« Femme en buste, vue de profil, tenant une urne »
Simon Vouet (1590-1649)
Collection de Louis-Antoine et Véronique Prat
Après des séjours en Angleterre, à Constantinople et à Venise, Simon Vouet séjourna à Rome de 1614 à 1627. Les artistes français inscrits dans la lignée du Caravage ne dessinaient en général pas… à l’exception de Vouet dont la manière changea lors de son retour en France. Il entreprit alors une carrière de peintre d’histoire et de décorateur.
Cette étude a été réalisée pour une composition exécutée par Vouet pour décorer le vestibule de la Reine au château de Fontainebleau.
Louis-Antoine Prat, grand collectionneur, écrivain et historien de l’art, nous présente ce chef-d’œuvre de sa collection, exposé jusqu’au 4 octobre 2020 au Petit Palais.
Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat », disponible ici.
La collection de Louis-Antoine et Véronique Prat est l’un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde. Initiée dans les années 1970, cette collection rassemble des œuvres allant du XVIIe jusqu’au début du XXe siècle.
Le Petit Palais propose, jusqu’au 4 octobre 2020, une large présentation de cette collection avec 184 feuilles.
« La Petite Sirène » (1901)
Niels Hansen Jacobsen (1861-1941)
Vejen Kunstmuseum (Danemark)
La « Petite Sirène » (1837) de l’écrivain danois Hans Christian Andersen appartient au courant des figures de nymphes, de jeunes femmes associées à la nature, qui ne cessent de refaire surface – des rêveries du romantisme aux mystères du symbolisme. Achevant la rédaction de son conte, Andersen dira : « c’est le seul de mes travaux qui m’ait ému moi-même tandis que je l’écrivais ».
En 1901, son compatriote Niels Hansen Jacobsen donne à sa sculpture de cette « Petite Sirène » le corps serpentin de l’ondine dans une dynamique tournoyante.
Jacobsen est un sculpteur et céramiste danois auquel le musée Bourdelle a consacré la première exposition en France du 29 janvier au 26 juillet 2020.
Jérôme Godeau, historien de l’art et commissaire scientifique de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen », nous présente cette sculpture en plâtre, conservée par le Kunstmuseum de Vejen (Danemark).
Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen » proposée du 29 janvier au 26 juillet 2020 par le musée Bourdelle.
– Pourquoi ne nous a-t-on pas donné une âme immortelle ? » disait la petite sirène affligée. « Je donnerais les trois cents années que j’ai à vivre pour être personne humaine un seul jour et avoir part ensuite au monde céleste ! » – Hans Christian Andersen dans « La Petite Sirène »
La nudité gracile du modèle se coule dans un étrange calice qui tient du coquillage, de la queue de poisson, du pied cylindrique de l’anémone de mer.
Toutes les photographies par @scribeaccroupi.
Le tournoiement de l’arabesque enlève, dans le même élan, la blancheur de la fille des mers vers les clartés du « monde céleste » (Hans Christian Andersen).
Musée Bourdelle
18 Rue Antoine Bourdelle
75015 Paris
Suivez l’actualité des musées de la Ville de Paris sur Twitter : @parismusees
Exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat »
16 juin – 4 octobre 2020
Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Présentée une première fois au musée du Louvre en 1995, la collection de Louis-Antoine et Véronique Prat est l’un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde. Initiée dans les années 1970, cette collection rassemble des œuvres allant du XVIIe jusqu’au début du XXe siècle. Certains artistes sont particulièrement bien représentés : 16 Delacroix, 7 Ingres et 5 Cézanne.
Le Petit Palais propose, jusqu’au 4 octobre 2020, une large présentation de cette collection avec 184 feuilles dont celles de Poussin, Watteau, Prud’hon, Ingres, Delacroix, Gros, David, Rodin, Cézanne ou Toulouse-Lautrec pour ne citer que quelques noms parmi les plus célèbres.
Suivez Louis-Antoine Prat, grand collectionneur et spécialiste du dessin français, et Christophe Leribault, directeur du Petit Palais, pour une découverte fascinante des trésors de la collection.
« Pluton enlevant Proserpine » par Nicolas Poussin (1594-1665) – Collection Prat
Louis-Antoine Prat est un grand collectionneur, écrivain et historien de l’art. Il préside la Société des Amis du Louvre depuis 2016. Ses publications dans le domaine de l’histoire de l’art portent notamment sur l’œuvre de Delacroix, Chassériau, Poussin, Watteau et David, mais aussi sur l’activité de Philippe de Chennevières, collectionneur et directeur des Beaux-Arts.
Véronique Prat est journaliste au « Figaro Magazine ». Elle a étudié l’histoire de l’art à l’École du Louvre et à la Sorbonne. Elle a publié en 1988 un ouvrage sur les « Chefs-d’œuvre secrets des grandes collections privées ».
« Femme en buste, vue de profil, tenant une urne » par Simon Vouet (1590-1649) – Collection Prat
Lors des séminaires organisés par l’École du Louvre au sein même du Cabinet des Arts Graphiques, Véronique et Louis-Antoine Prat se sont découvert un intérêt fervent pour le dessin en voyant l’aquarelle de la « Vue du Val d’Arco » de Dürer. Ils décidèrent alors de réunir leur propre collection, depuis maintenant près de 45 ans.
« Le Christ mort et études subsidiaires des mains et de la tête » par Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681) – Collection Prat« Bacchus » par François Boucher (1703-1770) – Collection Prat
« La Fortune » de Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) – Collection Prat« L’Âme brisant les liens qui l’attachent à la terre » par Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) – Collection Prat« Tête de Marcus Atilius Regulus » par Jacques Louis David (1748-1825) – Collection Prat« Étude de cheval arabe, vu presque de face » par Eugène Fromentin (1820-1876) – Collection Prat« La Mendiante anglaise » par Gustave Doré (1832-1883) – Collection Prat« La Reine Victoria reçoit Louis-Philippe à bord de son yacht royal au Tréport (1843) » par Eugène Isabey (1803-1886) – Collection Prat« Cheval ruant » par Eugène Delacroix (1798-1863) – Collection Prat
En savoir +
Consultez la page spéciale sur le site Internet du Petit Palais
« Les Grands Arbres » par Paul Cézanne (1839-1906) – Collection Prat
Le 19 juillet 2020 avait lieu le « Palace Day », la Journée Internationale des Châteaux.
Pour la 5ème année consécutive, les châteaux et palaces européens ont partagé leur histoire, leurs collections et leurs coulisses sur les réseaux sociaux.
À l’heure de la crise sanitaire et alors que de nombreux monuments sont toujours fermés au public, ce rendez-vous revêt une importance toute particulière.
Pour cette journée très spéciale, le Scribe a eu la chance d’être invité à parcourir le château de Versailles après sa fermeture au public, de la Galerie des Glaces aux appartements des favorites des rois de France en passant par l’Opéra et la Chapelle Royale.
Chapelle Royale du château de Versailles
(Re)découvrez Versailles !
Une visite époustouflante que j’ai le plaisir de partager avec vous en 8 vidéos.
Chapelle Royale
Grand Appartement du Roi
Galerie des Glaces
Grand Appartement de la Reine
Galerie des Batailles
Appartement de la comtesse Du Barry
Appartement de la marquise de Pompadour
Opéra Royal
Visitez les appartements des favorites du Roi
Madame de Pompadour et Madame Du Barry occupèrent de luxueux appartements à Versailles, à proximité immédiate des Petits Appartements du roi Louis XV.
Ces lieux sont accessibles sur réservation et dans le cadre d’une visite guidée.
Cliquer ici pour en savoir +.
Grand Appartement du Roi au château de Versailles
Château de Versailles
Place d’Armes
78000 Versailles
Exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen »
29 janvier – 26 juillet 2020
Musée Bourdelle (Paris)
Avez-vous déjà entendu parler de ce sculpteur danois, Niels Hansen Jacobsen ?
Peut-être pas encore. Alors, laissez-vous envoûter par ses œuvres étranges et dérangeantes qui semblent parler « à l’âme en secret sa douce langue natale » (Charles Baudelaire).
Cette première exposition en France consacrée à Jacobsen (1861-1941) invite à une plongée dans l’univers du sculpteur et céramiste danois, contemporain d’Antoine Bourdelle (1861-1929). L’exposition se consacre aux années parisiennes de l’artiste, période au cours de laquelle l’atelier de Jacobsen, à la Cité Fleurie, est le rendez-vous d’un groupe de symbolistes danois et francophiles.
Jérôme Godeau, historien de l’art et commissaire scientifique de l’exposition, nous guide au musée Bourdelle. Installez-vous confortablement et laissez-vous envoûter par cette visite sensible et inspirée.
« La Petite Sirène » (1901) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Vejen Kunstmuseum
« – Pourquoi ne nous a-t-on pas donné une âme immortelle ? » disait la petite sirène affligée. « Je donnerais les trois cents années que j’ai à vivre pour être personne humaine un seul jour et avoir part ensuite au monde céleste ! » – Hans Christian Andersen dans « La Petite Sirène »
« Troll qui flaire la chair des chrétiens » (1896) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Valby, Jesuskirken (Copenhague)Bouclier avec le visage de Méduse (1897) par Arnold Böcklin (1827-1901) – Musée d’Orsay« L’ombre » (1897) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Vejen Kunstmuseum« La mort et la mère » (1892) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Vejen KunstmuseumMasque de « L’Automne » (vers 1896-1903) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Vejen Kunstmuseum« Grenouille faisant le gros dos » (1889-1892) par Jean Carriès (1855-1894) – Petit Palais (Paris)Masque de Hansen Jacobsen (vers 1896-1903) par l’artiste – Vejen KunstmuseumMasques accolés (1888-1894) par Jean Carriès (1855-1894) – Petit Palais (Paris)
Toutes les photographies par @scribeaccroupi.
Tête de faune (vers 1885) par Jean Carriès (1855-1894) – Petit Palais (Paris)
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« Crépuscule : portrait du sculpteur Niels Hansen Jacobsen » (vers 1900-1904) par Henriette Hahn-Brinckmann (1862-1934) – Vejen Kunstmuseum
Musée Bourdelle
18 Rue Antoine Bourdelle
75015 Paris
« Grand masque tragique de Beethoven (1901) par Antoine Bourdelle (1861-1929) – Musée Bourdelle
Le musée du Louvre a rouvert ses portes aux visiteurs le 6 juillet.
Le Scribe a parcouru les salles avec les visiteurs pour vous faire vivre ces nouvelles conditions de visite.
Suivez le sens de la visite en 7 épisodes !
Aile Richelieu
https://youtu.be/GS-q8Z2R2eg
Antiquités orientales
https://youtu.be/pET2doXZXa0
Louvre médiéval et antiquités égyptiennes
https://youtu.be/bN-qLR8hT6E
Le scribe
https://youtu.be/LDtxbQvHm_I
Galerie d’Apollon
https://youtu.be/Rx-1DyhQX_Y
Grande Galerie et la Joconde
https://youtu.be/HVsG3LBeAC4
Peintures françaises de grand format et antiquités grecques
https://youtu.be/QYcSAkmQmZc
Pour visiter le Louvre en ce moment, la réservation d’un créneau horaire et le port du masque sont obligatoires.
Cliquer ici pour réserver votre billet.
Musée du Louvre, lundi 6 juillet 2020, jour de la réouverture
Exposition « Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l’au-delà »
10 juin – 1er novembre 2020
Musée Maillol (Paris)
Apparue d’abord aux États-Unis au milieu du XIXe siècle, le courant spirite a rapidement fait des émules en Europe. Communiquer avec les esprits est alors devenu un phénomène de société, cultivé par de nombreux artistes et scientifiques.
Originaires du Nord de la France et issus de de milieu modeste, travaillant comme mineurs, plombiers ou cafetiers, trois hommes ont entendu des voix les enjoignent à peindre. C’est autour des œuvres de ces artistes autodidactes que se déploie la nouvelle exposition du musée Maillol, d’abord présentée fin 2019 au LaM, le musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut de Lille Métropole à Villeneuve d’Asq.
Dans cette visite privée avec Savine Faupin, conservatrice en chef en charge de l’art brut au LaM., attendez-vous à être surpris et décontenancés par les œuvres naïves de ces artistes spirites singuliers.
Main spirite de Marque Owen – Surnatéum de Bruxelles
Savine Faupin est historienne de l’art, diplômée de l’École du Louvre et de l’Institut national du patrimoine. Nommée en 1994 conservatrice au Musée d’art moderne de Lille Métropole, elle est nommée responsable, en 2004, du projet d’extension du musée pour la présentation permanente de l’art brut. Elle mène actuellement une recherche sur les prisons de femmes au XIXe siècle à partir des œuvres de Sophie Savoye.
« La Toile judéo-chrétienne » (1937) par Victor Simon – Collections du LaM (Villeuneuve d’Asq)Toiles de Fleury-Joseph Crépin – Collections du LaM (Villeuneuve d’Asq)Toiles de Fleury-Joseph Crépin – Collections du LaM (Villeuneuve d’Asq)Détail de « La Toile jaune » (21 février 1971 ) par Victor Simon – Dépôt du musée des Beaux-Arts d’Arras au LaM« La toile bleue » (mai 1943 – octobre 1944) par Victor Simon – Dépôt du Musée des Beaux-Arts d’Arras, LaM (Villeneuve d’Ascq)« Hélène et son ange gardien » (1912) par par Élise Müller – Collection ABCD
Le musée national Eugène Delacroix a rouvert ses portes le 22 juin après plusieurs semaines de confinement. La limitation à 12 personnes présentes simultanément, offre des conditions de visite tout à fait exceptionnelles !
Pensez toutefois à réserver un créneau par téléphone au 01.44.41.86.50 (de 9h30 à 17h30).
Suivez Claire Bessède, directrice du musée, pour une visite privée exceptionnelle permettant de dévoiler deux trésors de ses réserves : la dernière acquisition, une esquisse récemment restaurée, ainsi que l’une des lithographies qui sera bientôt présentée dans l’exposition « Un duel romantique, le Giaour de Lord Byron par Delacroix ».
Le musée Eugène Delacroix occupe le dernier appartement et atelier de l’artiste. Il permet notamment de découvrir « La Madeleine au désert », « L’Éducation de la Vierge » ainsi qu’une fresque représentant « Bacchus et un tigre ». Des esquisses, lithographies et dessins dévoilent aussi plusieurs aspects du talent de Delacroix.
Exposition « Un duel romantique. Le Giaour de Lord Byron par Delacroix » à partir du 18 novembre 2020
La gravure ci-dessous s’inspire d’un poème de Lord Byron (1788-1824) publié en 1813 sous le titre « The Giaour A Fragment of Turkish ». Le poème relate les amours malheureuses d’un guerrier vénitien, le « Giaour » (surnom péjoratif donné par les Turcs aux non-musulmans), et d’une esclave.
Cette lithographie sera présentée à partir du 18 novembre 2020 dans la prochaine exposition du musée Eugène Delacroix.
Exposition « Turner : peintures et aquarelles »
26 mai 2020 – 11 janvier 2021
Musée Jacquemart-André (Paris)
La Tate Britain de Londres conserve la plus grande collection de toiles et d’aquarelles de William Turner. Près de 70 œuvres, presque toutes issues de cette collection, sont actuellement présentées au musée Jacquemart-André. La fermeture de l’exposition pour cause de « Grand Confinement » a conduit le musée à prolonger l’exposition jusqu’en janvier 2021.
Outre ses œuvres achevées destinées à la vente, Turner conservait un fonds considérable d’œuvres réalisées « pour son] propre plaisir » (« for his own pleasure »). Ces esquisses, parfois très expérimentales, nous révèlent toute la modernité de ce grand artiste romantique.
Suivez la visite privée – et masquée – de l’exposition avec Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André.
« Château de Kilgarren, Pembrokeshire » (1798-1799) par William Turner – Collections du National Trust
« Vue de Richmond Hill et d’un pont » par William Turner – Tate Britain (Londres)« La cde Nemi » (vers 1827-1828) par William Turner – Tate Britain (Londres)« Une Villa, Clair de lune (Une villa un soir de bal) » pour « L’Italie » de Samuel Rogers, par William Turner – Tate Britain (Londres)« Le Gros- Horloge de Rouen, Normandie » (vers 1832) par William Turner – Tate Britain (Londres)« Le Mont Blanc et le glacier des Bossons au-dessus de Chamonix : le soir » (1836) par William Turner – Tate Britain (Londres)« Une épave, peut-être liée au Phare de Longships, Land’s End » (vers 1834) par William Turner – Tate Britain (Londres)
Depuis plusieurs jours, vous avez eu la possibilité de voir et d’écouter les cinq historiens préselectionnés cette année pour le Prix du livre d’Histoire décerné par le château de Versailles :
– « Les femmes et la Révolution » de Christine Le Bozec aux éditions Passés composés
– « Saint-Just. L’archange de la Révolution » d’Antoine Boulant aux éditions Passés composés
– « Le siècle des Révolutions » d’Edmond Dziembowski aux éditions Perrin
– « Le Grand Colbert » de Thierry Sarmant et Mathieu Stoll aux éditions Tallandier
– « Marie-Antoinette. Lettres inédites » de Catriona Seth aux éditions Albin Michel
Depuis 2018, ce prix récompense l’auteur d’un ouvrage dont le sujet principal s’inscrit dans le cadre chronologique du XVIIe siècle et/ou du XVIIIe siècle.
Le lauréat 2020 est …
À l’issue des délibérations du jury, Catherine Pégard, Présidente du château, des musées et du domaine de Versailles, nous annonce le nom du lauréat.
Edmond Dziembowski, lauréat pour « Le siècle des révolutions (1660-1789) »
Spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIII siècle, Edmond Dziembowski est professeur d’histoire moderne à l’université de Bourgogne-Franche-Comté. Il a notamment publié « La guerre de Sept Ans, 1756-1763 » (Perrin/Ministère de la Défense, 2015), un ouvrage qui évoque la « première Guerre Mondiale » au siècle des Lumières.
Avec « Le siècle des révolutions » aux éditions Perrin, c’est un regard inattendu sur cet autre « Grand Siècle » que nous offre l’auteur, ce siècle des révolutions qui commence en Angleterre en 1660 pour s’achever en France en 1789, en passant notamment par les États-Unis.
Retrouvez la vidéo de mon entretien avec l’auteur en cliquant ci-dessous.
Bien qu’ayant largement surclassé la révolution d’Angleterre, la révolution de France n’en serait pas moins l’aboutissement d’un processus amorcé un siècle plus tôt. Un siècle de révolutions toutes aussi « glorieuses » les unes que les autres. » – Edmond Dziembowski dans « Le siècle des révolutions (1660-1789) »
La presse en parle
Le livre d’Edmond Dziembowski a été élu parmi les 50 meilleurs livres de l’année 2019 par le magazine « Le Point ».
Fresque magistrale du XVIIIe siècle, odyssée au pays des idées, ce livre est une mise en perspective claire et rondement menée d’un fascinant labyrinthe d’où l’on ressort riche de mille connaissances. » – François-Guillaume Lorrain dans « Le Point »
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui d’Antoine Boulant aux éditions Passés / Composés.
La jeunesse, l’idéalisme et la destinée tragique de Saint-Just, exécuté à quatre semaines de son 27ème anniversaire, ont achevé d’en faire un héros de la Révolution, à la source d’un véritable mythe. » – Antoine Boulant dans « Saint-Just. L’archange de la Révolution »
Guillotiné le 28 juillet 1794 à l’âge de 26 ans, Louis-Antoine de Saint-Just a suscité la fascination de tous les historiens de la période révolutionnaire et inspiré de nombreux philosophes, artistes et écrivains. Cet ouvrage s’appuie sur les travaux les plus récents et de nombreuses sources d’archives pour brosser un portrait aussi rigoureux que nuancé de cet acteur de premier plan de l’histoire politique française.
Le Scribe a eu la possibilité de rencontrer Antoine Boulant. Entretien filmé à découvrir en cliquant ci-dessous.
La diversité de ses domaines de compétence, son sens exceptionnel de l’organisation dans le cadre de ses missions aux armées, sa capacité à saisir sur le terrain la psychologie des combattants, sa compassion non feinte pour les nécessiteux en font incontestablement un personnage singulier. » – Antoine Boulant dans « Saint-Just. L’archange de la Révolution »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui publié aux éditions Albin Michel par Catriona Seth.
Est-il possible que née avec du caractère et sentant si bien le sang qui coule dans mes veines, je sois destinée à passer mes jours dans un tel siècle, et avec de tels hommes ? » – Marie-Antoinette
Marie-Antoinette était-elle une intrigante aux ordres de l’Autriche, comme la dépeint une certaine légende noire, ou une pauvre créature dépassée par les événements ? Parmi les archives, les lettres et billets qu’elle échange, durant une vingtaine d’années, avec l’ambassadeur impérial à Paris, lèvent un coin du voile. Publiée pour la première fois, cette correspondance a le grand mérite de faire entendre la voix de Marie-Antoinette elle-même, une voix souvent déformée par ses contemporains et par les commentateurs.
Le Scribe a eu la possibilité d’interviewer Catriona Seth par Skype. Entretien filmé à découvrir en cliquant ci-dessous.
La correspondance permet de découvrir l’étendue du rôle joué par la reine dans différentes affaires politiques […] Elle témoigne d’une prise de conscience : le pays est en crise et elle tente, avec ses maigres moyens, de trouver des solutions. » – Catriona Seth dans « Marie-Antoinette. Lettres inédites »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui publié aux éditions Perrin par Edmond Dziembowski.
Le 13 février 1689, la Déclaration des droits est imposée à Guillaume d’Orange, nouveau souverain britannique, réaffirmant les privilèges parlementaires menacés par la prérogative royale. Le modèle politique anglais est né. Le 4 juillet 1776, la Déclaration d’indépendance américaine fait voler en éclats ce modèle politique et pose les fondements de la république. Cette nouvelle manière d’appréhender la chose publique va, à son tour, séduire l’Europe et faire vaciller un ordre immémorial. L’auteur explore dans cet ouvrage le déclin de l’Ancien Régime et raconte cet autre Grand Siècle, celui des révolutions.
Le Scribe a eu la possibilité d’interviewer Edmond Dziembowski par Skype. Entretien filmé à découvrir en cliquant ci-dessous.
Dépeint fort souvent, et hélas à tort, avec les couleurs douces et gaies d’un Boucher, le 18ème siècle a été en réalité un siècle de tensions fort vives. La défense farouche des libertés, qui a déjà plus d’une fois servi de combustible aux révoltes et aux révolutions, est plus que jamais à l’œuvre, que ce soit à Londres, à Utrecht, à Genève, à Dublin ou à Boston. » – Edmond Dziembowski dans « Le siècle des révolutions »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui de Thierry Sarmant et Mathieu Stoll aux éditions Tallandier.
Jean-Baptiste Colbert est aujourd’hui violemment remis en cause : on s’interroge sur les ressorts de son ascension, sur l’origine douteuse de sa fortune, on doute de la pertinence de ses initiatives… Pour y voir plus clair, les auteurs explorent de nouvelles sources, dressent pour la première fois un bilan d’ensemble de l’action de Colbert et suivent, sur près de quatre siècles, le « mythe Colbert ».
Le Scribe – membre du jury final qui décernera le Prix – a eu la possibilité de rencontrer Thierry Sarmant, l’un des co-auteurs de cet ouvrage. Entretien tourné devant la statue de Colbert, dans la cour de la Manufacture des Gobelins à Paris.
Le ministre a été l’esclave de son bureau, lisant, écrivant, annotant lettres, notes et dossiers par dizaines de milliers. Le labeur est resté sien, la ligne directrice également. Il a fait autant que fait faire, agi et vu par lui-même jusqu’à la limite des possibilités humaines. » – Thierry Sarmant et Mathieu Stoll dans « Le Grand Colbert »
Colbert prétend favoriser l’essor du commerce et des manufactures, et son maître ne témoigne pour le sujet que d’un intérêt poli. Colbert veut bâtir le grand Louvre… et Louis lui préfère Versailles ! » – Thierry Sarmant et Mathieu Stoll dans « Le Grand Colbert »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.