant sa divinité à la bergère Issé » de François Boucher – Musée des Beaux-arts de Tours
Détail de « Sylvie libérée par Aminte » (1755) par François Boucher – Banque de France

Renommé pour ses tableaux mythologiques et de pastorales, François Boucher a largement contribué aux arts de la scène. Sa production reste cependant encore assez confidentielle, alors même qu’il œuvra à près d’une centaine de spectacles, dont 64 à l’Opéra de Paris. Qu’il conçoive ou supervise les costumes ou décors, volontiers bucoliques et merveilleux, aucun autre peintre de son temps ne fut autant investi dans le monde théâtral.

« Aminte revenant à la vie dans les bras de Sylvie » (1756) par François Boucher – Musée des Beaux-arts de Tours

Point central de l’exposition, les tableaux du musée de Tours témoignent de ses liens privilégiés avec Madame de Pompadour, favorite de Louis XV, et de leur amour commun de la scène. Faisant revivre les opéras baroques d’Issé et de Silvie, l’exposition propose également de redécouvrir quelques-unes des autres créations théâtrales de Boucher, et la manière dont l’artiste continue à inspirer les créateurs d’aujourd’hui.

Robe réalisée par Sami Nouri (né en 1996) – Musée des Beaux-arts de Tours

A l’occasion de l’exposition, le styliste et couturier Sami Nouri a créé une robe en lien avec les tableaux de François Boucher. S’inspirant des paniers, corsets et soieries des robes à la française du 18e siècle, il en livre une vision contemporaine très personnelle.

Commissariat de l’exposition

Jessica Degain, conservatrice du patrimoine chargée des collections 17e, 18e et 19e siècles du musée des Beaux-arts de Tours
Guillaume Kazerouni, conservateur, chargé des collections anciennes (peintures et dessins) du musée des Beaux-arts de Rennes

Détail de « Sylvie soulageant Phillis d’une piqûre d’abeille » (1755) par François Boucher – Banque de France

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Consultez le site Internet du musée des Beaux-Arts de Tours.

« Les deux nymphes » (1892) par Berthe Morisot d’après « Apollon révélant sa divinité à la bergère Issé » de François Boucher – Musée Marmottan (Paris)

Exposition « L’Amour en scène ! François Boucher, du théâtre à l’opéra »
5 novembre 2022 – 30 janvier 2023
Musée des Beaux-Arts de Tours
18 place François-Sicard
37000 Tours

Détail de « Sylvie fuyant le loup qu’elle a blessé » (1756) par François Boucher – Musée des Beaux-arts de Tours

[Visite privée] Exposition « Caravage. Un coup de fouet » à Rouen

Exposition « Caravage. Un coup de fouet »
28 octobre 2022 – 27 février 2023
Musée des Beaux-Arts de Rouen

Le musée des Beaux-Arts de Rouen conserve depuis 1955 « La Flagellation du Christ à la colonne » peinte par Caravage vers 1606-1607 lors de son premier séjour à Naples. Acquise sur le marché de l’art sous une attribution à Mattia Preti, l’oeuvre est rendue au maître peu après par Roberto Longhi. Elle est reconnue depuis comme l’un des chefs-d’oeuvre du peintre.
Alors que le musée de Capodimonte de Naples consent le prêt exceptionnel de l’autre tableau de l’artiste peint à Naples sur le même sujet, le musée des Beaux-Arts de Rouen invite à réétudier ces deux oeuvres en s’attachant à leur traitement du thème.

Visitez l’exposition avec Diederik Bakhuÿs, historien de l’art et conservateur des peintures des XVIIIe et XIXe au musée des Beaux-Arts de Rouen.

« La Flagellation du Christ à la colonne » (vers 1607) par Caravage – Musée des Beaux-Arts de Rouen

L’exposition s’attache en particulier à l’originalité dont Caravage fait preuve dans le traitement du sujet de « La Flagellation ». La comparaison avec le tableau du musée de Capodimonte, exécutée à une date voisine, s’impose d’elle-même, mais l’approche est bien différente.

À gauche : « La Flagellation du Christ » par Caravage – Musée de Capodimonte (Naples)

Dans ce grand tableau d’autel peint pour l’église San Domenico Maggiore, l’artiste s’inspire de la célèbre « Flagellation » de Sebastiano del Piombo, peinte pour la chapelle Borgherini à San Pietro in Montorio (Rome).

Détail de « La Flagellation du Christ » par Caravage – Musée de Capodimonte (Naples)

L’exposition présente aussi quelques tableaux et sculptures qui permettent de mieux comprendre ce qui est en jeu dans ces deux manières différentes de représenter ce thème très spécifique de l’iconographie de la Passion.

« Christ attaché à la colonne » (début XVII° siècle), attribué à Louis Finson (1580-1617) – Palais des Beaux-Arts de Lille
« La Flagellation du Christ » par François du Quesnoy (1597-1643) pour le Christ et attribué à Alessandro Algardi, dit l’Algarde (1598-1654) pour les flagellateurs – Cathédrale Notre-Dame des Doms (Avignon)
« La Flagellation du Christ » (1532) par Baccio Bandinelli – Musée des Beaux-Arts d’Orléans

Commissariat de l’exposition

Diederick Bakhuys, conservateur des peintures des XVIIIe et XIXe au musée des Beaux-Arts de Rouen
Francesca Cappelletti, directrice de la galerie Borghèse (Rome)

« Christ à la colonne » (vers 1600) – Milan (pour le travail de la pierre) et Paris (pour le socle) – Musée du Louvre

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Consultez le site Internet du musée des Beaux-Arts de Rouen.

Détail de « La Flagellation du Christ à la colonne » (vers 1607) par Caravage – Musée des Beaux-Arts de Rouen

Exposition « Caravage. Un coup de fouet »
28 octobre 2022 – 27 février 2023
Musée des Beaux-Arts de Rouen
Esplanade Marcel Duchamp
76000 Rouen

[Visite privée] « À la recherche des hiéroglyphes oubliés » au musée des Beaux-Arts de Lyon

Exposition « À la recherche des hiéroglyphes oubliés. Jean-François Champollion – François Artaud »
1er octobre – 31 décembre 2022
Musée des Beaux-Arts de Lyon

Le musée des Beaux-Arts de Lyon s’associe à la célébration du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes à travers la relation scientifique et amicale qu’entretinrent pendant plus de vingt ans le premier directeur du musée de Lyon, François Artaud (1767-1838), et Jean-François Champollion (1790-1832).

Pour cette visite, vous êtes guidés par Geneviève Galliano, conservateur en chef du patrimoine du département des Antiquités et Véronique Gay, attachée principale de conservation du patrimoine au musée des Beaux-Arts de Lyon.

François Artaud (1813) par Clémence Sophie de Sermézy (1767-1850) – Musée des Beaux-Arts de Lyon
Maquette préparatoire à la statue de Jean-François Champollion (vers 1866) par Auguste Bartholdi (1834-1904) – Musée Bartholdi (Colmar)

La découverte de Jean-François Champollion est le fruit de longues années d’un travail acharné, constamment soutenu par son frère aîné, Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778-1867). C’est d’abord avec ce dernier que François Artaud lie connaissance en 1808. Pendant plus de vingt ans, les deux hommes entretiennent une relation professionnelle des plus cordiales, à laquelle Jean-François est très tôt associé. Artaud est donc le témoin privilégié des deux décennies capitales de la vie de Jean-François Champollion, depuis ses recherches pour trouver la clé du système hiéroglyphique jusqu’à la consécration de son voyage en Égypte. Il lui apporte plusieurs fois son concours, participant ainsi modestement à la grande aventure de la naissance de l’égyptologie.

Reproduction en réduction de la Pierre de Rosette (1905) – Musée des Beaux-Arts de Lyon
Détail de la cuve du cercueil de Padikhonsou par François Artaud ou un élève de l’École des Beaux-Arts de Lyon – Bibliothèque nationale de France
Détail de la cuve du cercueil de Nayeftjaouroudj, huissier du domaine d’Amon (780-525 av. J.-C.) – Musée des Confluences (Lyon)
Exposition « À la recherche des hiéroglyphes oubliés. Jean-François Champollion – François Artaud »

L’exposition présente au public quelque 145 antiquités égyptiennes (figurines, stèles, papyrus, cercueils peints, etc.), des ouvrages, des archives inédites de Champollion commentant des inscriptions du musée pour son ami Artaud, des lettres de la correspondance entre les deux hommes.

Tête de dignitaire – Égypte (1963-1786 av. J.-C.) – Musée des Beaux-Arts de Lyon

Commissariat de l’exposition

Geneviève Galliano, conservateur en chef du patrimoine du département des Antiquités au musée des Beaux-Arts de Lyon.
Véronique Gay, attachée principale de conservation du patrimoine au musée des Beaux-Arts de Lyon.

Vases canopes de Padihor, général d’armée – Saqqarah ? (780-525 av. J.-C.) – Musée des Beaux-Arts de Lyon

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Consultez la page spéciale sur le site Internet du musée

Exposition « À la recherche des hiéroglyphes oubliés. Jean-François Champollion – François Artaud »
1er octobre – 31 décembre 2022
Musée des Beaux-Arts de Lyon
20 place des Terreaux
69001 Lyon

[Visite privée] Exposition « Marcel Proust. La fabrique de l’œuvre » à la BnF

Exposition « Marcel Proust. La fabrique de l’œuvre »
11 octobre 2022 – 22 janvier 2023
Bibliothèque nationale de France
Site François-Mitterrand

Comment Marcel Proust a-t-il composé « À la recherche du temps perdu » ?
Comment cette œuvre a-t-elle été imaginée et fabriquée, y compris après la mort de l’écrivain en 1922 ?
L’exposition raconte l’histoire de ce chef-d’œuvre de la littérature en s’appuyant sur les résultats de la recherche proustienne des dernières décennies.

Pour célébrer le 100ème anniversaire de la disparition de Marcel Proust le 18 novembre 1922, la Bibliothèque nationale de France permet aux visiteurs de découvrir gratuitement l’exposition consacrée à la fabrique d’ « À la recherche du temps perdu » au cours de la journée du 18 novembre 2022.

À l’occasion de cet anniversaire, je vous propose de découvrir l’exposition grâce à Guillaume Fau, conservateur en chef, chef du service des Manuscrits modernes et contemporains au département des Manuscrits de la BnF.

« Portrait de Marcel Proust » (1892) par Jacques-Émile Blanche (1861-1942) – Musée d’Orsay

L’exposition propose de découvrir près de 370 documents – manuscrits, tableaux, photographies, objets, costumes –, issus de l’exceptionnel fonds Proust de la Bibliothèque et d’autres collections publiques ou privées.

« Longtemps, je me suis couché de bonne heure »

La célèbre première phrase du roman est conçue entre 1909 et 1913, modifiée par Proust au fil des projets. Une première mise en scène du souvenir apparaît et se fixe dans les cahiers de brouillon du « Contre Sainte-Beuve ». Elle est remplacée sur la dactylographie par la version destinée au « Temps perdu ». C’est en la corrigeant que Proust trouve le fameux : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure ». Pourtant, sur le premier placard d’imprimerie de « Du côté de chez Swann », la phrase est barrée. Proust la récrira dans la marge.

« Combray » dans « Du côté de chez Swann » par Marcel Proust – Premiers placards corrigés (placard 1) – Imprimerie Colin, Mayenne, 31 mars-11 juin 1913 – BnF, département des Manuscrits
« Sodome et Gomorrhe II » (1921) par Marcel Proust – Dactylographie corrigée – BnF, département des Manuscrits
Paperoles du fonds Proust – BnF, département des Manuscrits

Le parcours de l’exposition met en lumière l’histoire éditoriale, du refus de « Du côté de chez Swann » par les éditions de la NRF, alors que Gaston Gallimard deviendra dès le deuxième tome l’éditeur indissociable du nom de Proust, à la construction de la postérité de l’œuvre, sans oublier la consécration par le prix Goncourt en 1919.

Manteau (entre 1910 et 1920) par Mariano Fortuny – Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris
« Le comte Robert de Montesquiou » (1897) par Giovanni Boldini (1842-1931) – Musée d’Orsay

À l’automne de 1922, Marcel Proust, déjà très affaibli par un asthme chronique, contracte une pneumonie et refuse tous les soins. Il s’éteint le 18 novembre. La nuit précédente, il dictait encore à Céleste Albaret des ajoutages pour la mort de Bergotte, évoquait l’ « incroyable frivolité des mourants ». Publiée dans La NRF du 1er décembre, quelques jours après sa mort, l’annonce du plan qu’il prévoyait pour la suite et la fin d’À la recherche du temps perdu montre qu’il aura tenu, jusqu’au bout, à la « construction » de son œuvre.

« Marcel Proust sur la terrasse du musée du Jeu de Paume » (entre le 18 et le 24 mai 1921) – Collection particulière

Commissariat de l’exposition

Antoine Compagnon, de l’Académie française, professeur émérite au Collège de France
Guillaume Fau, conservateur en chef, chef du service des manuscrits Manuscrits modernes et contemporains au département des Manuscrits.
Nathalie Mauriac Dyer, directrice de recherche à l’Institut des textes et manuscrits modernes (ITEM, CNRS-École normale supérieure)

Exposition « Marcel Proust. La fabrique de l’œuvre » – BnF

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Consultez le site Internet de la BnF.

Exposition « Marcel Proust. La fabrique de l’œuvre » – BnF

Exposition « Marcel Proust. La fabrique de l’œuvre »
11 octobre 2022 – 22 janvier 2023
Bibliothèque nationale de France
Site François-Mitterrand
Quai François Mauriac
75706 Paris

Exposition « Marcel Proust. La fabrique de l’œuvre » – BnF

[Visite privée] Exposition « Rêve d’Égypte » au musée Rodin

Exposition « Rêve d’Égypte »
18 octobre 2022 – 5 mars 2023
Musée Rodin (Paris)

Pour la première fois, le musée Rodin consacre une exposition à la collection d’antiquités égyptiennes d’Auguste Rodin et dévoile un artiste se nourrissant d’une Égypte rêvée. Plus de 400 objets, tous restaurés, sont présentés dans un parcours qui mêle collection et œuvres de Rodin, sculptures et dessins, ainsi que des archives et photographies.

Pour cette visite, nous sommes accompagnés par Bénédicte Garnier, responsable de la collection d’antiques de Rodin et commissaire de l’exposition.

« Jeune fille confiant un secret à Isis » (1906-1907 ?) par Auguste Rodin – Musée Rodin

« Plus que tout, l’Egyptien m’attire. Il est pur. L’élégance de l’esprit s’enguirlande à toutes ses œuvres. » – Auguste Rodin dans « Les Cathédrales de France » (1914)

« Petite source. Nu féminin sans bras agenouillé sur une coupe égyptienne » (1895-1910) par Auguste Rodin – Musée Rodin

Auguste Rodin n’a cessé d’étudier les arts du passé. S’il regardait vers la Grèce, l’Asie ou le Moyen-Âge, il s’est aussi passionné pour l’Égypte et a réuni une collection exceptionnelle, en nombre et en qualité.

Exposition « Rêve d’Égypte » – Musée Rodin
Masque funéraire d’homme (Ier siècle) – Fayoum (Égypte) ? – Musée Rodin

La collection égyptienne de Rodin est composée de plus de mille œuvres de l’époque pré-pharaonique à l’époque arabe, autant d’ « amis de la dernière heure » comme l’artiste aimait à appeler les antiques qu’il chérissait.

« La Pensée » (1895) par Auguste Rodin – Musée Rodin

L’exposition évoque aussi la résonance de l’art égyptien dans l’œuvre de Rodin, à travers ses recherches sur la représentation du corps humain, la simplification des formes, le fragment ou la monumentalité.

« Balzac monumental » (1898) par Auguste Rodin – Musée Rodin

« Le Balzac est le Sphinx de la France » – Auguste Rodin

« Torse de Jeune femme cambrée » (1909) par Auguste Rodin et « Roi Nectanébo Ier » (656 – 332 av. J.-C.), acheté auprès de l’antiquaire Joseph Altounian en mai 1913 – Musée Rodin

Un site Internet dédié

La collection d’antiquités égyptiennes de Rodin est désormais accessible sur un site Internet www.egypte.musee-rodin.fr, fruit d’un programme de recherche multidisciplinaire de quinze ans.

Collection d’antiques de Rodin au rez-de-chaussée de l’hôtel Biron « vers 1913) par Eugène Druet – Musée Rodin

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Consultez la page spéciale sur le site Internet du musée Rodin.

Exposition « Rêve d’Égypte » – Musée Rodin

Exposition « Rêve d’Égypte »
18 octobre 2022 – 5 mars 2023
Musée Rodin
77 rue de Varenne
75007 Paris

Exposition « Rêve d’Égypte » – Musée Rodin