L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

Salière en ivoire

Salière afro-portugaise
16e siècle – style Edo d’Owo
Musée du quai Branly – Jacques Chirac

L’ivoire africain circule déjà dans l’Antiquité comme le mentionne Hérodote au 5e siècle avant notre ère.
La longueur importante de la défense de l’éléphant africain la distingue de l’ivoire asiatique, et les Indiens la recherchent. Les Berbères, les Arabes puis les Portugais interviennent dans le commerce d’ivoire.

Cette salière illustre les premiers contacts directs entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne, au 16e siècle, et les échanges culturels qui ont accompagné l’établissement de relations commerciales.
L’objet se décompose en trois parties : la partie basse figure quatre soldats portugais barbus.

Une caravelle portugaise avec une vigie est figurée en partie haute.
Un homme escalade les cordages sur le couvercle en tendant une longue vue à la vigie.

Cette salière provient du cabinet de curiosité d’un aristocrate belge où elle était restée pendant plusieurs siècles.
Elle est présentée dans le cadre de l’exposition « L’Afrique des Routes » du 31 janvier au 12 novembre 2017 au musée du quai Branly – Jacques Chirac.

Source : Dossier de presse de l’exposition

Visitez l’exposition au Quai Branly

[Louvre] La parole aux Jeunes pour 3 soirées

Au Louvre, les « Jeunes ont la parole » lors de nocturnes dédiées au cours desquelles 300 à 400 jeunes présentent au public leur propre interprétation des œuvres du musée.

Reportage à l’occasion des #JOPLouvre des 17, 24 et 31 mars 2017, avec les étudiant(e)s médiateurs(-trices), dont Guillaume de Museonaute dans la cour Khorsabad et le saxophoniste Hamza Touré.

Reportage réalisé le 17 mars 2017

Prochaines sessions

Les prochaines #JOPLouvre auront lieu les vendredis 1er, 8 et 15 décembre 2017, puis les vendredis 23, 30 mars et 6 avril 2018 au cœur des collections permanentes et dans la Petite Galerie du Louvre.

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Sur le site Internet dédié aux #JOP2017 sur le site Internet du Louvre.

[Visite privée] L’Afrique des Routes au Quai Branly

L’Afrique, un continent sans Histoire ?

Si les a priori ont la vie dure, les faits sont indéniables : les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement.
Visite exceptionnelle au musée du Quai Branly avec Gaëlle Beaujean, responsable des collections Afrique et commissaire de l’exposition.

Du Ve millénaire avant notre ère à aujourd’hui, de multiples routes fluviales, terrestres et maritimes ont contribué aux échanges commerciaux, religieux ou encore esthétiques, et ce, bien avant l’arrivée des premiers navires portugais au XVe siècle.

Exposition « L’Afrique des Routes »
Musée du Quai Branly – Jacques Chirac
31 janvier – 12 novembre 2017

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Sur la page dédiée à l’exposition.

Zoom sur un chef-d’œuvre

Salière afro-portugaise en ivoire – Nigeria (16e siècle)

[Louvre] Les #JOPLouvre ? De quoi s’agit-il ?

« Les Jeunes ont la parole » est le nom donné à une vaste opération de médiation au Louvre.

Au cours de trois soirées programmées deux fois par an, des étudiants de toutes disciplines – pas seulement en Histoire de l’Art – deviennent médiateurs et présentent les œuvres du Louvre aux visiteurs.

Rencontre avec l’assistante à la programmation 18 – 30 ans du musée du Louvre.

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Sur le site Internet dédié aux #JOP2017 sur le site Internet du Louvre.

[Visite privée] Valentin réinvente Caravage au Louvre

Considéré comme le plus brillant des peintres à la suite de Caravage, mort lui aussi dans la fleur de l’âge, le peintre français Valentin de Boulogne (1591-1632) reprit à son devancier la tension suscitée par le clair-obscur, tout en marquant sa sensibilité aux tonalités de la peinture vénitienne.

Sébastien Allard, commissaire général de l’exposition, et Annick Lemoine, commissaire scientifique, présentent ce grand peintre français dans un reportage passionnant au cœur de l’exposition du Louvre.

Exposition « Valentin de Boulogne – Réinventer Caravage »
Musée du Louvre
22 février 2017 – 22 mai 2017

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Sur la page dédiée à cette exposition sur le site Internet du Louvre.

[Visite privée] Vermeer au Louvre

Exposition « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre »
Musée du Louvre
22 février – 22 mai 2017

Le troisième quart du 17e siècle marque l’apogée de la puissance économique mondiale hollandaise. Une « nouvelle vague » dans la peinture de genre voit le jour au début des années 1650 : les artistes commencent alors à se concentrer sur des scènes idéalisées de vie privée mise en scène.
L’exposition du Louvre permet de comprendre comment Vermeer et les peintres de scènes de genre, actifs en même temps que lui, rivalisaient les uns avec les autres dans l’élaboration de scènes élégantes et raffinées.
Cliquez ci-dessous pour découvrir une visite passionnante avec Blaise Ducos, commissaire de l’exposition.

Pour cette exposition-événement, le musée du Louvre a travaillé en collaboration avec la National Gallery of Ireland et la National Gallery of Art de Washington.

Exposition « Vermeer et les maîtres de la peinture de genre »
Musée du Louvre
22 février – 22 mai 2017

Musée d’Archéologie nationale et les trésors de la salle Piette

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La collection archéologique d’Edouard Piette, grand collectionneur, est présentée dans une salle spéciale du musée d’Archéologie nationale, la salle Piette. Découvrez la célèbre « Dame à la capuche » au cours d’une visite exceptionnelle commentée par Catherine Schwab, conservateur en chef.

Reproduite en couverture de très nombreux ouvrages sur la Préhistoire, la « Dame à la capuche », dite aussi « Dame de Brassempouy », est la plus célèbre des œuvres d’art préhistoriques. Elle nous apporte une image vivante de la femme paléolithique.

Musée d’Archéologie nationale
Place Charles de Gaulle
78100 Saint-Germain-en-Laye

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Découvrez le musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye sur Internet et réservez votre visite pour découvrir la salle Piette.

[Visite privée] L’ours dans l’art préhistorique

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Les artistes du Paléolithique supérieur (entre -38.000 et -11.000 ans environ) nous ont laissé des dessins sur les parois des grottes, mais aussi de petits objets d’art. Ils nous offrent la possibilité d’appréhender la vie intellectuelle et spirituelle de leurs contemporains.

Découvrez la représentation de l’ours dans l’art préhistorique avec Catherine Schwab, commissaire de l’exposition au musée d’Archéologie nationale.

À travers le choix de l’ours, l’exposition permet de découvrir la diversité et la richesse de l’art paléolithique. Elle explore aussi les rapports qui ont uni les ours aux hommes, qui les ont côtoyés, chassés ou craints.

Musée d’Archéologie nationale
Saint-Germain-en-Laye
16 octobre 2016 – 30 janvier 2017

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www.musee-archeologienationale.fr

[Chef-d’œuvre] « La Naissance de Vénus » de François Boucher

« La Naissance de Vénus »
François Boucher (1703-1770)
Nationalmuseum de Stockholm

Tableau signé et daté sur un rocher à gauche : « F. Boucher / 1740 »

Boucher m’a fait une naissance de Vénus : Cospetto ! Chebella cosa !

Ainsi s’exprime le comte Tessin dans une lettre datée de juillet 1740.

Le comte Carl Gustaf Tessin exerça les fonctions d’ambassadeur de Suède à Paris entre 1739 et 1742. Au cours de cette période, il se constitua une riche collection de peintures et de dessins, aujourd’hui conservée au Nationalmuseum de Stockholm.

Ce tableau de François Boucher représente l’épisode de la naissance au sein des flots de la déesse de la beauté, un sujet fréquemment traité par les peintres depuis la Renaissance. La composition de Boucher doit sans doute beaucoup à « L’Enlèvement d’Europe » de Noël-Nicolas Coypel exposé au Musée des Beaux-Arts de Philadelphie.

François Boucher et le comte Tessin partageaient certainement les mêmes références artistiques et littéraires ; tous deux étaient très proches des milieux littéraires libertins parisiens. Il se murmure qu’ils avaient une autre passion commune pour la même femme… à savoir Mme Boucher !

L’analyse du tableau par l’abbé Desfontaines en 1740 souligne les connotations érotiques de la toile :

Il y a dans le tableau de monsieur Boucher représentant Vénus trop de grâces que la morale sévère ne permet pas de vanter.

 

Ce tableau a été présenté au Louvre du 20 octobre 2016 au 16 janvier 2017 dans le cadre de l’exposition « Un Suédois à Paris au 18e siècle – La collection Tessin ».

Visitez l’exposition « Collection Tessin » au Louvre

Source :
Dossier de presse de l’exposition « Carl Gustaf Tessin. Un Suédois à Paris au XVIIIe siècle »

[Visite privée] Collection Tessin au Louvre

Exposition « Un Suédois à Paris au 18e siècle. La collection Tessin  »
20 octobre 2016 – 16 janvier 2017
Musée du Louvre

Ambassadeur de Suède à Paris entre 1739 et 1742, le comte Carl Gustaf Tessin fut un acteur majeur du marché de l’art parisien. Ruiné par ses achats d’œuvres anciennes et contemporaines, mais surtout par sa charge de diplomate, il dut se résoudre à vendre une grande partie de sa collection de peintures et de dessins français et étrangers à la famille royale suédoise.

Guillaume Faroult, conservateur en chef au Louvre, nous guide dans l’exposition « Un Suédois à Paris au 18e siècle – La collection Tessin ».

Cette exposition est organisée en collaboration avec le Nationalmuseum de Stockholm qui conserve la majeure partie de la collection Tessin.

« L’Empereur Commode revêtu de la crinière du lion de Némée » par un artiste romain inconnu du IIe siècle (?) – Nationalmuseum de Stockholm
Détail de « Baigneuses dans un parc » (vers 1725-1729) par Jean-Baptiste Pater (1695-1736) – Nationalmuseum de Stockholm
Détail de « Les Adieux de Vénus et Adonis » (1729) par François Lemoyne (1688-1737) – Nationalmuseum de Stockholm
« La Naissance de Vénus » (1740) par François Boucher (1703-1770) – Nationalmuseum de Stockholm
« Léda et le cygne » (1742) par François Boucher (1703-1770) – Nationalmuseum de Stockholm
« Étude de deux hommes nus » ou « Groupe académique de deux hommes sur des blocs » (vers 1735) par Jean Restout (1692-1768) – Nationalmuseum de Stockholm
Collection Tessin – Exposition au musée du Louvre
« Lovisa Ulrika Sparre, comtesse Tessin » (1741) par Jean-Marc Nattier (1685-1766) – Nationalmuseum de Stockholm

Exposition « Un Suédois à Paris au 18e siècle – La collection Tessin »
Musée du Louvre
20 octobre 2016 – 16 janvier 2017

Zoom sur un chef-d’œuvre

« La Naissance de Vénus » de François Boucher

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Consultez la page dédiée à l’exposition sur le site Internet du musée du Louvre.

[Visite privée] La Mésopotamie au Louvre-Lens

En grec ancien, la Mésopotamie signifie littéralement « le pays entre les fleuves », le Tigre et l’Euphrate. Située pour l’essentiel en Irak actuel, la Mésopotamie antique est le berceau de l’invention de l’écriture, des premières institutions et administrations ou encore des premières villes.
Visite exceptionnelle avec Ariane Thomas, commissaire de l’exposition et conservatrice des antiquités mésopotamiennes au musée du Louvre.

L’exposition présente 3.000 ans d’histoire, de la fin du IVe millénaire jusqu’au IVe siècle avant notre ère. Elle permet de rappeler l’importance du patrimoine mondial de Mésopotamie, aujourd’hui menacé par Daech.

Suivez le Louvre-Lens sur son compte Twitter : @MuseeLouvreLens

Exposition « L’Histoire commence en Mésopotamie »
Musée du Louvre-Lens
2 novembre 2016 – 23 janvier 2017

[Visite privée] Beethoven, le mythe à la Philharmonie de Paris

Exposition « Ludwig Van – le mythe Beethoven »
Philharmonie de Paris
14 octobre 2016 – 29 janvier 2017

L’histoire de la postérité de Beethoven commence le jour de sa mort, le 26 mars 1827. C’est aussi le point de départ de l’exposition.

Beethoven à la Philharmonie, visite privée de l’exposition « Ludwig Van – le mythe Beethoven » avec Marie-Pauline Martin, commissaire de l’exposition.

Exposition « Ludwig Van – le mythe Beethoven »
Philharmonie de Paris
14 octobre 2016 – 29 janvier 2017

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Consultez la page dédiée à l’exposition sur le site Internet de la Philharmonie de Paris.

[Exposition] Le Grand Condé, rival du Roi-Soleil ?

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Domaine de Chantilly
5 septembre 2016 – 2 janvier 2017

Le domaine de Chantilly propose la première exposition consacrée au Grand Condé, valeureux guerrier et rebelle à l’autorité de son cousin Louis XIV lors de la Fronde.
L’exposition permet de découvrir les œuvres des grands maîtres, de Van Dyck à Le Brun et Mignard. Certaines œuvres regagnent Chantilly pour la première fois depuis la Révolution française !

Le Grand Condé à Chantilly, visite de l’exposition en 4 minutes.

Exposition « Le Grand Condé. Le rival du Roi-Soleil ? »
Domaine de Chantilly
Rue du Connétable
60500 Chantilly

C’est à la bataille de Rocroi où il repoussa les armées espagnoles que le duc d’Enghien, âgé de 21 ans, gagna son surnom de « Grand Condé ». Un tableau, peint vers 1643-1645, ouvre l’exposition en évoquant cet épisode.
Le buste ci-dessous, longtemps attribué au marbrier Jérôme Derbais, est en fait l’œuvre d’Antoine Coysevox.

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Site Internet de l’Institut de France

Buste de Louis II de Bourbon, prince de Coné, par Antoine Coysevox (1640-1720)

[Entretien] Marielle Pic et Yannick Lintz du Louvre : les « sites éternels »

Exposition « De Bâmiyân à Palmyre, voyage au cœur des sites du patrimoine universel »
Grand Palais
14 décembre 2016 – 9 janvier 2017

Marielle Pic, directrice des antiquités orientales, et Yannick Lintz, directrice des arts de l’Islam au Louvre, dévoilent les enjeux de l’exposition, présentent les « sites éternels » et les œuvres du Louvre exposées au Grand Palais.

Suivez Yannick Lintz sur son compte Twitter : @LintzYannick

Exposition « De Bâmiyân à Palmyre, voyage au cœur des sites du patrimoine universel »
Grand Palais
14 décembre 2016 – 9 janvier 2017

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Sur la page dédiée à l’exposition sur le site Internet du Grand Palais.