L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

Bracelet romain « d’accouchée »

Basse-Egypte, Alexandrie
4e-5e siècle
Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France

Le bijou a une longue tradition d’objet magique. Depuis la Préhistoire, toutes les cultures égyptienne, celte, viking, africaine, amérindienne ont confectionné des amulettes, portées à même le corps ; des objets capables d’attirer la fortune ou de conjurer le mauvais sort, en faisant appel à des divinités aux pouvoirs magiques.

Les appels à la fécondité sont fréquents et prennent différentes formes plus ou moins stylisées, comme ce pendentif datant du Ier-IIIe siècle.

Pendentif en forme de phallus datant du Ier-IIe siècle – Exposition « Médusa : bijoux et tabous »
Le bracelet ci-dessous, conservé par la Bibliothèque nationale de France, est présenté au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris dans le cadre de  l’exposition « Medusa : bijoux et tabous ».

Sur ce bracelet, la déesse Isis est symbolisée par un signe en forme de cornes d’Hathor entourant le disque solaire. Ce symbole est présent – de façon toutefois incomplète – dans le fronton du naïskos, le petit temple à colonnes, représenté sur le bijou.

Ce bracelet était destiné à assurer la protection, par la déesse Isis, d’une femme en couches.
L’inscription « EYTOKI » (au-dessous du temple) signifie : « Accouche heureusement ».

Datant du 4e ou du 5e siècle, ce bijou témoigne de la persistance du culte d’Isis à une époque tardive.

En savoir +

Description du bracelet sur le site Internet de la Bibliothèque nationale de France

Découvrez l’exposition du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Exposition « Medusa : bijoux et tabous »

Editorial de lancement

En 1850, l’archéologue Auguste Mariette était envoyé en Égypte par le musée du Louvre. C’est lui qui me découvrit dans le sol de Saqqarah.
Dans ses écrits à propos des galeries du musée d’antiquités égyptiennes de Boulaq, il exprimait alors la façon dont il entendait attirer les yeux des visiteurs pour « inoculer » l’amour des antiquités.

Je sais par expérience que le même monument, devant lequel notre public égyptien passe toujours distrait et indifférent, attire ses yeux et provoque ses remarques dès que, par un artifice de mise en place, on a su le forcer à y fixer son attention. Il est certain que, comme archéologue, je serais assez disposé à blâmer ces inutiles étalages qui ne profitent en rien à la science, mais si le musée ainsi arrangé plaît à ceux auxquels il est destiné, s’ils y reviennent souvent et en y revenant s’inoculent sans le savoir, le goût de l’étude et j’allais presque dire l’amour des antiquités de l’Égypte, mon but sera atteint.

Une nouvelle aventure numérique !

En 2014, j’abandonnais mon calame (*) et mes papyrus pour m’équiper d’une tablette numérique. Une nouvelle aventure débutait alors sur Twitter, puis sur Facebook, YouTube et Instagram.
3 ans plus tard, je poursuis mon aventure virtuelle, au-delà des réseaux sociaux, en lançant mon Blog avec l’envie – très modestement – de donner le goût des musées.

L’envie de venir au musée… et d’y revenir souvent !

Ce Blog rend compte de ma vie au Louvre, de mes visites de musées et d’expositions, de mes découvertes et de mes rencontres.
Il n’est pas géré par le Musée du Louvre mais par mon humble secrétaire personnel, grand Ami du Louvre, visiteur compulsif de musées et d’expositions, amoureux des Arts, passionné par la photographie et la vidéo.

Des surprises 😉

Les articles disponibles pour le lancement de mon Blog reprennent certaines publications déjà diffusées sur les réseaux sociaux, avec de nombreux inédits.
Je dois vous l’avouer : je suis très heureux de vous retrouver sur ce nouveau média !

Bienvenue sur mon Blog et bonne lecture !

Quand le Scribe prend la parole > interview par Coupe-file Art en février 2020.

(*) Le calame est un roseau taillé en pointe servant pour l’écriture sur tablette d’argile ou sur papyrus. En fait, celui que je tenais dans ma main droite a disparu depuis bien longtemps déjà.

Le Louvre Abu Dhabi inauguré avant fin 2017

Dans une interview accordée mi-juillet à CNN, Mohamed Khalifa Al Mubarak, Président de l’Autorité en charge du Tourisme et de la Culture d’Abu Dhabi, a confirmé que l’ouverture du Louvre Abu Dhabi devrait avoir lieu d’ici fin 2017.

La visite, le 21 août, de l’ambassadeur de France auprès des Émirats arabes unis, Ludovic Pouille, confirme une ouverture prochaine.

Si la date officielle n’a pas encore été communiquée, cette annonce ne devrait plus tarder. En effet, le 24 août 2017, le compte Twitter du @LouvreAbuDhabi annonce qu’il fait une pause dans ses publications et que son prochain tweet sera très important (« a big one »).

Né d’un accord intergouvernemental signé en mars 2007 entre les Émirats Arabes Unis et la France, le Louvre Abu Dhabi présentera des œuvres du monde entier. Pour son année d’ouverture, 300 œuvres seront prêtées par de grands établissements français pour être exposées aux côtés de la propre collection du musée.

Il se murmure que l’ouverture, initialement prévue pour décembre 2015, pourrait avoir lieu au mois de novembre 2017 (non officiel).

Page d’accueil du site Internet du Louvre Abu Dhabi – Août 2017

Si vous ne connaissez pas l’histoire, vous ne connaissez pas votre histoire ou votre avenir.

Sources :
« The Gulf Today » du 21 juillet 2017
Liste des prêts venus de France pour l’année d’ouverture du Louvre Abu Dhabi

Suivez l’actualité du Louvre Abu Dhabi sur son compte Twitter : @LouvreAbuDhabi

Pompée le Grand entre au Louvre

Un portrait de Pompée (106-48 avant J.-C.) fait son entrée au Louvre.

Il a été sculpté vers le milieu du Ier siècle avant J.-C., donc peu de temps après la mort de Pompée. Il s’agit sans doute d’une commande de l’entourage de ses fils, lesquels continuaient à jouer un rôle politique dans le parti opposé à Octave-Auguste.

Seuls deux autres portraits de Pompée sont aujourd’hui connus : l’un est conservé au musée archéologique de Venise et l’autre à la glyptothèque Ny Calrsberg de Copenhague.

Parmi les grands hommes de la fin de la République romaine, le nombre total de portraits attestés est extrêmement réduit. Un exemplaire d’un portrait de César, l’adversaire et ennemi politique de Pompée, a été retrouvé en 2007 dans le Rhône (photo ci-dessous). Il est aujourd’hui exposé au Musée Arles Antique.

– Jules César, portrait sculpté de son vivant – Musée Arles Antique

Le portrait de Pompée qui fait son entrée au Louvre s’inspire des portraits d’Alexandre le Grand et des rois qui règnent en Orient après la mort du conquérant grec. Le sculpteur a copié directement sur le modèle en bronze que Pompée avait fait réaliser de son vivant.

Le Louvre possède notamment un autre marbre représentant Pompée, jeune cette fois-ci, sculpté par un artiste romain, dans un style « un peu hâtif »…

L’achat de cette sculpture, pour un montant de 1,2 millions d’euros, a été réalisé par la Société des Amis du Louvre pour le département des Antiquités grecques étrusques et romaines du Louvre.

Dans les « Vies des hommes illustres », Plutarque raconte les circonstances de la mort de Pompée :

Pompée prit des tablettes où il avait écrit un discours grec qu’il se proposait d’adresser à Ptolémée, et se mit à le lire. […] Septimius lui porte un premier coup d’épée par derrière, au travers du corps ; puis Salvius, après lui, puis Achillas tirèrent leurs épées. Pompée, prenant sa toge des deux mains, s’en couvre le visage, et se livre à leurs coups, sans rien dire ni rien faire d’indigne de lui, et jetant un simple soupir. Il était âgé de cinquante-neuf ans, et fut tué le lendemain de son jour natal. À la vue de ce meurtre, ceux qui étaient dans les navires poussèrent des cris affreux, qui retentirent jusqu’au rivage. […] Les assassins coupèrent la tête de Pompée, et jetèrent hors de la barque le corps tout nu, qu’ils laissèrent exposé aux regards de ceux qui voulurent se repaître de ce spectacle. »

Sources :
Article publié sur le site Internet de la Société des Amis du Louvre
« Vies des hommes illustres – Pompée » par Plutarque – Traduction par Alexis Pierron. Charpentier, 1853

[Chef-d’œuvre] Dame Touy, supérieure du harem du dieu de la Fertilité

Règne d’Aménophis III (1408-1372 avant J.-C.)
Musée du Louvre

La Dame Touy était une personnalité importante de son temps, supérieure des recluses et chanteuse du dieu Min. Min est le dieu de la fertilité et de la reproduction, celui qui fertilise la terre pour permettre la moisson.

Le corps de la Dame Touy est sculpté dans du bois de grenadille d’Afrique. De couleur brun rougeâtre à veines noires, c’est un bois lourd et dense à l’odeur caractéristique de rose.

De la main gauche, elle serre entre ses seins un grand collier formé de rangées de perles appelé collier « ménat », symbole de fécondité.

Sa lourde perruque est sculptée avec soin, chaque mèche étant terminée par une torsade.

Les inscriptions hiéroglyphiques gravées sur le socle et au dos de la statue sont des formules d’offrandes aux dieux.

Veuille le roi accorder une offrande à Osiris qui préside à l’Occident, le grand dieu souverain du territoire inaccessible, pour qu’il accorde que je respire la douce brise du nord, que mon âme entre dans le cimetière, que je me mêle aux bienheureux qui se trouvent à ton côté, que je boive l’eau à l’endroit qui me plait, pour la personne de la supérieure des recluses de Min, Touy.

Sources
Présentation de l’oeuvre sur le site Internet du Louvre
« La voix des hiéroglyphes : promenade au département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre » de Christophe Barbotin et Didier Devauchelle – co-édition Musée du Louvre / Khéops

[Patrimoine] Destruction des mausolées de Tombouctou, un crime de guerre

Tombouctou et son patrimoine en péril

Située au Mali, la ville de Tombouctou était aux XVe et XVIe siècles une capitale intellectuelle et spirituelle et un centre de diffusion de l’islam en Afrique. Ses trois grandes mosquées témoignent de cet âge d’or.
En 2012, Tombouctou a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO.

Photographie : Thierry Joffroy © CRAterre

Des mausolées dédiés à des saints musulmans

Dans le monde musulman, sont considérés comme saints des personnes ou des groupes de plusieurs personnes, qui se sont distingués par leur piété, qui ont réalisé des actes remarquables, qui ont souffert jusqu’au martyre pour défendre leurs idées ou encore des personnages qui démontrent une grande sagesse.
C’est la perception de la population locale qui décide d’élever des personnes en objets de culte. En effet, dans le monde musulman, il n’existe aucune structure religieuse définissant l’orthodoxie et qui soit à même de reconnaître la sainteté de telle ou telle personne.
Tombouctou compte 16 mausolées dédiés à ces saints musulmans. Lieux de pèlerinage, ces mausolées sont, selon la croyance populaire, des remparts qui protègent la ville de tous les dangers.

Destructions

En 2012, 14 mausolées de Tombouctou ont été détruits par des groupes armés extrémistes prétendant agir « au nom de Dieu » et considérant la vénération des saints comme de « l’idolâtrie ».

Les attaques envers la culture sont devenues des armes de guerre, dans une stratégie de nettoyage culturel. La décision de la Cour pénale internationale est une étape historique dans la reconnaissance de l’importance du patrimoine pour les communautés qui l’ont préservé au fil des siècles et au-delà, pour l’humanité tout entière. » – Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO

Crime de guerre

En juillet 2016, un djihadiste malien a été reconnu coupable de crime de guerre par la Cour Pénale Internationale (CPI) qui l’a condamné à 9 ans de prison pour la destruction délibérée de 9 mausolées de Tombouctou et de la porte dite « secrète » de la mosquée Sidi Yahia.

Leur destruction porte un message de terreur et d’impuissance, annihile une partie de la mémoire partagée et de la conscience collective de l’humanité et empêche celle-ci de transmettre ses valeurs et ses connaissances aux générations futures » – Juge de la CPI

Indemnisation

Le 17 août 2017, un an après son procès, le djihadiste a été condamné à verser 2,7 millions d’euros aux victimes de la destruction du patrimoine de Tombouctou.
Ce jugement a « le potentiel d’apporter de l’espoir aux victimes de crimes similaires commis dans d’autres parties du monde », comme les destructions de Palmyre, en Syrie, et d’autres sites historiques en Irak par le groupe Etat Islamique, a indiqué Alina Balta, chercheuse en victimologie à l’Université de Tilburg (Pays-Bas).

Reconstruction des mausolées

Les 14 mausolées détruits ont été entièrement reconstruits par la corporation des maçons de Tombouctou qui développe un savoir-faire transmis de génération en génération. Une cérémonie d’inauguration a eu lieu en juillet 2015.

Photographie : Thierry Joffroy © CRAterre

Sources :
Site Internet de l’UNESCO
Article publié par « Le Monde » le 17 août 2017
Site Internet de CRAterr , Association et Laboratoire de recherche de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble

[Chef-d’œuvre] L’Exaltation de la fleur

Fragment de stèle en marbre parien
Vers 470 – 460 avant J.-C.

Cette stèle fut découverte à Pharsale (Thessalie méridionale) par Léon Heuzy (1831-1922), archéologue, professeur d’histoire de l’art et conservateur au musée du Louvre.
Ce chef-d’œuvre antique était inséré dans l’architecture d’une église chrétienne en territoire musulman. Léon Heuzy donna à cette stèle le nom – qui lui est resté – de « L’Exaltation de la fleur ».

Cette stèle représente deux femmes vêtues d’une tunique de laine (appelée « péplos »).
Elles tiennent des fleurs de pavot, ou de grenade, et peut-être aussi un sac de graines.

L’identité des deux femmes n’est pas connue. Il s’agit très certainement d’une stèle funéraire.

Dans le « Journal des savants » de 1868, Léon Heuzy décrit l’instant de la découverte de cette stèle.

Quelle ne fut pas ma joie, au moment où j’entrais dans la cour de l’église, d’apercevoir, encastré dans la maçonnerie du portail, un beau bas-relief antique ! Dès le premier coup d’œil, bien que j’eusse à peine entrevu deux figures de femmes tenant des fleurs, je me sentis atteint par ce charme pénétrant que les oeuvres de pur style grec ont seules la puissance de produire. Le caractère archaïque des formes du dessin, qu’un regard plus attentif me fit reconnaître, loin d’altérer l’impression première, n’y ajoutait qu’une saveur plus vive. Je compris que je venais de rencontrer une œuvre d’art d’une véritable valeur : il s’agissait de ne pas la laisser échapper et d’aviser aux moyens de s’en rendre maître.

Sources
Article le site Internet du Louvre
« L’Exaltation de la fleur » (1868) par Léon Heuzy
Biographie de Léon Heuzy sur le site Internet de l’INHA

Poignard à manche en tête de cheval

Inde, XVIIe siècle
Musée du Louvre

Le manche de ce poignard a une forme de tête de cheval, un pur-sang qui semble impatient de s’élancer au galop.

Le jade a été choisi pour le manche car il est réputé favoriser la victoire.
Quelques pierres (rubis et émeraudes) sont discrètement incrustées, sans altérer la beauté de la sculpture.
Du fait de son excellent niveau d’exécution, ce poignard a certainement été offert à un grand officier, personnage très haut placé à la cour Moghole. S’il s’était agit d’un membre de la famille royale, son nom aurait probablement été inscrit sur l’objet.

Découvrez d’autres trésors du département des Arts de l’Islam sur le site Internet du Louvre.

Sources
Présentation de l’œuvre sur le site Internet du Louvre
« Les arts de l’Islam au musée du Louvre » sous la direction de Sophie Makariou, coédition musée du Louvre éditions/Hazan

Horloge-crucifix

Œuvre de Daniel Scheirrer
XVIIe siècle
Musée du Louvre

Cette horloge-crucifix est en cuivre. Elle est l’œuvre de Daniel Scheirrer qui travaillait dans la région de Steyr (nord de l’Autriche) dans les années 1620-1630. L’œuvre est signée « DS » sur la platine du mouvement de l’horloge.

La croix portant un Christ est surmontée d’une sphère entourée d’un anneau en argent sur lequel sont gravés les chiffres romains des heures, lesquelles sont désignées par un index fixe en forme de fleuron.
Au-dessous apparaît un cartouche avec l’inscription « INRI ».

Au pied du crucifix se tiennent la Vierge et saint Jean sur une base gravée.

Le mouvement de l’horloge est transmis au globe par une tige dissimulée par le montant de la croix. Le mouvement et la cloche permettant la sonnerie sont cachés dans la base de l’horloge.

Ce type d’horloge de table avec scène de crucifixion rencontra un grand succès au début du XVIIe siècle.

Source : cartel de l’œuvre

Le Gaulois captif de l’Hôtel de Sade

Hôtel de Sade – Saint-Rémy-de-Provence

Au XVe siècle, Balthazar de Sade (1461-1518) fit édifier – à Saint-Rémy-de-Provence – l’hôtel particulier qui porte aujourd’hui son nom. Classé monument historique, l’hôtel de Sade expose depuis 1968 une partie des collections de sculptures antiques découvertes sur le site de fouilles archéologiques de Glanum.


Ce Gaulois captif daterait du 1er siècle avant J.-C.
Il porte un manteau sur les épaules alors qu’il est presque entièrement nu.
Avec ses mains attachées dans le dos, il représente l’image traditionnelle du Gaulois vaincu et enchaîné.


Ce Gaulois captif aurait fait partie du décor d’une fontaine triomphale ou d’un arc de triomphe.

Hôtel de Sade
1 Rue du Parage
13210 Saint-Rémy-de-Provence

Suivez l’actualité du site de Glanum et de l’Hôtel de Sade sur Twitter : @GlanumSade

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Sur Internet, découvrez les trésors antiques de l’Hôtel de Sade

[Visite privée] Le pouvoir des fleurs de P-J Redouté

Exposition « Le pouvoir des fleurs, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) »
26 avril – 29 octobre 2017
Musée de la Vie romantique

Pierre-Joseph Redouté incarne l’apogée de la peinture florale à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Avec plus de 250 peintures, vélins, aquarelles et objets d’art, le musée de la Vie romantique consacre la première exposition en France au « Raphaël des fleurs ».

Visite exceptionnelle avec Jérôme Farigoule, directeur du musée et commissaire de l’exposition.

Conservateur chargé des départements des arts graphiques et des arts décoratifs du musée Fabre jusqu’en 2013, Jérôme Farigoule est aujourd’hui directeur du musée de la Vie romantique à Paris.

Exposition « Le pouvoir des fleurs, Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) »
26 avril – 29 octobre 2017
Musée de la Vie romantique
16 Rue Chaptal
75009 Paris

Suivez l’actualité du Musée de la Vie romantique sur Twitter : @MVRParis

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Site Internet du musée : www.museevieromantique.paris.fr

[Exposition] Dessiner la grandeur à Gênes

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Exposition « Le dessin à Gênes à l’époque de la République »
Musée du Louvre
15 juin – 25 septembre 2017

Grâce à la volonté des riches familles locales, la République de Gênes (1528-1797) a été un important centre artistique que fait revivre le Louvre à partir de dessins, estampes et tableaux. De Luca Cambiaso à Alessandro Magnasco, l’exposition permet de découvrir des feuilles rarement exposées.
Le diaporama ci-dessus vous offre un aperçu des trésors présentés dans cette exposition.

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Consultez la page dédiée à l’exposition sur le site Internet du Louvre.

Détail des « Noces de Cana » par Giovanni Domenico Cappellino (1580-1651)

[Exposition] Bellini, Michel-Ange, Le Parmesan : le Cabinet d’arts graphiques de Chantilly

Exposition « Bellini, Michel-Ange, Le Parmesan »
Cabinet d’arts graphiques de Chantilly
24 mars – 20 août 2017

Ouvert depuis mars 2017, le cabinet d’arts graphiques du domaine de Chantilly propose une exposition inaugurale en forme de voyage de Venise à Florence au temps de la Renaissance.
L’occasion unique de découvrir une quarantaine de feuilles de la collection du duc d’Aumale : Michel-Ange, Fra Bartolomeo, Giovanni Bellini, Le Parmesan…
Un diaporama pour vous donner envie de venir découvrir ce nouvel espace d’exposition.
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Domaine de Chantilly
60500 Chantilly

à 20 min de l’aéroport Paris Charles de Gaulle et 40 km du centre de Paris

Le cabinet d’arts graphiques proposera trois expositions par an autour d’œuvres, souvent inédites, issues de la collection de plus de 3.600 dessins, 5.000 estampes et 1.900 photographies conservés à Chantilly.

Suivez l’actualité du Domaine de Chantilly sur Twitter : @chantillydomain

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Consultez la page dédiée à l’exposition sur le site Internet du Domaine de Chantilly.

[Exposition] Le gouvernement des parisiens

Hôtel de Ville de Paris
22 avril – 22 juillet 2017

La Ville de Paris a un maire unique depuis 1977, ce qui était le cas depuis 1790 pour toutes les autres villes de France. Cette singularité s’explique par le statut de capitale de Paris, qui incite le pouvoir central à contrôler étroitement la ville où il s’est établi.
Au total près de 300 œuvres issues des collections des musées du Louvre, d’Orsay, de Carnavalet, du Petit Palais et des Archives nationales sont exposées à la Mairie de Paris jusqu’au 22 juillet 2017.

Le diaporama ci-dessous vous présente un aperçu de l’exposition.

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Exposition « Le Gouvernement des Parisiens »
Hôtel de Ville de Paris
22 avril – 22 juillet 2017

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Consultez la page dédiée à l’exposition sur le site Internet de la Mairie de Paris.