Pour célébrer les trente ans de la pyramide de Ieoh Ming Pei, le magazine « Des racines et des ailes » consacre un numéro spécial au musée du Louvre, avec une séquence tournée dans le département des Antiquités égyptiennes.
Plusieurs reportages seront diffusés.
Une Pyramide au cœur du Palais
Défi technique, avec ses 95 tonnes d’acier et 105 tonnes d’aluminium et défi architectural, la pyramide a suscité de nombreuses controverses et polémiques au cours des années 1980. Des images tournées avec un drone permettent d’approcher le décor sculpté et des images 3D permettent de revivre la grande histoire d’un palais devenu musée.
Le Louvre de l’intérieur
Le mardi, jour de fermeture au public, est sans doute le jour le plus actif dans les salles du musée. Dans la salle des États où est exposée « la Joconde », une équipe prépare le grand lifting que va subir cette salle. Le chef-d’œuvre de Véronèse, « Les Noces de Cana », va être décadré et bâché. Le lendemain matin, seule Mona Lisa offre encore son sourire aux visiteurs.
Zoom sur la campagne de restauration de l’Arc du Carrousel, érigé à la gloire des victoires de Napoléon Ier. Soumis à l’usure du temps et aux intempéries, il est en bien mauvais état. Le Louvre a fait appel au mécénat public pour financer les travaux.
Au Soudan, sur la piste des pharaons
Au nord du Soudan, les archéologues du Louvre tentent de décrypter les mystères de la civilisation kouchite. Cette civilisation du Nil est restée pendant des années dans l’ombre de sa grande voisine, l’Égypte pharaonique.
Diffusion le 27 mars 2019 en première partie de soirée sur France 3
Exposition « Graver pour le roi. Collections historiques de la Chalcographie du Louvre »
21 février – 20 mai 2019
Rotonde Sully – Musée du Louvre
Le mot chalcographie signifie « écriture sur cuivre ». Il sert à désigner en premier lieu l’art de la gravure sur cuivre et sur tout autre support de métal. Par extension, il identifie le lieu où sont conservées les planches gravées.
Créée en 1797, la Chalcographie du Louvre a pour vocation de diffuser l’image des chefs-d’œuvre du musée par l’estampe. Elle conserve plus de 14.000 matrices gravées sur cuivre.
La Chalcographie du Louvre est née de la réunion de trois collections constituées depuis le XVIIIe siècle : le Cabinet du roi comprenant près de mille plaques célébrant le « Roi-Soleil » ; le fonds des Menus-Plaisirs qui diffusa l’image des grandes cérémonies de la Cour et des réjouissances publiques et la collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture.
La nouvelle exposition du Département des Arts Graphiques présente près de soixante-dix matrices gravées, exposées en regard de dessins.
L’art des graveurs
L’exposition permet de découvrir l’art de la gravure en rendant hommage à de grands artistes souvent méconnus.
Parmi les différentes expressions de l’art plastique, l’eau-forte est celle qui se rapproche le plus de l’expression littéraire et qui est le mieux faite pour trahir l’homme spontané. Donc, vive l’eau-forte. » – Charles Baudelaire dans « L’’eau-forte est à la mode »
Les vraies images sont des gravures. L’imagination les grave dans notre mémoire. Elles approfondissent des souvenirs vécus, elles déplacent des souvenirs vécus pour devenir des souvenirs de l’imagination. » – Gaston Bachelard
En une sélection très personnelle de quelques œuvres, je vous invite à un tour d’horizon de certaines sections de l’exposition.
Les collections artistiques
Louis XIV constitua une grande collection de tableaux de maîtres italiens et de statues et bustes antiques. Au cours des années 1670, des graveurs représentèrent certaines de ces œuvres sur cuivre.
Colbert fit également graver les tableaux de l’histoire d’Alexandre peints par Charles Le Brun dans les années 1660 pour la manufacture des Gobelins.
Les bâtiments royaux
Plusieurs séries de gravures témoignent du poids symbolique que l’architecture et les jardins de Versailles eurent dans la représentation du siècle de Louis XIV, monarque qualifié de « roi bâtisseur ». Elles ont participé à la diffusion, dans l’Europe entière, du modèle des jardins « à la française « .
Sébastien Leclerc grava les cartons de tapisserie peints par Charles Le Brun sur le cycle des Saisons et des Éléments.
L’histoire du roi
Le Cabinet du roi voulut d’abord montrer par l’estampe les fêtes et les grandes réalisations architecturales et scientifiques du règne de Louis XIV. Mais nombre de commandes de gravures faites par l’administration royale eurent pour finalité de mettre en scène visuellement l’histoire du roi.
Les fêtes royales sous Louis XV et Louis XVI
À partir du règne de Louis XV, Les Menus-Plaisirs, qui dépendaient de la Maison du roi, souhaitèrent reprendre, les commandes de gravures afin d’immortaliser les fêtes et divertissements que cette administration était chargée d’organiser, notamment à l’occasion des mariages princiers.
Les morceaux de réception
Fondée en 1648, l’Académie royale accueillit des graveurs dans ses rangs dès les années 1660. Les graveurs avaient obtenu de Louis XIV que la pratique de leur art soit libre et non encadrée. L’Académie fut donc beaucoup moins contraignante avec eux sur la remise d’un morceau de réception, cet usage étant resté beaucoup plus strict pour tous les autres artistes.
Les achats par l’Académie de Fonds de planches gravées
Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, près de 500 plaques d’après des tableaux de Nicolas Poussin, Charles Le Brun, Pierre Paul Rubens et Antoine Van Dyck furent acquis par l’Académie en provenance de plusieurs fonds de planches gravées d’éditeurs parisiens.
Diffuser les chefs-d’œuvre du Louvre
Après la création en 1797 de la Chalcographie du Louvre, ces planches gravées continuèrent à être imprimées pendant près de deux siècles.
Le Louvre vient d’annoncer qu’à partir de 2020, les matrices antérieures à 1848 ne pourront plus servir à l’impression dans les ateliers de la Réunion des musées nationaux.
Classés « Monuments Historiques » en 1927, les plans-reliefs sont impressionnants par leur taille et la minutie de leur réalisation. A la fois objets d’art et objets techniques, ils représentent le monde à l’échelle 1/600ème vu du ciel.
Depuis les années 1980, le Palais des Beaux-Arts de Lille conserve 15 plans-reliefs représentant des villes fortifiées situées au nord de l’Europe : 7 sont aujourd’hui françaises, 7 belges et 1 néerlandaise. Depuis près d’un an, un vaste chantier de restauration a été lancé et mobilise 15 restauratrices.
Suivez Florence Raymond, en charge des départements XVIIIe siècle, Plans-Reliefs et Nouveaux Médias au Palais des Beaux-Arts de Lille, et découvrez l’histoire de ces spectaculaires maquettes ainsi que les techniques de restauration.
La nouvelle présentation des plans-reliefs du Palais des Beaux-Arts de Lille a été dévoilée le 16 mars 2019.
Constituées de bois, de cartons imprimés ou peints, de poudres de soie, de sable et de fils de fer, ces maquettes de villes fortifiées représentent les villes telles qu’elles étaient du XVIIe au XIXe siècles.
Le chantier de restauration est visible du public depuis l’extérieur de la salle d’exposition, ainsi que dans le cadre de visites accompagnées.
Palais des Beaux-Arts
Place de la République
59000 Lille
Exposition « Louis-Philippe et Versailles »
6 octobre 2018 – 3 février 2019
Château de Versailles
Le 6 octobre 1789, lorsque Louis XVI, Marie‑Antoinette et la famille royale sont contraints de quitter Versailles, le château, déserté, cesse définitivement d’être une résidence royale. Sous la Monarchie de juillet, Louis-Philippe le transforme en un musée dédié à l’histoire de France.
Jusqu’au 3 février 2019, le musée national des châteaux de Versailles et de Trianon propose une exposition qui permet de revenir sur le rôle direct joué par le roi dans les travaux qui ont abouti à l’inauguration des Galeries Historiques en 1837.
Découvrez l’exposition « Louis-Philippe et Versailles » avec Frédéric Lacaille, conservateur en chef au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, en charge des peintures XIXe.
Ce que Louis-Philippe a fait à Versailles est bien. […] C’est avoir donné à ce livre magnifique qu’on appelle l’histoire de France, cette magnifique reliure qu’on appelle Versailles. » – Victor Hugo
Exposition « Louis-Philippe et Versailles »
6 octobre 2018 – 3 février 2019
Château de Versailles
Place d’Armes
78000 Versailles
Dans quelques semaines, les visiteurs pourront découvrir le musée des Beaux-Arts de Dijon entièrement rénové et métamorphosé après plus de de dix ans de travaux.
Sans attendre, je vous propose de suivre Justine Job, médiatrice culturelle du musée, à la découverte de 5 chefs-d’œuvre incontournables…. pour patienter jusqu’au 17 mai !
Réouverture le 17 mai 2019
Des œuvres emblématiques, tels les retables de Champmol, ont pu être restaurées sur place au musée. D’autres l’ont été depuis les réserves, dans les ateliers du C2RMF ou celui de restaurateurs indépendants.
Avec près de 130.000 œuvres conservées, couvrant une large période de l’Antiquité à l’époque contemporain, le musée des Beaux-Arts de Dijon rassemble l’une des collections des plus riches des musées français : portraits funéraires du Fayoum, tombeaux des ducs de Bourgogne, peintures du Titien, Véronèse, Monet, Manet…
Depuis plus de dix ans, un impressionnant chantier de rénovation est mené au musée des Beaux-Arts de Dijon. Resté ouvert au public jusqu’à fin 2018, il a fermé ses portes pour la période du 1er janvier au 16 mai 2019 ; seule la salle des tombeaux reste accessible jusqu’à la réouverture.
Réouverture le 17 mai 2019
Dans quelques semaines, les visiteurs pourront découvrir ce « nouveau » musée des Beaux-Arts de Dijon, un musée entièrement métamorphosé. Sans attendre, je vous invite à découvrir les coulisses de ce grand chantier de rénovation avec Sandrine Balan, responsable du pôle Valorisation des collections.
Le musée des Beaux-Arts de Dijon a ouvert ses portes au public en 1799. N’occupant qu’une partie du Palais des Ducs et des États de Bourgogne, il s’est progressivement étendu à l’intérieur du bâtiment jusqu’à occuper toute la partie orientale du palais.
Le projet de rénovation mis en œuvre actuellement va permettre d’augmenter la surface d’exposition des œuvres, qui passera de 3.500 m² à plus de 4.200 m², avec une muséographie entièrement repensée.
L’ouverture du musée sur la ville est l’un des enjeux majeurs de sa rénovation, avec des fenêtres dégagées permettant d’admirer les vues sur le cœur historique de Dijon et de se repérer dans ce bâtiment complexe.
En 2018, j’ai diffusé 85 vidéos sur ma chaîne YouTube : visites privées avec les commissaires d’expositions, présentations de chefs-d’œuvre, reportages et interviews avec des historiens…
Quelles sont les 5 vidéos YouTube qui ont rencontré le plus de succès ?
Voici le Top 5 !
5ème place : « Throne » de Kohei Nawa sous la pyramide du Louvre
4ème place : Exposition Néandertal au musée de l’Homme
3ème place : L’Empire des roses au Louvre-Lens
2ème place : Delacroix au Louvre, visite avec les commissaires
Voici venu le moment de dresser le bilan de l’année 2018.
De Florence à Paris en passant par Lille, Lens, Lyon, Marseille, Nîmes…
De la culture de l’encens à l’empire des roses…
Des magiques licornes aux meubles à secrets…
Des toiles de Jean-François Millet aux photographies d’Helmar Lerski…
De l’homme de Néandertal à Louis-Philippe..
Nous avons visité des expositions, musées, châteaux ; nous avons rencontré des conservateurs, des historiens…
Quels sont les articles qui ont été les plus lus en 2018 sur mon Blog ?
Voici le trio de tête.
Du 22 octobre 2017 au 25 février 2018, le château de Versailles a présenté l’exposition « Visiteurs de Versailles 1682-1789 » en partenariat avec le Metropolitan Museum of Art de New-York. Dans cette vidéo extraite de notre web-série, Bertrand Rondot, conservateur en chef du patrimoine, évoquait le faste des cérémonies lors de la visite des ambassadeurs venus de l’actuelle Thaïlande. > lire l’article
Du 18 septembre 2018 au 1er janvier 2019, l’exposition « Madagascar. Arts de la Grande Île » présente la création artistique malgache avec près de 360 œuvres des 19ème et 20ème siècles. Découverte de l’exposition en images. > lire l’article
A l’occasion de la présidence du Conseil de l’Union européenne assurée de janvier à juin 2018 par la Bulgarie, le musée du Louvre a accueilli une exposition consacrée au trésor mis au jour en 1978 aux abords de la capitale du premier royaume bulgare, converti au christianisme en 864. > lire l’article
Rendez-vous en 2019 sur mon Blog pour toujours plus de découvertes !
Exposition « Louis-Philippe à Fontainebleau. Le roi et l’histoire »
3 novembre 2018 – 4 février 2019
Château de Fontainebleau
Monté sur le trône en 1830, Louis-Philippe se passionne très vite pour le château de Fontainebleau où il séjourne plus de 50 fois au cours de ses 18 années de règne.
Avec plus de 200 œuvres, l’exposition présente les fastes de la vie de cour à Fontainebleau sous la Monarchie de Juillet, les transformations du château ainsi que la maison de famille du roi.
Suivez Oriane Beaufils, conservatrice du patrimoine, à la découverte des transformations opérées sous le règne de Louis-Philippe au château de Fontainebleau pour en faire une résidence à la fois confortable, moderne… et prestigieuse !
Sobre, serein, paisible, patient, bonhomme et bon prince », description donnée du roi Louis-Philippe par Victor Hugo
Exposition « Louis-Philippe à Fontainebleau. Le roi et l’histoire »
3 novembre 2018 – 4 février 2019
Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau
Exposition « Meubles à secrets, secrets de meubles »
17 novembre 2018 – 18 février 2019
Musée national du château de Malmaison
Au château de Malmaison, les meubles révèlent leurs cachettes secrètes et leurs secrets de fabrication. Secrétaires, coffres à bijoux, bureaux… les œuvres exposées, compagnons de la vie quotidienne de Napoléon et Joséphine, dévoilent certains de leurs mystères grâce à un dispositif multimédia permettant de voir les différentes parties mobiles.
Suivez Isabelle Tamisier-Vétois, conservateur en chef du patrimoine au musée national du château de Malmaison.
Conservateur en chef du patrimoine, chargée des arts décoratifs au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, Isabelle Tamisier-Vétois a été co-commissaire de l’exposition « Cap sur l’Amérique, la dernière utopie de Napoléon » en 2015.
Dans notre heureuse organisation sociale, le simple ouvrier, lorsqu’il est doué d’une vaste intelligence, d’une inflexible probité, d’une force de volonté inébranlable, peut, en honorant son pays, parvenir à une grande fortune et s’acquérir l’estime et la considération de ses concitoyens, tel fut Biennais. » – Extrait de l’éloge funèbre (1843) par Alphonse Taillandier
Le général Bonaparte, à son retour d’Égypte, voulut monter sa maison. Il ne possédait encore d’autre fortune que sa gloire ; aussi, les négociants auxquels il s’adressa d’abord refusèrent de lui vendre à crédit. Biennais eut plus de confiance dans l’étoile du jeune général, et il lui fit des fournitures considérables sans s’occuper de l’époque où elles lui seraient remboursées. Napoléon fut reconnaissant de cette marque de confiance, et, devenu empereur, il prit Biennais pour son orfèvre. » – Extrait de l’éloge funèbre (1843) par Alphonse Taillandier
Musée national du château de Malmaison
Avenue du château de Malmaison
92500 Rueil-Malmaison
Exposition Alphonse Mucha
12 septembre 2018 – 27 janvier 2019
Musée du Luxembourg
Alphonse Mucha (1860-1939) est le représentant le plus populaire de l’Art Nouveau. En 1894, sa rencontre avec la grande tragédienne Sarah Bernhardt lance sa carrière d’affichiste. Il réalise pour elle l’affiche de la pièce de théâtre « Gismonda », première d’une longue série.
Jusqu’au 27 janvier 2019, le musée du Luxembourg propose la première rétrospective parisienne consacrée à l’artiste depuis celle du Grand Palais en 1980.
Découvrez l’exposition avec Grégoire Ichou, ténor et conférencier.
Je préfère être un illustrateur populaire qu’un défenseur de l’art pour l’art. » – Alphonse Mucha
La mission de l’art est d’exprimer les valeurs esthétiques de chaque nation conformément à la beauté de son âme. La mission de l’artiste est d’enseigner au peuple à aimer cette beauté. »- Alphonse Mucha
L’art est l’expression de sentiments intérieurs […] d’un besoin spirituel. »- Alphonse Mucha
Exposition « Un rêve d’Italie. La collection du marquis Campana »
Musée du Louvre
7 novembre 2018 – 18 février 2019
Le sarcophage des Époux, la « Bataille de San Romano » de Paolo Uccello et la Vénus d’Anzio sont autant de chefs-d’œuvre ayant appartenu à la collection du marquis Campana.
Constituée pour l’essentiel entre les années 1830 et les années 1850, cette collection exceptionnelle a été saisie au terme d’un procès retentissant au cours duquel Giampietro Campana a été accusé de détournement de fonds. Vendue par l’État pontifical, la collection a été dispersée à travers l’Europe.
Suivez Françoise Gaultier et Laurent Haumesser du Musée du Louvre et découvrez cette réunion exceptionnelle, le temps d’une exposition, des principaux chefs-d’œuvre de la collection.
Françoise Gaultier est conservateur général du Patrimoine, directeur du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines au Musée du Louvre. Laurent Haumesser est conservateur au sein du même département.
La curieuse collection de tableaux italiens […] a été, à mon gré, jugée superficiellement, et, pour la plus grande partie, condamnée par des personnes qui ne se seront pas suffisamment rendu compte de son importance relative et des lumières qu’elle donne sur les origines et les progrès dans les écoles italiennes. Cette instruction, qui ne pouvait jusqu’à ce jour se trouver nulle part à Paris, résulte de la juxtaposition des tableaux et des comparaisons qui en ressortaient naturellement. » – Eugène Delacroix en 1862 à propos de la collection de peintures du marquis Campana
Une part importante de la collection Campana a été achetée par le tsar Alexandre II pour enrichir les collections du musée de l’Ermitage. Le reste de la collection – plus de 10.000 objets – a été acheté par Napoléon III et partagé entre le musée du Louvre et de nombreux musées de province.
Exposition « Un rêve d’Italie. La collection du marquis Campana »
Musée du Louvre
7 novembre 2018 – 18 février 2019
L’exposition sera présentée au Musée de l’Ermitage du 19 juillet au 20 octobre 2019. Elle devrait être également présentée aux Musées du Capitole à Rome au printemps 2019.
Sarcophage des Époux de Cerveteri
Vers 520 – 510 av. J.-C.
Musée du Louvre
Ce sarcophage a été découvert à Cerveteri en 1845 au cours des fouilles réalisées par le marquis Campana sur le site d’une cité antique célèbre pour ses sculptures en argile. Les défunts sont représentés à demi étendus sur un lit dans l’attitude de banqueteurs, l’homme passant le bras autour de l’épaule de la femme. Comme les Grecs, les Étrusques avaient pour habitude de festoyer couchés.
Laurent Haumesser, conservateur au sein du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines au musée du Louvre, nous présente ce chef-d’œuvre de l’art étrusque.
Considéré comme sarcophage (« mangeur de chair » en grec) en raison de ses dimensions, sa fonction demeure cependant incertaine. Il pourrait plutôt s’agir d’une grande urne destinée à contenir les cendres des défunts.
Exposition « Un rêve d’Italie. La collection du marquis Campana »
Musée du Louvre
7 novembre 2018 – 18 février 2019
Le sarcophage des Époux est présenté jusqu’au 18 février 2019 dans le cadre de la nouvelle exposition temporaire du Louvre consacrée au personnage romanesque du marquis Campana.