L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

[Visite privée] Exposition « Pharaon, Osiris et la Momie » au musée Granet

Exposition « Pharaon, Osiris et la Momie »
19 septembre 2020 – 26 septembre 2021
Musée Granet (Aix-en-Provence)

Si, à Aix-en-Provence, le sarcophage peint de Ptahirdis et la momie qui y a été placée ont eu leur heure de gloire, cette exposition permet de faire (re)découvrir le fonds égyptien du musée Granet aux visiteurs d’aujourd’hui. Les plus de 150 pièces répertoriées – reliefs, stèles, vases, figurines, amulettes et momies – révèlent le goût des érudits et collectionneurs pour l’Égypte.

Suivez Bruno Ély, co-commissaire de l’exposition et directeur du musée Granet, pour découvrir les trésors de la collection égyptienne.

Statue de Péhernéfer, maître boucher du roi (XXVIe siècle avant J.-C.) – Musée du Louvre

Le commissariat scientifique de l’exposition est assuré par Christophe Barbotin, conservateur général au département des antiquités égyptienne du Louvre et de Bruno Ely, conservateur en chef du musée Granet.

Par deux fois, en 1828 et en 1830, Jean-François Champollion s’arrête à Aix-en-Provence pour étudier les papyrus détenus par le collectionneur François Sallier, amateur éclairé et maire de la ville sous l’Empire.

Scribe lisant (XIIIe-XIIe siècle avant J.-C.) – Musée du Louvre
Fragment de stèle dédiée à Osiris et aux divinités associées (vers 1294-1279 avant J.-C.) – Musée Granet
Momie de varan du Nil (IVe-Ier siècle avant J.-C.) – Musée Granet

Le sarcophage peint de Ptahirdis et la momie qui y a été placée à l’époque moderne sont parmi les dernières pièces des fonds « historiques » a être entrées dans les collections du musée Granet.

Sarcophage peint de Ptahirdis (VIIe siècle avant J.-C.) – Musée Granet
À gauche : statue double de deux grands prêtres de Ptah (vers 1875-1855 avant J.-C.) – Musée du Louvre

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Consultez le site Internet du musée Granet.

Exposition « Pharaon, Osiris et la Momie »
19 septembre 2020 – 26 septembre 2021
Musée Granet (Aix-en-Provence)

L’exposition est actuellement fermée à cause de la crise sanitaire.

[Mode révision] « Le jeune saint Jean-Baptiste au bélier » de Caravage

« Le Jeune Saint Jean-Baptiste au bélier » de Caravage
Musei Capitolini, Pinacoteca Capitolina (Rome)

Caravage représente saint Jean-Baptiste jeune et souriant, entourant un bélier de son bras, dans la même pose que l’un des nus peints par Michel-Ange dans la chapelle Sixtine. Le tableau eut beaucoup de succès et fut imité à maintes reprises.
Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André, présente ce magnifique tableau de Caravage, un prêt exceptionnel des Musei Capitolini en 2018-2019 pour l’exposition « Caravage à Rome. Amis et ennemis ».

Ce tableau de Caravage est conservé aux musées du Capitole à Rome. Une autre version se trouve à la galerie Doria-Pamphilj.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Caravage à Rome. Amis et ennemis » présentée en 2018-2019 au musée Jacquemart-André (Paris).

[Mode révision]

Retrouvez les autres chefs-d’œuvre du confinement 2 en cliquant sur l’image ci-dessous.

[Mode révision] Nef automate dite « de Charles Quint »

Nef automate dite « de Charles Quint » par Hans Schlottheim
Augsbourg, vers 1580
Musée national de la Renaissance – Château d’Écouen

Cette net automate de table prend la forme d’un galion à trois mâts, armé de canons. Sur le pont, l’empereur Charles Quint trône sous un baldaquin tandis que des marins observent la fanfare.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Guillaume Fonkenell, conservateur en chef du patrimoine au musée national de la Renaissance, détaille cet impressionnant galion.

La coque du navire dissimule plusieurs mouvements qui commandent le cadran au pied du grand mât, déclenchent la sonnerie des heures et des quarts et animent les bras des marins situés sur le mât. Des mécanismes musicaux actionnent les trompettistes et le timbalier.


Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo est extraite de la visite privée du musée national de la Renaissance avec Guillaume Fonkenell.

[Mode révision]

Retrouvez les autres chefs-d’œuvre du confinement 2 en cliquant sur l’image ci-dessous.

[Nuit des musées] Les Trésors du Musée Condé à Chantilly

Une visite inédite du Château de Chantilly pour la Nuit des musées !

Cette année, la Nuit des musées est virtuelle pour cause de confinement.
Sur mon Blog et sur l’ensemble des réseaux sociaux du Domaine de Chantilly et du Scribe, découvrirez une visite inédite du musée Condé avec Mathieu Deldicque, conservateur du Patrimoine au Musée Condé.
Le Domaine de Chantilly est l’œuvre d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale (1822-1897). Sans descendants directs, il lègue le domaine de Chantilly et ses précieuses collections en 1886 à l’Institut de France sous réserve qu’à sa mort, le musée Condé soit ouvert au public et que les collections ne puissent être prêtées.

Bienvenue à Chantilly !

Ancien élève de l’École nationale des chartes et docteur en histoire de l’art, Mathieu Deldicque a notamment été commissaire des expositions « La Joconde nue : le mystère enfin dévoilé », « Raphaël à Chantilly » et « La Fabrique de l’Extravagance ».

La presse en parle…

« Le moment est solennel. Mathieu Deldicque, conservateur du patrimoine au domaine de Chantilly, a sorti les gants blancs. Il enclenche une clé et ouvre le tiroir d’une commode d’exception. »
L’article publié par « Le Parisien » du 14 novembre 2020 vous donne un avant-goût de la visite diffusée à 21h.

En haut, à gauche : « Autoportrait à l’âge de vingt-quatre ans » de Auguste Dominique Ingres – Musée Condé (Chantilly)
Au centre : « Vénus endormie avec des amours » par Annibale Carrache (1560-1609) – Musée Condé (Chantilly)
En bas, à droite : « Le Déjeuner d’huîtres » par Jean-François de Troy – Musée Condé (Chantilly)
« La Vierge de Miséricorde » ou « Retable Cadard » par Enguerrand Quarton – Musée Condé (Chantilly)

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Feuillets extraits du « Le Livre d’Heures d’Étienne Chevalier » par Jean Fouquet – Musée Condé (Chantilly)

Suivez l’actualité du domaine de Chantilly sur Twitter : @chantillydomain

[Web-série] Fontainebleau confiné (2) la chambre de la duchesse d’Étampes

Épisode 2 : La chambre de la duchesse d’Étampes
Château de Fontainebleau

Pendant toute la durée du reconfinement, nous retrouvons les splendeurs de la Renaissance grâce à Oriane Beaufils, conservateur du patrimoine au château de Fontainebleau.

Après avoir été la chambre d’Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes, la favorite du roi François Ier, cette pièce a été transformée en escalier sous Louis XV. Une partie du décor d’origine a été créé entre 1541 et 1544 par Le Primatice, artiste italien arrivé à la cour de François Ier en 1532.

Bienvenue dans le château de Fontainebleau confiné !

Le chiffre du roi Louis XV se retrouve sur la rampe en fer forgé.

La représentation du « Mariage d’Alexandre et de Roxane » (photo ci-dessus) s’inspire d’un dessin attribué à Raphaël, conservé à l’Albertina de Vienne.

Les figures féminines en stuc ont été rapprochées des figures peintes par Parmigianino entre 1535 et 1539 dans la cathédrale Santa Maria della Steccata de Parme.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

[Web-série] Dans le château de Fontainebleau confiné

Retrouvez tous les épisodes de cette web-série en cliquant sur l’image ci-dessous.

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Sur le site Internet du château de Fontainebleau.

Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

[Mode révision] Naos de Toutânkhamon et Ankhésenamon

Naos en bois doré présentant des scènes de Toutânkhamon et Ankhésenamon
Bois, gesso, feuille d’or, argent

Ce petit naos en bois doré porte un décor mettant en scène l’intimité du couple royal formé par Toutânkhamon et son épouse. L’accent est mis sur le rôle de la reine Ankhésenamon envers son époux, notamment son action « vivifiante », ici-bas et dans l’au-delà.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

L’égyptologue Dominique Farout vous présente ce chef-d’œuvre dans la vidéo ci-dessous, tournée dans les salles de l’exposition « Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon ».

En novembre 1922, Howard Carter pénètre dans un couloir de 7,60 m, creusé dans la roche, rempli de gravats.. La première pièce qu’il découvre est remplie d’objets : des grands lits en forme d’animaux, des chars démontés, des vases en albâtre… La tombe de Toutânkhamon, répertoriée sous le code KV62, est presque intacte.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de l’exposition « Toutânkhamon » en 2019 à la Grande Halle de La Villette.

[Mode révision]

Retrouvez les autres chefs-d’œuvre du confinement 2 en cliquant sur l’image ci-dessous.

[Chef-d’œuvre] « Les Esclaves » de Michel-Ange

« Les Esclaves » de Michel-Ange
Musée du Louvre

Dès l’achèvement à Florence en 1504 du « David », nu colossal et héroïque, Michel-Ange est reconnu comme un artiste hors du commun. Il est alors appelé à Rome par le pape Jules Il pour concevoir son monument funéraire.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Marc Bormand, conservateur en chef du patrimoine au département des sculptures du Louvre, présente les célèbres « Esclaves » de Michel-Ange.

« L’Esclave rebelle », figure athlétique, par son mouvement légèrement tournoyant, inscrit la figure dans une dynamique ascendante: l’être humain, malgré ses liens, tourne son regard vers le monde céleste.

Avec « L’Esclave mourant », la souplesse des contours s’allie à la puissance de la musculature.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de l’exposition « Le Corps et l’Âme » en 2020 au musée du Louvre.

[Mode révision]

Retrouvez les autres chefs-d’œuvre du confinement 2 en cliquant sur l’image ci-dessous.

[Mode révision] « L’Incrédulité de saint Thomas » d’Andrea del Verrocchio

« Le Christ et saint Thomas » ou « L’Incrédulité de saint Thomas » (1467-1483)
Andrea del Verrocchio (vers 1435-1488)
Chiesa e Museo di Orsanmichele (Florence)

Louis Frank, conservateur en chef du Patrimoine et commissaire de l’exposition Léonard de Vinci en 2019-2020, présente ce chef-d’œuvre d’Andrea Del Verrocchio dans lequel Léonard de Vinci a puisé les éléments constitutifs de son art.

De cette conception profondément picturale de la sculpture, Léonard a tiré le premier fondement de son propre univers : l’idée que l’espace et la forme sont engendrés par la lumière et qu’ils n’ont d’autre réalité que celle de l’ombre et de la lumière.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de l’exposition « Léonard de Vinci » en 2019-2020 au musée du Louvre.

[Mode révision]

Retrouvez les autres chefs-d’œuvre du confinement 2 en cliquant sur l’image ci-dessous.

[Web-série] Héraclès, mythe de la Grèce Antique au Louvre

Mythes et artistes de la Grèce Antique au Louvre
Épisode 3 : Héraclès

Web-série proposée par Coupe-File Art et Scribe Accroupi, réalisée au cœur des collections du musée du Louvre

Dans l’ « Illiade et l’ « Odyssée », Homère évoque déjà des travaux ou exploits accomplis par Héraclès sur l’ordre d’Eurysthée, dont la descente aux Enfers pour aller capturer Cerbère. Le nombre de douze pour ces exploits a été retenu du fait du nombre de métopes du Temple de Zeus à Olympie (six sur l’aile Ouest et six sur l’aile Est). La célébrité de ce monument dans toute la Grèce Antique a conduit à « canoniser » le nombre de douze.

Dans ce troisième épisode de la web-série, Ludovic Laugier nous fait découvrir les différentes représentations d’Héraclès par les artistes. Il nous emmène en voyage depuis le musée du Louvre jusqu’à Olympie, en passant par Naples et Delphes.

Toutes les images par Coupe-File Art (Nicolas Bousser – Antoine Lavastre) et Scribe Accroupi.

« Hercule Farnèse » – Musée archéologique de Naples
Détail de l’ « Hercule Farnèse » – Musée archéologique de Naples
« Héraclès au repos » – Bronze du IIIe siècle avant J.-C. ou bien réplique romaine du Ier siècle après J.-C. (?) – Musée du Louvre
« Héraclès et Cerbère » par le peintre d’Andokidès – Amphore « bilingue » (vers 530-520 avant J.-C.) – Musée du Louvre

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Découvrez la page spéciale dédiée aux mythes et artistes de la Grèce Antique sur le site Internet de Coupe-File Art.

Métopes Ouest du Temple de Zeus à Olympie. Au centre : « Le taureau de Crète » (vers 460 avant J.-C.) – Musée du Louvre

[Web-série] Dans le château de Fontainebleau confiné

Bienvenue dans le château de Fontainebleau confiné !

Pendant toute la durée du reconfinement, nous avons découvert les splendeurs de Fontainebleau grâce à Oriane Beaufils, conservateur du patrimoine au château de Fontainebleau.

Épisode 1 : La salle de bal

Le roi Henri II, fils de François Ier, confia à l’architecte Philibert Delorme la transformation d’une ancienne loggia en salle de bal. L’artiste italien Primatice fut chargé de donner les dessins du décor à fresque, exécuté par l’atelier de Nicolo dell’Abate.

Épisode 2 : La chambre de la duchesse d’Étampes

Sous Louis XV, la chambre d’Anne de Pisseleu, duchesse d’Étampes, est transformée en escalier. Une partie du décor d’origine a été créé entre 1541 et 1544 par Le Primatice.

Épisode 3 : La galerie François Ier

En 1530, François Ier fait appel à Rosso Fiorentino et lui confie le décor de la galerie. Entouré d’une équipe de fresquistes et de stucateurs, il la réalise en deux ans seulement. Primatice intervient un peu plus tard, après la mort du Rosso.

Épisode 4 : L’appartement des Chasses

Regardez en détail les grands cartons des tapisseries de la tenture dite « des Chasses de Louis XV », peints par Jean-Baptiste Oudry.

Épisode 5 : La galerie des cerfs

C’est en janvier 1600 que le roi Henri IV donna l’ordre de construire cette galerie de 74 mètres de long et 8 mètres de large. Cet ultime épisode nous permet de découvrir les statues en bronze, fondues par Primatice pour le roi François Ier.

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Sur le site Internet du château de Fontainebleau.

Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

[Web-série] Fontainebleau confiné (1) la salle de bal

Épisode 1 : La salle de bal
Château de Fontainebleau

Pendant toute la durée du reconfinement, nous découvrons les splendeurs de la Renaissance grâce à Oriane Beaufils, conservateur du patrimoine au château de Fontainebleau.

Ce premier épisode nous conduit dans la spectaculaire salle de bal.

Le roi Henri II, fils de François Ier, confia à l’architecte Philibert Delorme la transformation d’une ancienne loggia en salle de bal. L’artiste italien Primatice fut chargé de donner les dessins du décor à fresque, exécuté par l’atelier de Nicolo dell’Abate. Les scènes sont illustrées par des personnages mythologiques : Apollon, les Trois Grâces, Vulcain, Bacchus ou encore Thétis et Pelée.

Bienvenue dans le château de Fontainebleau confiné !

A partir de 1530, François Ier fit appel à de jeunes artistes italiens qui inventèrent un nouveau vocabulaire et constituèrent la première École de Fontainebleau. Le Rosso (1495-1540) et Primatice (1504-1570) arrivent à Fontainebleau sous l’impulsion de François Ier, alors que Nicolo dell’Abate (1504-1570) arrive en 1552 sous Henri II.

Les fresques, composées de scènes et de personnages mythologiques, très endommagées, furent largement repeintes au XIXe siècle, puis restaurées dans les années 1960.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Les chiffres et emblèmes d’Henri II se trouvent largement répandus dans le décor, notamment le chiffre « H » et le croissant de lune, la devise royale.

Le croissant de lune était, bien avant Diane de Poitiers, un des emblèmes de la maison d’Angoulême et il fut le symbole personnel du Roi en liaison logique avec sa devise « Donec totum impleat orbem » (« jusqu’à ce qu’il (le croissant) remplisse le cercle tout entier »).

[Web-série] Dans le château de Fontainebleau confiné

Retrouvez tous les épisodes de cette web-série en cliquant sur l’image ci-dessous.

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Sur le site Internet du château de Fontainebleau.

Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

Suite de la visite le week-end prochain.

[Visite privée] Exposition « Le Corps et l’Âme » au Louvre

Exposition « Le Corps et l’Âme. De Donatello à Michel‐Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance »
22 octobre 2020 ‐ 21 juin 2021
Musée du Louvre

En partenariat avec le musée du Castello Sforzesco de Milan, le Louvre présente un splendide panorama de la sculpture de la seconde moitié du XVe siècle et du début du XVIe siècle, période considérée comme l’apogée de la Renaissance.
Près de 140 œuvres rythment le parcours grâce à de nombreux prêts venus d’Italie, de Grande-Bretagne, d’Autriche, de Hongrie, d’Allemagne ou des États-Unis. Elles illustrent les recherches sur l’expression et les sentiments, réalisées par les plus grands sculpteurs de la période tels Donatello et Michel-Ange.

La nouvelle grande exposition du musée du Louvre est un émerveillement ! Je vous invite à la découvrir avec Marc Bormand, conservateur en chef du patrimoine au département des sculptures du Louvre.

« L’esclave rebelle » et « L’esclave mourant » (1513-1516) par Michelangelo Buonarroti, dit Michel-Ange – Musée du Louvre

… les grandes expositions ne font l’objet d’aucune présentation digne sur la Toile […] de vrais amateurs arrivent, eux, à faire le boulot. Et plutôt bien, comme on le verra sur le blog du Scribe accroupi. […] Œuvres, analyses et synthèses historiques, c’est parfait. » – TTT – Extrait du Guide Grand Paris de « Télérama » du 11 au 24 novembre 2020

« Jeune Guerrier (Saint Georges ou Théodore ?) » (vers 1490-1500) par Tulio Lombardo et atelier – The Metropolitan Museum of Art (New York)

L’exposition « Le Corps et l’Âme » fait suite à l’exposition « Le Printemps de la Renaissance » présentée en 2013 au Louvre et au Palazzo Strozzi, consacrée aux prémices de l’art de la Renaissance à Florence.

Au premier plan : « Spinario [Le Tireur d’épine] » (XVIe siècle) d’après un modèle d’Antonello Gagini (1478-1536) – The Metropolitan Museum of Art (New York)
« Scène de combat : cavaliers se défendant contre quatre fantassins » (vers 1505-1510) par Giovanfrancesco Rustici (1475-1554) – Musée du Bargello (Florence)
« Figure de bourreau » (vers 1477-1480) par Andrea del Verrochio – Collection particulière
« Saint Jérôme pénitent » (vers 1520-1530) par Andrea Riccio (1470-1532) – Musée Bode (Berlin)
Groupe statuaire des « Trois grâces » – Musée du Louvre
« Cupidon » attribué à Michelangelo Buonarroti, dit Michel-Ange – Services culturels de l’Ambassade de France à New York, dépôt au Metropolitan Museum

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

« Deux anges volants » (vers 1480) par Andrea del Verrocchio et atelier – Musée du Louvre

Cliquez ici pour découvrir d’autres images de l’exposition.

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Sur le site Internet du musée du Louvre consacré à l’exposition.

Exposition « Le Corps et l’Âme. De Donatello à Michel‐Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance »
22 octobre 2020 ‐ 21 juin 2021
Musée du Louvre

[Web-série] Mythes et artistes de la Grèce Antique au Louvre

Mythes et artistes de la Grèce Antique au Louvre
Web-série en 4 parties, proposée par Coupe-File Art et Scribe Accroupi

Cette web-série a été réalisée au cœur des collections du musée du Louvre avec Ludovic Laugier, conservateur du patrimoine en charge des sculptures grecques.

Épisode 1 : Crésilas

Crésilas est un sculpteur grec ayant travaillé et vécu au Ve siècle avant J.-C. Au musée du Louvre est exposée une version de l’un de ses chefs-d’œuvre : la Pallas de Velletri, récemment restaurée.

Dans ce premier épisode de notre web-série, suivez Ludovic Laugier pour une découverte passionnante de ce grand artiste.

Épisode 2 : Praxitèle

Selon Varron, écrivain et savant romain du Ier siècle avant J.-C., le sculpteur Praxitèle « n’est inconnu d’aucun homme un tant soit peu cultivé…  » Mais au-delà de son nom, que sait-on vraiment sur les chefs-d’œuvre qu’il a réalisés ?

Dans ce deuxième épisode de la web-série, Ludovic Laugier évoque les questions d’attribution et de datation des chefs-d’œuvre de Praxitèle et de leurs nombreuses copies romaines.

Épisode 3 : Héraklès

Dans ce troisième épisode, Ludovic Laugier nous fait découvrir les différentes représentations d’Héraclès par les artistes de la Grèce Antique. Il nous emmène en voyage depuis le musée du Louvre jusqu’à Olympie, en passant par Naples et Delphes.

Épisode 4 : Aphrodite

Dans ce quatrième et dernier épisode de la web-série, Ludovic Laugier évoque le mythe d’Aphrodite, l’évolution de ses représentations ; il détaille pour nous la Vénus d’Arles, la Vénus Génitrix et l’Aphrodite de Cnide. Notre parcours se termine aux pieds de la Vénus de Milo dont nous découvrons les origines de la célébrité.

Toutes les images par Coupe-File Art (Nicolas Bousser – Antoine Lavastre) et Scribe Accroupi.

Coulisses du tournage avec Ludovic Laugier (septembre 2020) – Musée du Louvre

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Découvrez la page spéciale dédiée aux mythes et artistes de la Grèce Antique sur le site Internet de Coupe-File Art.

Coulisses du tournage avec Antoine Lavastre et Nicolas Bousser de Coupe-Fil Art (septembre 2020) – Musée du Louvre

[Visite privée] La Police des Lumières aux Archives Nationales

Exposition « La Police des Lumières. Ordre et désordre dans les villes au 18e siècle »
18 septembre 2020 – 18 janvier 2021
Archives nationales, site de Paris

Au 18e siècle, les villes d’Europe, en pleine expansion et au centre d’intenses transformations politiques, socio-économiques et culturelles, sont confrontées à des problèmes identiques : l’insalubrité, l’approvisionnement, des circulations croissantes d’hommes et de marchandises. Pour les princes et les autorités urbaines, la police devient un nouveau mode de gouvernement des villes.
À travers près de 200 documents originaux, l’exposition proposée par les Archives nationales a pour ambition d’illustrer la rencontre entre la police et les Lumières, au moment où certains responsables de l’ordre public voient dans la police une « science du bonheur » destinée à assurer la « félicité des hommes en société ».

Isabelle Foucher, chargée d’études documentaires aux Archives nationales, nous guide dans cette riche exposition.

Lettre de Louis XVI à Turgot, 2 mai 1775, 11 heures du matin – Archives nationales

Isabelle Foucher, chargée d’études documentaires au Département du Moyen Âge et de l’Ancien Régime des Archives nationales, est responsable du fonds du Châtelet de Paris (série Y). En 2010, elle a publié chez Bayard « Écris-moi si tu m’aimes encore, Une correspondance amoureuse au XVIIIe siècle », un ensemble de lettres d’amour codées, retrouvées dans les archives d’un commissaire au Châtelet de Paris.

Billets trouvés sur les enfants abandonnés – Archives nationales

Les abandons de nouveau-nés sont courants à Paris. Le commissaire tient registre des enfants trouvés et conserve avec soin les billets que laissent les parents sur le nouveau-né. Griffonnés à la hâte, ils contiennent les ultimes recommandations pour ceux qui trouveront l’enfant et en prendront soin.

Billet de congé imprimé de François Noisot – Archives nationales

Le certificat de congé, instauré en 1749, est une des armes inventées par les corporations pour discipliner les ouvriers et contrôler le marché du travail.

« Les Nouvellistes [18e siècle] » – BnF, Bibliothèque de l’Arsenal
« Portrait de Jean-Charles-Pierre Lenoir, attribué à Greuze » – Musée de la préfecture de police de Paris
Billet du journal de la crue, par le Bureau de la Ville de Paris, février 1776 – Archives nationales

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Procès-verbal de l’Académie des Sciences sur le mémoire de Cadet de Vaux, 4 juillet 1778 – Académie des Sciences

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Consultez la page spéciale et ses nombreuses ressources pédagogiques sur le site Internet des Archives nationales

Exposition « La Police des Lumières. Ordre et désordre dans les villes au 18e siècle »
18 septembre 2020 – 18 janvier 2021
Archives nationales
60 rue des Francs-Bourgeois
75003 Paris