Exposition « Esprit es-tu là ? Les peintres et les voix de l’au-delà »
10 juin – 1er novembre 2020
Musée Maillol (Paris)
Apparue d’abord aux États-Unis au milieu du XIXe siècle, le courant spirite a rapidement fait des émules en Europe. Communiquer avec les esprits est alors devenu un phénomène de société, cultivé par de nombreux artistes et scientifiques.
Originaires du Nord de la France et issus de de milieu modeste, travaillant comme mineurs, plombiers ou cafetiers, trois hommes ont entendu des voix les enjoignent à peindre. C’est autour des œuvres de ces artistes autodidactes que se déploie la nouvelle exposition du musée Maillol, d’abord présentée fin 2019 au LaM, le musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut de Lille Métropole à Villeneuve d’Asq.
Dans cette visite privée avec Savine Faupin, conservatrice en chef en charge de l’art brut au LaM., attendez-vous à être surpris et décontenancés par les œuvres naïves de ces artistes spirites singuliers.
Savine Faupin est historienne de l’art, diplômée de l’École du Louvre et de l’Institut national du patrimoine. Nommée en 1994 conservatrice au Musée d’art moderne de Lille Métropole, elle est nommée responsable, en 2004, du projet d’extension du musée pour la présentation permanente de l’art brut. Elle mène actuellement une recherche sur les prisons de femmes au XIXe siècle à partir des œuvres de Sophie Savoye.
Le musée national Eugène Delacroix a rouvert ses portes le 22 juin après plusieurs semaines de confinement. La limitation à 12 personnes présentes simultanément, offre des conditions de visite tout à fait exceptionnelles !
Pensez toutefois à réserver un créneau par téléphone au 01.44.41.86.50 (de 9h30 à 17h30).
Suivez Claire Bessède, directrice du musée, pour une visite privée exceptionnelle permettant de dévoiler deux trésors de ses réserves : la dernière acquisition, une esquisse récemment restaurée, ainsi que l’une des lithographies qui sera bientôt présentée dans l’exposition « Un duel romantique, le Giaour de Lord Byron par Delacroix ».
Le musée Eugène Delacroix occupe le dernier appartement et atelier de l’artiste. Il permet notamment de découvrir « La Madeleine au désert », « L’Éducation de la Vierge » ainsi qu’une fresque représentant « Bacchus et un tigre ». Des esquisses, lithographies et dessins dévoilent aussi plusieurs aspects du talent de Delacroix.
Exposition « Un duel romantique. Le Giaour de Lord Byron par Delacroix » à partir du 18 novembre 2020
La gravure ci-dessous s’inspire d’un poème de Lord Byron (1788-1824) publié en 1813 sous le titre « The Giaour A Fragment of Turkish ». Le poème relate les amours malheureuses d’un guerrier vénitien, le « Giaour » (surnom péjoratif donné par les Turcs aux non-musulmans), et d’une esclave.
Cette lithographie sera présentée à partir du 18 novembre 2020 dans la prochaine exposition du musée Eugène Delacroix.
Exposition « Turner : peintures et aquarelles »
26 mai 2020 – 11 janvier 2021
Musée Jacquemart-André (Paris)
La Tate Britain de Londres conserve la plus grande collection de toiles et d’aquarelles de William Turner. Près de 70 œuvres, presque toutes issues de cette collection, sont actuellement présentées au musée Jacquemart-André. La fermeture de l’exposition pour cause de « Grand Confinement » a conduit le musée à prolonger l’exposition jusqu’en janvier 2021.
Outre ses œuvres achevées destinées à la vente, Turner conservait un fonds considérable d’œuvres réalisées « pour son] propre plaisir » (« for his own pleasure »). Ces esquisses, parfois très expérimentales, nous révèlent toute la modernité de ce grand artiste romantique.
Suivez la visite privée – et masquée – de l’exposition avec Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André.
Depuis plusieurs jours, vous avez eu la possibilité de voir et d’écouter les cinq historiens préselectionnés cette année pour le Prix du livre d’Histoire décerné par le château de Versailles :
– « Les femmes et la Révolution » de Christine Le Bozec aux éditions Passés composés
– « Saint-Just. L’archange de la Révolution » d’Antoine Boulant aux éditions Passés composés
– « Le siècle des Révolutions » d’Edmond Dziembowski aux éditions Perrin
– « Le Grand Colbert » de Thierry Sarmant et Mathieu Stoll aux éditions Tallandier
– « Marie-Antoinette. Lettres inédites » de Catriona Seth aux éditions Albin Michel
Depuis 2018, ce prix récompense l’auteur d’un ouvrage dont le sujet principal s’inscrit dans le cadre chronologique du XVIIe siècle et/ou du XVIIIe siècle.
Le lauréat 2020 est …
À l’issue des délibérations du jury, Catherine Pégard, Présidente du château, des musées et du domaine de Versailles, nous annonce le nom du lauréat.
Edmond Dziembowski, lauréat pour « Le siècle des révolutions (1660-1789) »
Spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la France et de la Grande-Bretagne au XVIII siècle, Edmond Dziembowski est professeur d’histoire moderne à l’université de Bourgogne-Franche-Comté. Il a notamment publié « La guerre de Sept Ans, 1756-1763 » (Perrin/Ministère de la Défense, 2015), un ouvrage qui évoque la « première Guerre Mondiale » au siècle des Lumières.
Avec « Le siècle des révolutions » aux éditions Perrin, c’est un regard inattendu sur cet autre « Grand Siècle » que nous offre l’auteur, ce siècle des révolutions qui commence en Angleterre en 1660 pour s’achever en France en 1789, en passant notamment par les États-Unis.
Retrouvez la vidéo de mon entretien avec l’auteur en cliquant ci-dessous.
Bien qu’ayant largement surclassé la révolution d’Angleterre, la révolution de France n’en serait pas moins l’aboutissement d’un processus amorcé un siècle plus tôt. Un siècle de révolutions toutes aussi « glorieuses » les unes que les autres. » – Edmond Dziembowski dans « Le siècle des révolutions (1660-1789) »
La presse en parle
Le livre d’Edmond Dziembowski a été élu parmi les 50 meilleurs livres de l’année 2019 par le magazine « Le Point ».
Fresque magistrale du XVIIIe siècle, odyssée au pays des idées, ce livre est une mise en perspective claire et rondement menée d’un fascinant labyrinthe d’où l’on ressort riche de mille connaissances. » – François-Guillaume Lorrain dans « Le Point »
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui d’Antoine Boulant aux éditions Passés / Composés.
La jeunesse, l’idéalisme et la destinée tragique de Saint-Just, exécuté à quatre semaines de son 27ème anniversaire, ont achevé d’en faire un héros de la Révolution, à la source d’un véritable mythe. » – Antoine Boulant dans « Saint-Just. L’archange de la Révolution »
Guillotiné le 28 juillet 1794 à l’âge de 26 ans, Louis-Antoine de Saint-Just a suscité la fascination de tous les historiens de la période révolutionnaire et inspiré de nombreux philosophes, artistes et écrivains. Cet ouvrage s’appuie sur les travaux les plus récents et de nombreuses sources d’archives pour brosser un portrait aussi rigoureux que nuancé de cet acteur de premier plan de l’histoire politique française.
Le Scribe a eu la possibilité de rencontrer Antoine Boulant. Entretien filmé à découvrir en cliquant ci-dessous.
La diversité de ses domaines de compétence, son sens exceptionnel de l’organisation dans le cadre de ses missions aux armées, sa capacité à saisir sur le terrain la psychologie des combattants, sa compassion non feinte pour les nécessiteux en font incontestablement un personnage singulier. » – Antoine Boulant dans « Saint-Just. L’archange de la Révolution »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui publié aux éditions Albin Michel par Catriona Seth.
Est-il possible que née avec du caractère et sentant si bien le sang qui coule dans mes veines, je sois destinée à passer mes jours dans un tel siècle, et avec de tels hommes ? » – Marie-Antoinette
Marie-Antoinette était-elle une intrigante aux ordres de l’Autriche, comme la dépeint une certaine légende noire, ou une pauvre créature dépassée par les événements ? Parmi les archives, les lettres et billets qu’elle échange, durant une vingtaine d’années, avec l’ambassadeur impérial à Paris, lèvent un coin du voile. Publiée pour la première fois, cette correspondance a le grand mérite de faire entendre la voix de Marie-Antoinette elle-même, une voix souvent déformée par ses contemporains et par les commentateurs.
Le Scribe a eu la possibilité d’interviewer Catriona Seth par Skype. Entretien filmé à découvrir en cliquant ci-dessous.
La correspondance permet de découvrir l’étendue du rôle joué par la reine dans différentes affaires politiques […] Elle témoigne d’une prise de conscience : le pays est en crise et elle tente, avec ses maigres moyens, de trouver des solutions. » – Catriona Seth dans « Marie-Antoinette. Lettres inédites »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui publié aux éditions Perrin par Edmond Dziembowski.
Le 13 février 1689, la Déclaration des droits est imposée à Guillaume d’Orange, nouveau souverain britannique, réaffirmant les privilèges parlementaires menacés par la prérogative royale. Le modèle politique anglais est né. Le 4 juillet 1776, la Déclaration d’indépendance américaine fait voler en éclats ce modèle politique et pose les fondements de la république. Cette nouvelle manière d’appréhender la chose publique va, à son tour, séduire l’Europe et faire vaciller un ordre immémorial. L’auteur explore dans cet ouvrage le déclin de l’Ancien Régime et raconte cet autre Grand Siècle, celui des révolutions.
Le Scribe a eu la possibilité d’interviewer Edmond Dziembowski par Skype. Entretien filmé à découvrir en cliquant ci-dessous.
Dépeint fort souvent, et hélas à tort, avec les couleurs douces et gaies d’un Boucher, le 18ème siècle a été en réalité un siècle de tensions fort vives. La défense farouche des libertés, qui a déjà plus d’une fois servi de combustible aux révoltes et aux révolutions, est plus que jamais à l’œuvre, que ce soit à Londres, à Utrecht, à Genève, à Dublin ou à Boston. » – Edmond Dziembowski dans « Le siècle des révolutions »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui de Thierry Sarmant et Mathieu Stoll aux éditions Tallandier.
Jean-Baptiste Colbert est aujourd’hui violemment remis en cause : on s’interroge sur les ressorts de son ascension, sur l’origine douteuse de sa fortune, on doute de la pertinence de ses initiatives… Pour y voir plus clair, les auteurs explorent de nouvelles sources, dressent pour la première fois un bilan d’ensemble de l’action de Colbert et suivent, sur près de quatre siècles, le « mythe Colbert ».
Le Scribe – membre du jury final qui décernera le Prix – a eu la possibilité de rencontrer Thierry Sarmant, l’un des co-auteurs de cet ouvrage. Entretien tourné devant la statue de Colbert, dans la cour de la Manufacture des Gobelins à Paris.
Le ministre a été l’esclave de son bureau, lisant, écrivant, annotant lettres, notes et dossiers par dizaines de milliers. Le labeur est resté sien, la ligne directrice également. Il a fait autant que fait faire, agi et vu par lui-même jusqu’à la limite des possibilités humaines. » – Thierry Sarmant et Mathieu Stoll dans « Le Grand Colbert »
Colbert prétend favoriser l’essor du commerce et des manufactures, et son maître ne témoigne pour le sujet que d’un intérêt poli. Colbert veut bâtir le grand Louvre… et Louis lui préfère Versailles ! » – Thierry Sarmant et Mathieu Stoll dans « Le Grand Colbert »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Pour la troisième édition de son Prix du livre d’Histoire, le château de Versailles a présélectionné cinq ouvrages, dont celui de Christine Le Bozec aux éditions Passés / Composés.
Christine Le Bozec procède à un état des lieux de la condition féminine à l’époque des Lumières, avant d’envisager l’implication et le rôle des femmes dans la Révolution française, puis plus tard durant l’Empire et la Restauration. Les conclusions de l’auteur sont novatrices : le seul moment où le groupe femme (et non de rares individus) a réellement pris la parole et investi l’espace public, furent les années 1789-1795. Les droits acquis seront ensuite difficilement conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration ne les supprime.
Le Scribe – membre du jury final qui décernera le Prix – a eu la possibilité de rencontrer Christine Le Bozec. Entretien filmé à découvrir en cliquant ci-dessous.
La période 1789‑1795 fut la seule durant laquelle la situation et le rôle des femmes connurent de réelles avancées, faisant voler en éclats le mythe de la salonnière d’Ancien Régime… » – Christine Le Bozec dans « Les femmes et la Révolution »
Malgré la pression féminine, les autorités révolutionnaires refusèrent toujours de leur accorder des droits politiques, leur déniant donc le statut de citoyenne. Là réside l’ambiguïté de la Révolution française qui, lâchant du lest sur les droits civils des femmes, s’arcboute sur leurs droits politiques, confirmant la prééminence d’un corps politique strictement masculin. » – Christine Le Bozec dans « Les femmes et la Révolution »
Après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles a souhaité maintenir la remise de son Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Gaulois captif
Ier siècle avant J.-C.
Musée départemental Arles antique
À présent « déconfiné », le musée départemental Arles antique est de nouveau accessible à la visite depuis le 30 mai, dans la limite de 50 personnes présentes simultanément.
Avez-vous déjà visité ce musée, construit à Arles sur la presqu’île du Rhône où se trouvait l’ancien cirque romain ?
Ses collections sont riches de nombreux sarcophages et de spectaculaires mosaïques, ainsi que du buste présumé de Jules César.
Des découvertes dans le Rhône
En août 2007, plusieurs découvertes majeures sont faites dans le lit du Rhône par le plongeur archéologue Luc Long et son équipe. Parmi ces découvertes se trouvent le fameux buste présumé de Jules César (présenté en 2012 au Louvre), une statue de Neptune, une Vénus en bronze et un captif à genoux.
Le Gaulois captif
Ce Gaulois est représenté les mains ligotées dans le dos. Des monnaies romaines montrent également un Gaulois nu, genou à terre, ainsi qu’une femme assise dans une attitude de soumission.
Six pièces assemblées par soudage
Cette statue témoigne des techniques de fabrication des sculptures en bronze d’époque grecque et romaine. Les recherches effectuées au Centre de recherche et de restauration des musées de France ont montré que la réalisation des grands bronzes antiques reposait sur la maîtrise de deux procédés complexes.
La fonte en creux à la cire perdue
Le fondeur a choisi de découper cette œuvre en six pièces (la tête, le corps et les quatre membres), grâce au procédé de fonte en creux à la cire perdue, lequel permettait d’obtenir des objets aux parois métalliques extrêmement fines. Ici, le Captif, sans doute imberbe au départ, a été pourvu d’une barbe et d’une moustache en ajoutant ces détails sur la cire.
Le soudage par fusion au bronze liquide
Les six pièces ont ensuite été assemblées par un autre procédé, du bronze liquide étant directement versé sur les pièces à joindre. Le savoir-faire de cette méthode a été définitivement perdu à la fin de l’Antiquité.
Sa chevelure abondante est dessinée sans désordre. Sa barbe courte et sa moustache sont parfaitement ciselées. Les arcades sourcilières, tout juste proéminentes, soulignent les orbites vides de ses yeux.
L’anatomie de cet homme captif est déformée : une jambe plus courte, un torse désaxé, l’attache des bras trop épaisse, les bras trop courts, de longs pieds, mais le tout s’équilibre dans la vision d’ensemble.
Un Perse vaincu a récemment été prêté au Louvre par le musée Granet d’Aix-en-Provence, pour y être exposée aux côtés d’un « Gaulois blessé » (photo ci-dessous), découvert en 1514.
Musée départemental Arles antique
Presqu’île du Cirque-Romain
13635 Arles
Le musée du Louvre vient d’annoncer son calendrier de réouverture.
Le Louvre ouvrira ses portes le lundi 6 juillet
Pour sa réouverture, le Louvre va mettre en place un système de réservation et déployer une nouvelle signalétique directionnelle. Le port du masque et le respect des gestes barrières seront préconisés.
La réservation d’un créneau de visite, possible sur place pour le jour même dans la limite des places disponibles, est fortement recommandée.
Elle sera possible à partir du mardi 15 juin sur ticketlouvre.fr, y compris pour les visiteurs entrant gratuitement ou porteurs d’une carte.
L’exposition « Figure d’artiste » est prolongée durant tout l’été.
Les expositions « Le Corps et l’âme. De Donatello à Michel-Ange. Sculptures de la Renaissance italienne » et « Albrecht Altdorfer. Maître de la Renaissance allemande », initialement prévues au printemps 2020 ouvriront en octobre.
Le jardin des Tuileries sera accessible dimanche 31 mai
Dès la veille, le samedi 30 mai, le jardin du Carrousel aura ouvert ses portes aux promeneurs.
Dans le cadre des mesures de distanciation sociale, les rassemblements de plus de dix personnes sont interdits dans les parcs et jardins.
Le musée Delacroix ouvrira le lundi 22 juin
De la même manière, la réservation préalable d’un créneau est recommandée.
Elle sera possible à partir du 15 juin par téléphone de 9h30 à 17h30 au 01 44 41 86 50.
L’exposition « Un duel romantique » ouvrira en novembre 2020.
Nous avons tous besoin d’expérience sensible et de vraie rencontre. Celle avec l’art, avec le Beau, peut soigner nos âmes. » – Jean-Luc Martinez, président-directeur du Louvre
Le « Grand Confinement » est (presque) derrière nous et la réouverture des premiers musées vient de commencer ; l’occasion de dresser un bilan sur l’activité confinée des internautes qui sont venus sur les réseaux sociaux où l’on peut me retrouver, accroupi jour et nuit.
Pendant le confinement, les sites Internet des musées ont connu une augmentation – souvent spectaculaire – du nombre de leurs visiteurs virtuels. Le Louvre vient ainsi d’annoncer que la fréquentation de son site Internet a été multipliée par 10, passant de 40.000 à 400.000 visites par jour.
3 fois plus de vues sur mon Blog
Plus modestement, mais avec toutefois plus de 22.000 pages vues au cours du mois d’avril, la fréquentation de mon Blog a été multipliée par 3, tandis que le nombre d’abonnés sur Twitter et Instagram progressait plus modestement.
Explosion du nombre de vues sur YouTube !
C’est sur YouTube que les internautes se sont semble-t-il précipités. Le nombre d’abonnés de ma chaîne a été multiplié par 2 pour dépasser aujourd’hui le seuil de 6.000, avec 420.000 vidéos vues entre le 17 mars et le 12 mai.
Léonard revival
Bien que l’exposition ait fermé ses portes depuis plusieurs semaines, la visite privée « Léonard de Vinci au Louvre », vue près de 30.000 fois avant le début du confinement, atteint 170.000 vues aujourd’hui. Elle devient ainsi la première vidéo de ma chaîne YouTube ayant dépassé les 100.000 vues.
Le retour de la Joconde, nue
Avec plus de 57.000 vues pendant le confinement, la visite privée, tournée l’an dernier à Chantilly autour du mystère de la « Joconde nue », a connu un étonnant regain d’intérêt.
Les visiteurs qui espéraient se ruer au Grand Palais pour découvrir les mystères de Pompéi ont plébiscité la visite privée tournée en 2019 au musée de la romanité de Nîmes, vue plus de 21.000 fois au cours des dernières semaines.
Raphaël à Chantilly, l’exclusivité du confinement
En sixième place, la visite de l’exposition « Raphaël et ses élèves » au château de Chantilly, tournée quelques jours avant la fermeture du domaine, a été vue près de 16.000 fois.
Grâce à cette visite exclusive, ma chaîne YouTube et mon Blog ont été cités pour la toute première fois par les médias nationaux (« La Croix », « Le Figaro », « Le Parisien », « Le Journal des Arts » et France Culture). Le site Internet du domaine de Chantilly a mis en avant ce reportage, contribuant à augmenter sa visibilité. Le propos passionnant de Mathieu Deldicque a fait le reste !
Et Delaperche ?
L’exposition du musée des Beaux-Arts d’Orléans, consacrée à Jean-Marie Delaperche, est riche et passionnante. Une vraie découverte. Si elle n’a pas encore rencontré son public sur ma chaîne YouTube – la visite privée ayant été vue seulement par 1.300 personnes pendant le confinement – vous pouvez maintenant courir sur place et faire ainsi honneur au travail formidable du musée !
L’envie de retourner au musée
À partir de fin avril, le nombre de vues YouTube diminue au rythme du déconfinement.
Les visiteurs seraient-ils prêts à retrouver le chemin des musées ?
Les expositions rouvrent progressivement leurs portes : Raphaël peut être de nouveau honoré à Chantilly et Delaperche redécouvert à Orléans.
Alors, n’hésitez pas à transformer vos visites virtuelles en visites sur place l
C’est la principale ambition de mes publications, sur le Blog comme sur les réseaux sociaux : vous donner l’envie de venir au musée… et d’y revenir souvent.
Je vous souhaite de belles visites dans les musées !
Vidéos les plus populaires sur ma chaîne YouTube entre le 17 mars et le 12 mai
Bonne nouvelle : les expositions « Raphaël à Chantilly. Le maître et ses élèves » et « Fable et Bibliophilie » sont de nouveau accessibles !
Le château de Chantilly vient en effet d’annoncer la fin de son confinement et sa réouverture au public depuis le 21 mai. Le parc et les Grandes Écuries restent fermés pour le moment.
Il est recommandé aux visiteurs d’acheter leurs billets à l’avance via la billetterie en ligne. Le port du masque est obligatoire et des distributeurs de gel hydroalcoolique sont à disposition.
Côté visite, le parcours a été repensé avec un sens unique pour éviter les croisements entre visiteurs. Par contre, les groupes de plus de 10 personnes ne sont pas autorisés et les visites guidées sont donc suspendues.
Raphaël retrouve ses élèves et joue les prolongations
Une autre bonne nouvelle : l’exposition « Raphaël à Chantilly » est prolongée jusqu’au 30 août 2020.
Quelques jours avant le début du « Grand Confinement », le domaine de Chantilly nous avait accueillis pour une visite privée exceptionnelle de l’exposition célébrant le 500e anniversaire de la disparition de Raphaël (1483-1520), grand maître de la Renaissance.
5 ouvrages finalistes pour le Prix Château de Versailles du livre d’Histoire 2020
En 2018, le château de Versailles a décidé de créer un Prix littéraire afin de soutenir le dynamisme de la production éditoriale en matière de recherche historique. Cette année, après plusieurs mois de confinement ayant conduit à la fermeture des librairies, le château de Versailles tenait absolument à maintenir la remise de ce Prix du livre d’Histoire afin de soutenir le monde de l’édition.
Le Prix récompense un auteur dont l’ouvrage s’inscrit dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que son sujet ne soit obligatoirement lié à l’histoire du château de Versailles.
Georges Forestier, lauréat de l’édition 2019
L’an dernier, le Prix avait été décerné à la biographie de Molière par Georges Forestier, professeur de littérature française à l’Université Paris IV Sorbonne, spécialiste du XVIIème siècle et Directeur du Centre de Recherche sur l’Histoire du Théâtre.
5 ouvrages sélectionnés pour l’édition 2020
Pour cette troisième édition, 50 ouvrages provenant de 33 maisons d’édition ont été reçus. Le comité de lecture vient de sélectionner les cinq ouvrages qui seront présentés au jury, sachant que le Prix sera remis au lauréat pendant la deuxième quinzaine du mois de juin.
Guillotiné le 28 juillet 1794 à l’âge de 26 ans, Louis-Antoine de Saint-Just a suscité la fascination de tous les historiens de la période révolutionnaire et inspiré de nombreux philosophes, artistes et écrivains. Cet ouvrage s’appuie sur les travaux les plus récents et de nombreuses sources d’archives pour brosser un portrait aussi rigoureux que nuancé de cet acteur de premier plan de l’histoire politique française.
Le 13 février 1689, la Déclaration des droits est imposée à Guillaume d’Orange, nouveau souverain britannique, réaffirmant les privilèges parlementaires menacés par la prérogative royale. Le modèle politique anglais est né. Le 4 juillet 1776, la Déclaration d’indépendance américaine fait voler en éclats ce modèle politique et pose les fondements de la république. Cette nouvelle manière d’appréhender la chose publique va, à son tour, séduire l’Europe et faire vaciller un ordre immémorial. L’auteur explore dans cet ouvrage le déclin de l’Ancien Régime et raconte cet autre Grand Siècle, celui des révolutions.
Christine Le Bozec procède à un état des lieux de la condition féminine à l’époque des Lumières, avant d’envisager l’implication et le rôle des femmes dans la Révolution française, puis plus tard durant l’Empire et la Restauration. Les conclusions de l’auteur sont novatrices : le seul moment où le groupe femme (et non de rares individus) a réellement pris la parole et investi l’espace public, furent les années 1789-1795. Les droits acquis seront ensuite difficilement conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration ne les supprime.
« Le Grand Colbert » de Thierry Sarmant et Mathieu Stoll aux éditions Tallandier
Jean-Baptiste Colbert est aujourd’hui violemment remis en cause : on s’interroge sur les ressorts de son ascension, sur l’origine douteuse de sa fortune, on doute de la pertinence de ses initiatives… Pour y voir plus clair, les auteurs explorent de nouvelles sources, dressent pour la première fois un bilan d’ensemble de l’action de Colbert et suivent, sur près de quatre siècles le « mythe Colbert ». Son itinéraire n’est pas séparé de celui de sa famille dont le portrait éclaire sa personnalité, révélatrice de l’imaginaire des élites françaises.
Marie-Antoinette était-elle une intrigante aux ordres de l’Autriche, comme la dépeint une certaine légende noire, ou une pauvre créature dépassée par les événements ? Parmi les archives, les lettres et billets qu’elle échange, durant une vingtaine d’années, avec l’ambassadeur impérial à Paris, lèvent un coin du voile. Publiée pour la première fois, cette correspondance a le grand mérite de faire entendre la voix de Marie-Antoinette elle-même, une voix souvent déformée par ses contemporains et par les commentateurs.
Le jury
Le jury qui décernera le Prix sera présidé par Catherine Pégard, présidente de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, avec :
– Yves Carlier, conservateur en chef du château de Versailles, président du comité de lecture,
– Joël Cornette, historien,
– François de Mazières, maire de Versailles,
– Emmanuel de Waresquiel, historien,
– Christine Orban, romancière,
– Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Mon secrétaire personnel, rédacteur de ce Blog, a l’honneur de faire également partie de ce jury.
Rendez-vous ici pour découvrir le nom du lauréat 2020.
Rencontre avec Hervé Leuwers, lauréat de l’édition 2018