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[Exposition] James Tissot, subtilement subversif au musée d’Orsay

Exposition « James Tissot (1836-1902). L’ambigu moderne »
23 juin – 13 septembre 2020
Musée d’Orsay

Né à Nantes, formé à l’École des Beaux-Arts de Paris et ayant mené carrière des deux côtés de la Manche, Jacques Joseph Tissot, est un artiste majeur de la seconde moitié du XIXe siècle, à la fois ambigu et fascinant. Le musée d’Orsay lui consacre la première rétrospective parisienne depuis celle organisée au Petit Palais en 1985.

Autoportrait (vers 1865) de James Tissot – Fine Arts Museums de San Francisco
« Portrait de James Tisot » (1867-1868) par Edgar Degas – Metropolitan Museum de New York

Subtilement subversif

Cette exposition révèle un artiste peu connu du grand public malgré certaines de ses toiles iconiques, avec des œuvres subtilement subversives derrière les corsets de la haute société qu’il représente et qui aura été sa plus fidèle clientèle. Ses tableaux donnent autant à voir qu’elles suggèrent – sans les expliciter – de sens cachés.

« Croquet » (1878) par James Tissot – Art Gallery of Hamilton
« The gallery of HMS Calcutta (Portsmouth) » (1877) par James Tissot – Tate (Londres)
« Safe to win » dit aussi « The crack shot » (entre 1869 et 1873) par James Tissot – National Trust Collections, Wimpole Hall (Arrington)

Un parisien

A la fin des années 1850, Tissot fait ses premières armes dans la capitale où sa passion pour l’art japonais comme ses relations avec les cercles les plus influents nourrissent sa peinture. Formé à l’école d’Ingres et de Flandrin, admirateur dans sa jeunesse des primitifs flamands et italiens, ainsi que du préraphaélisme anglais, il a embrassé, dès le début des années 1860, la veine moderne que ses pairs et amis, Manet, Whistler et Degas.

« Japonaise au bain » par James Tissot – Musée des Beaux-Arts de Dijon
« Le rouleau japonais » (1873) par James Tissot – National Gallery of Canada (Ottawa)
« etour de l’enfant prodigue » (1862) par James Tissot – Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

Un dandy

En véritable « peintre de la vie moderne », selon les mots de Baudelaire, et au diapason de la société bourgeoise et matérialiste du Second Empire, fascinée par son image, Tissot s’attache à représenter la beauté particulière des physionomies, des costumes et des objets de son temps. À Paris, son art et son esprit dandy sont appréciés par la société mondaine.

« Les deux sœurs ; portraits » (1863) par James Tissot – Musée d’Orsay
« Partie carrée » (1870) par James Tissot – National Gallery of Canada (Ottawa)
Détail de « Portrait de la famille du marquis de M. » dit aussi « Le marquis et la marquise de Miramon et leurs enfants » ( 1865) par James Tissot – Musée d’Orsay

Un anglais

Après la guerre de 1870 et la Commune de Paris, Tissot s’installe à Londres où il est accueilli par son ami Thomas Gibson Bowles, directeur de « Vanity Fair » et ancien correspondant de guerre en France. En homme d’affaires avisé, il adapte sa production au marché anglais et poursuit une carrière en naviguant dans les meilleures sphères. Tissot, qui exposait à Londres depuis 1861, avait anglicisé son prénom de Jacques-Joseph en James dès 1859.

« Jeune femmes en blanc dans le vestibule de ma maison de Paris » dit aussi ‘L’escalier » (1869) par James Tissot – Collection Pérez Simón
« Too early » (1873) par James Tissot – Guildhall Art Gallery (Londres)

Je m’efforce de produire des compositions qui révèlent le sens caché de notre vie quotidienne. Je choisis des sujets que les autres renâclent à traiter ; c’est comme si je plantais l’étendard d’un explorateur sur des terres inconnues jusqu’à maintenant. » – James Tissot (1882)

« Portsmouth dockyard » (1877) par James Tissot – Tate (Londres)

Ses représentations méticuleuses de la vie contemporaine en Angleterre offrent un point de vue nuancé d’ironie sur les rituels sociaux de l’Angleterre victorienne.

« the last evening » (1873) par James Tissot – Guildhall Art Gallery (Londres)

À droite : « October » (1877) Guildhall Art Gallery (Londres)- Musée des Beaux-Arts de Montréal

« The reply » dit aussi « The letter » (1874) par James Tissot – National Gallery of Canada (Ottawa)

Kathleen Newton

Peu à peu, son œuvre se concentre sur la figure radieuse puis déclinante de sa compagne Kathleen Newton, incessamment présente dans ses tableaux. La mort de cette dernière en 1882 scelle le retour en France de Tissot.

« A convalescent » (1875) par James Tissot – Museums Sheffield

« Kathleen Newton à l’ombrelle » dit aussi « Femme à l’ombrelle » (vers 1878) par James Tissot – Musée Baron Martin (Gray)
« Kathleen Newton dans un fauteuil » (vers 1881-1882) par James Tissot – Musée Baron Martin (Gray)

Tissot mystique et religieux

L’artiste explore enfin des sujets mystiques et religieux, avec des centaines d’illustrations de la Bible, qui rendront l’artiste immensément célèbre au tournant du XIXe au XXe siècle. En 1885, il fait appel au médium spiritualiste anglais William Eglinton – pourtant accusé d’escroquerie – pour entrer en contact avec la défunte Kathleen Newton.

« Portrait de William Eglinton » (1885) par James Tissot – Bibliothèque nationale de France

« L’apparition médiumnique » (1885) par James Tissot – Ysabel Monnier Collection

L’intérêt de Tissot pour l’occultisme se double aussi d’un renouveau de sa foi catholique. Quelques mois après une apparition mystique de Kathleen disparue, il fait l’expérience d’une autre vision, celle du Christ, en l’église Saint-Sulpice. Cet événement le convainc d’abandonner les sujets modernes pour se consacrer à l’illustration de l’Évangile.

« L’arche traverse Le Jourdain » (1896-1902) par James Tissot – The Jewish Museum (New York)
« Le chantier de l’arche » (1896-1902) par James Tissot – The Jewish Museum (New York)

L’ambition de Tissot est de rétablir la vérité du récit biblique dans un monde chrétien dont l’imagination est « faussée par les fantaisies des peintres ». Pour ce faire, il voyage en Terre sainte et s’imprègne des lieux où il pense retrouver l’authentique témoignage des Écritures.

14 études de modèle pour les illustrations de « La Sainte Bible » (vers 1899) – Photographies – Collection Frédéric Mantion

La femme à Paris

L’un des grands accomplissements de Tissot est un cycle de quinze peintures sur le thème de « La Femme à Paris », que l’artiste réalise à son retour en France et qu’il présente à Paris (1885) puis à Londres (1886).
La « Parisienne » incarne la beauté moderne et sophistiquée, mais aussi un certain art de la séduction.

« La demoiselle d’honneur » (vers 1883-1885) par James Tissot – Leeds Museums and Galleries

C’est la vie même traduite sur la toile, et si l’on reproche à M. Tissot que sa plus jolie femme de Paris n’est vraiment pas si jolie que cela, il vous répond, avec la précision d’un observateur, que la femme, réputée la plus jolie dans les salons mondains, est rarement une beauté complète. » – Albert Wolff

« La demoiselle de magasin » (vers 1883-1885) par James Tissot – Collection Art Gallery of Ontario (Toronto)
« La plus jolie femme de Paris » (vers 1883-1885) par James Tissot – Musées d’Art et d’Histoire de Genève

Un artiste inclassable

Changeant de style sans arrêt, tour à tour impressionniste, réaliste, ou préraphaélite, il provoquera le trouble chez ses contemporains et restera inclassable, et sera méprisé par l’histoire de l’art.

« the prodigal son in modern life : the departure » dit aussi « L’enfant prodigue : le départ » (1880) par James Tissot – Musée d’Orsay

Source : présentation de l’exposition sur le site Internet du musée d’Orsay

« Le cercle de la rue royale » (1866) par James Tissot – Musée d’Orsay

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Exposition « James Tissot (1836-1902). L’ambigu moderne »
23 juin – 13 septembre 2020
Musée d’Orsay
1 Rue de la Légion d’Honneur
75007 Paris

[Exposition] Le Mont Fuji et le pays de neige au musée Guimet

Exposition « Fuji, pays de neige »
15 juillet – 12 octobre 2020
Musée national des arts asiatiques – Guimet

Classé au patrimoine mondial de l’Unesco au titre de lieu sacré et source d’inspiration artistique, le mont Fuji (« Fujisan ») est un volcan situé à une centaine de kilomètres  au sud-ouest de Tokyo. Symbole de l’archipel et plus haut sommet du Japon, il s’élève à 3 776 mètres d’altitude.

Estampes de la série des « Trente-six vues du mont Fuji » par Katsushika Hokusai (1760-1849) – MNAAG

Jusqu’au 12 octobre 2020, le Musée national des Arts Asiatiques – Guimet présente une importante sélection de sa riche collection d’estampes japonaises autour du mont et des paysages enneigés du Japon.

« Vent frais par matin clair » (1831) – Estampe de la série des « Trente-six vues du mont Fuji » par Katsushika Hokusai (1760-1849) – MNAAG

On ne sait pas assez ce que nos paysagistes contemporains ont emprunté à ces images [d’Hokusai], surtout Monet. » – Edmond de Goncourt dans son Journal (17 février 1892)

« Vue d’Ushibori dans la province de Hitachi » – Série des « Trente-six vues du mont Fuji » (1830-1832) par Katsushika Hokusai (1760-1849) – MNAAG

Lieu sacré et source d’inspiration artistique

Le mont Fuji est connu comme une montagne sacrée depuis le 7e siècle au moins, aussi bien dans le shintoïsme – la religion ancestrale du Japon – que dans le bouddhisme. Pour le shintoïsme, il renfermerait l’élixir d’immortalité qui, en se consumant, laisserait apercevoir de temps à autre un panache de fumée. La divinité shinto Asama no Okami résiderait à son sommet. Pour le bouddhisme, la forme du mont évoque celle du lotus à huit pétales autour d’un bouton blanc.

« La déesse du mont Fuji, Konohana sakya hime » (17e siècle) – MNAAG
« Pélerin devant le mont Fuji » (série des Cerisiers pour le cercle Katsushika) (vers 1823) par Yashima Gakutei (vers 1786-1868) – MNAAG

Le symbolisme religieux de la montagne, associé à la symétrie et à la perfection de ses formes, la désignait comme un sujet de prédilection pour les artistes japonais, que ce soit sur les rouleaux peints, les estampes ou les objets d’art.

Bol à thé chawan décoré d’un motif représentant le Mont Fuji – Ère d’Edo (1811-1834) – Musée Guimet

Depuis que le ciel et la terre se sont séparés
la haute cime du mont Fuji
se dresse à Suruga
noble et altière
telle une divinité. » – Poème de Yamabe no Akahito (Manyôshû, 317)

Coffret à encens (sagedansu) à décor de poulains et de pins avec le mont Fuji » (18e siècle) – MNAAG

Les estampes

Après des décennies de guerres féodales, l’ère Edo (1603-1868) ouvre une longue période de stabilité et de fermeture du Japon. Une riche classe marchande prend alors son essor. Des supports visuels nouveaux apparaissent : les estampes.

« Artiste s’installant pour dessiner le mont Fuji » – Série des « Cent vues du mont Fuji » (vers 1834) par Katsushika Hokusai (1760-1849) – MNAAG
« Le Fuji dans les montagnes Totomi » – Série des « Cent vues du mont Fuji » (vers 1834) par Katsushika Hokusai (1760-1849) – MNAAG
« Traversée de la rivière Rokugo près du relais de Kawasaki sur le Tokaido » (vers 1810-1820) par Shotei Hokuju (actif de 1789 à 1818) – MNAAG
« Champs de la plaine d’Otsuki, dans la province de Kai » – Série des « Trente-six vues du mont Fuji » (1858) par Utagawa Hiroshige (1797-1858) – MNAAG

Le Fuji représenté

Quand bien même il n’est pas le sujet principal, le mont Fuji apparaît de manière récurrente à l’arrière-plan de nombre d’estampes et peintures. Toutefois, le volcan que l’on aperçoit dans un coin n’est pas toujours le Fuji réel  mais sa représentation, que ce soit sur un écran ou un panneau décoratif, un kimono ou un éventail.

« Le Fuji à travers une fenêtre / Vue du mont Fuji à travers u nécran de bambou » dans la série des « Cent vues du mont Fuji » par Katsushika Hokusai (1760-1849) – MNAAG
« Femmes riant » (1798) par Kitagawa Utamaro (1753-1806) – MNAAG
« Les premiers jours de printemps » – Série des « Gloires des douze mois » par Isoda Kanyusai (actif de 1764 à 1788) – MNAAG
« Une courtisane de la maison Asahimaruya » (1775-1781) – Série « Présentation des nouveaux motifs à la mode » par Isoda Kanyusai (actif de 1764 à 1788) – MNAAG

Le pays de neige

Au-delà du mont Fuji, l’exposition rend aussi hommage à ce « pays de neige » dont Kawabata Yasunari (1899-1972) a fait le titre de l’un de ses romans.

« Pont de bateaux à Sano dans la province de Kozuke » (1834) – Série des « Vues pittoresques des célèbres ponts japonais » (1834) par Katsushika Hokusai (1760-1849) – MNAAG
« Oi » – Série des « Soixante-neuf relais du Kisokaido » par Utagawa Hiroshige (1797-1858) – MNAAG

Pour représenter la neige, les artistes japonais utilisent le blanc du papier, travaillant « en réserve » et inventent alors des procédés formels d’une grande modernité.

« Cinquante poèmes de kyoka à la façon d’Edo » (1786) par Kitao Masanobu (1761-1816) – MNAAG
« Parodie de l’histoire des « arbres en pots » » (vers 1765-1770) par Suzuki Harunobu (1725-1770) – MNAAG
« Les champs de Susaki à Fukagawa » – Série des « Cent vues des lieux célèvres d’Edo » (1857) par Utagawa Hiroshige (1797-1858) – MNAAG
« Le sanctuaire de Gion sous la neige » – Série des « Lieux célèbres de Kyoto » (1837-1838) par Utagawa Hiroshige (1797-1858) – MNAAG

La neige chez les artistes modernes

Avec les artistes modernes, le manteau blanc met en exergue la réverbération des premiers éclairages au gaz. L’artiste Kiyochika fait fusionner l’aquarelle et l’estampe.

« Sanctuaire de Benten à Ikenohata » – Série des « Vues de Tokyo » (vers 1880) par Kobayashi Kiyochika (1847-1915) – MNAAG
« Femem de dos dans un paysage de neige » (1913-1915) par Kobayashi Kiyochika (1847-1915) – MNAAG
« Japonais pointant un canon » – Série des « Épisodes de la guerre sino-japonaise (1894-1895) – MNAAG
Deux estampes d’Utagawa Hiroshige (1797-1858) – MNAAG
« Neige à Shiobara (variante bleue) » (1946) par Kawase Hasui (1883-1957) – MNAAG
« Neige sur le temple Zojoji » (1953) par Kawase Hasui (1883-1957) – MNAAG

Un fonds de 11.000 estampes

Les estampes sont des œuvres fragiles, particulièrement sensibles à la lumière, ce qui fait qu’elles sont exposées pendant une durée limitée. Le musée Guimet a fait le choix d’une présentation annuelle d’œuvres sélectionnées dans son fonds d’environ 11.000 estampes.

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Sur l’exposition en consultant la page spéciale sur le site Internet du musée national des arts asiatiques – Guimet
Sur le mont Fuji dans la culture du Japon en consultant le site nippon.com

Exposition « Fuji, pays de neige »
15 juillet – 12 octobre 2020
Musée national des arts asiatiques – Guimet
6 Place d’Iéna
75116 Paris

[Chef-d’œuvre] « Troll qui flaire la chair des chrétiens » par Jacobsen

« Troll qui flaire la chair des chrétiens » (1896)
Niels Hansen Jacobsen (1861-1941)
Valby, Jesuskirken (Copenhague)

Niels Hansen Jacobsen est un sculpteur et céramiste danois auquel le musée Bourdelle a consacré la première exposition en France du 29 janvier au 26 juillet 2020.
Conçue au cours d’un séjour au Danemark en 1896, cette sculpture de Troll s’inspire d’une figure du folklore scandinave. Aux aguets dans la forêt des origines, cette créature effrayante renvoie aux pulsions premières et dévoratrices.

Jérôme Godeau, historien de l’art et commissaire scientifique de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen », nous présente cette œuvre, conservée par la Jesuskirken de Valby (Copenhague).

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen » proposée du 29 janvier au 26 juillet 2020 par le musée Bourdelle.

L’homme y passe à travers des forêts de symboles. Qui l’observent avec des regards familiers. » – Charles Baudelaire

Le Troll est présenté pour la première fois lors d’une exposition à Copenhague en 1897. Niels Hansen Jacobsen s’inscrit dans un courant artistique novateur dont Paul Gauguin est, en France, l’une des figures tutélaires et que les nabis vont promouvoir au moment où le Danois séjourne et travaille à Paris.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Musée Bourdelle
18 Rue Antoine Bourdelle
75015 Paris

Suivez l’actualité des musées de la Ville de Paris sur Twitter : @parismusees

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[Chef-d’œuvre] « Pluton enlevant Proserpine » par Nicolas Poussin

« Pluton enlevant Proserpine »
Nicolas Poussin (1594-1665)
Collection de Louis-Antoine et Véronique Prat

Tout au long du XVIIe siècle, l’Italie attire les artistes français qui n’hésitent pas à accomplir ce long voyage. Nicolas Poussin en demeure l’exemple le plus célèbre, lui qui accomplira presque toute sa carrière à Rome.
Dans ce dessin, il représente un épisode raconté par Ovide dans « Les Métamorphoses ». Alors qu’elle cueillait des fleurs près d’un lac, Proserpine attire l’attention de Pluton qui s’éprend d’elle et l’enlève. Cyané, qui assiste à la scène, essaye de s’opposer au Dieu, lequel réussit à entraîner Proserpine dans les Enfers pour faire d’elle son épouse.

Louis-Antoine Prat, grand collectionneur, écrivain et historien de l’art, nous présente ce chef-d’œuvre de sa collection, exposé jusqu’au 4 octobre 2020 au Petit Palais.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat », disponible ici.

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Exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat »
16 juin – 4 octobre 2020
Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston-Churchill
75008 Paris

La collection de Louis-Antoine et Véronique Prat est l’un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde. Initiée dans les années 1970, cette collection rassemble des œuvres allant du XVIIe jusqu’au début du XXe siècle.
Le Petit Palais propose, jusqu’au 4 octobre 2020, une large présentation de cette collection avec 184 feuilles.

[Chef-d’œuvre] Grand masque tragique de Beethoven par Bourdelle

« Grand masque tragique de Beethoven » (1901)
Antoine Bourdelle (1861-1929)
Musée Bourdelle (Paris)

C’est une ode à l’interrogation sur le mystère des origines […] C’est l’humanité dans son défi et dans son interrogation tragique. » – Jérôme Godeau

Ce grand masque de Beethoven, sculpté en 1901 par Antoine Bourdelle, est conservé au musée Bourdelle (Paris). Il a notamment été présenté du 29 janvier au 26 juillet 2020 avec les œuvres du sculpteur danois Niels Hansen Jacobsen.
Bourdelle admire l’œuvre du compositeur ; il trouve même qu’ils se ressemblent  physiquement : même front bombé et même regard sombre. La figure de Beethoven revient ainsi régulièrement dans le travail du sculpteur.
Avec ses yeux exorbités et sa moue, ce visage est-il en train de se décomposer ou de surgir ?

Jérôme Godeau, historien de l’art et commissaire d’expositions au musée Bourdelle, nous présente ce chef-d’œuvre.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen » proposée du 29 janvier au 26 juillet 2020 par le musée Bourdelle.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Musée Bourdelle
18 Rue Antoine Bourdelle
75015 Paris

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[Chef-d’œuvre] « L’âme brisant les liens qui l’attachent à la Terre » de Prud’hon

« L’âme brisant les liens qui l’attachent à la Terre »
Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823)
Collection de Louis-Antoine et Véronique Prat

Ce dessin est préparatoire à la dernière allégorie et au dernier nu féminin peints par Prud’hon. La toile se trouvait encore dans son atelier lorsque l’artiste s’éteignit, le 16 février 1823.
Le sujet est la mort même, comprise comme la délivrance de l’âme qui s’échappe de son enveloppe charnelle.
Après le suicide de Constance Mayer, sa collaboratrice et compagne, en 1821, l’artiste disait aspirer à la délivrance que lui apporterait la mort. Les témoignages rapportent son abattement moral, accentué par des soucis financiers et familiaux.

Le tableau de Prud’hon a été récemment offert au musée du Louvre par la Société des Amis du Louvre.

Louis-Antoine Prat, grand collectionneur, écrivain et historien de l’art, nous présente ce chef-d’œuvre de sa collection, exposé jusqu’au 4 octobre 2020 au Petit Palais.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat », disponible ici.

 Toutes les photographies par @scribeaccroupi

Exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat »
16 juin – 4 octobre 2020
Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston-Churchill
75008 Paris

La collection de Louis-Antoine et Véronique Prat est l’un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde. Initiée dans les années 1970, cette collection rassemble des œuvres allant du XVIIe jusqu’au début du XXe siècle.
Le Petit Palais propose, jusqu’au 4 octobre 2020, une large présentation de cette collection avec 184 feuilles.

[Visite privée] La Collection Depeaux au musée des Beaux-Arts de Rouen

Exposition « François Depeaux, l’homme aux 600 tableaux »
11 juillet – 15 novembre 2020
Musée des Beaux-Arts de Rouen
Réunion des Musées Métropolitains

Il va bientôt disparaître au feu des enchères une collection de tableaux des plus intéressantes, la collection qu’avec un goût très sûr avait formée, depuis une vingtaine d’année, notre concitoyen M. Depeaux. »

En 1906, c’est ainsi que « Le Journal de Rouen » annonce la vente de la Collection de François Depaux à l’issue de trois ans de bataille de procédure dans le cadre de son divorce. C’est un succès ! La vente totalise 551.437 francs. Elle va assurer le triomphe de l’impressionnisme !

Mais qui était François Depeaux ?

François Depeaux est un acheteur compulsif d’œuvres d’art. Il va posséder jusqu’à 600 tableaux et dessins, parmi lesquels 55 Sisley, 20 Monet, des Renoir, Toulouse-Lautrec, Pissarro…
Né en 1853 dans une famille de commerçants et d’entrepreneurs, il va prendre la tête de la société familiale de vente de charbon et assurer sa fortune grâce à un succès fulgurant.

Suivez Joanne Snrech, conservatrice du patrimoine, pour une visite privée de cette exposition qui rend hommage à ce grand donateur du musée des Beaux-Arts de Rouen.

En 1909, François Depeaux a offert 53 tableaux de sa collection au musée des Beaux-Arts de Rouen.

« Coup de vent du Sud-Ouest » v
 » Claude Monet La Cathédrale de Rouen, Le portail et la tour d’Albane, temps gris » par Claude Monet (1840-1926)- Musée des Beaux-Arts de Rouen
« Rue Saint-Denis, Fête du 30 juin 1878 » par Claude Monet (1840-1926) – Musée des Beaux-Arts de Rouen
« Bouquet de chrysanthèmes » par Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) – Musée des Beaux-Arts de Rouen

En visitant ces derniers jours la collection Caillebotte [au] musée du Luxembourg (…) j’ai ressenti une vive impression de vie, de fraîcheur, de vérité et de lumière à la contemplation des maîtres impressionnistes. Je n’ai pu m’empêcher de concevoir une légitime joie à la pensée que bientôt Rouen n’aurait plus à envier à Paris sa riche collection. » – Auguste Leblond (1856-1934), ancien maire de Rouen

« À sa toilette, Madame Fabre » (1891) par Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) – Collection David et Ezra Nahmad

François Depeaux exige que les œuvres de sa donation soient en permanence présentes dans les salles du musée des Beaux-Arts de Rouen. Ainsi exposées sans discontinuer depuis plus de 110 ans, elles ont largement contribué à la réputation artistique de sa « chère et vieille cité ».

À gauche : « Vieux paysan fumant sa pipe » par Marcel Couchaux (1877-1939)
« Les trois bateaux de pêche » par Claude Monet (1840-1926) – Musée des Beaux-Arts de Budapest
« Route, effet de neige, soleil couchant » (1869) par Claude Monet (1840-1926) – Musée des Beaux-Arts de Rouen
« Effet de neige à Argenteuil » par Claude Monet (1840-1926) – Musée d’art et d’histoire de Genève
« La Barque pendant l’inondation à Port-Marly » par Alfred Sisley (1839-1899) – Musée des Beaux-Arts de Rouen
« Les Dindons » par Claude Monet (1840-1926) – Musée d’Orsay

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

« En été » de Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) – Nationalgalerie de Berlin

En savoir +

Sur l’exposition : en consultant la page spéciale du site Internet du musée.
Sur le Festival Impressionniste 2020 : en consultant le site dédié à cet événement.

Exposition « François Depeaux, l’homme aux 600 tableaux »
11 juillet – 15 novembre 2020
Musée des Beaux-Arts de Rouen
Esplanade Marcel Duchamp
76000 Rouen

[Chef-d’œuvre] Bouclier avec le visage de Méduse par Arnold Böcklin

Bouclier avec le visage de Méduse (1897)
Arnold Böcklin (1827-1901)
Musée d’Orsay (Paris)

Le symbolisme et l’Art nouveau réactualisent le mythe de Méduse en recomposant le masque terrifiant que la Grèce exhibait, en guise de protection, au fronton des temples comme sur le bouclier d’Athéna.
Cette tête pétrifiante voit-elle sa propre mort en face ? Est-elle confrontée à celle qui, invisible à nos yeux, se jouerait derrière le dos du spectateur ?

Ce bouclier avec le visage de Méduse (1897) par Arnold Böcklin est un relief en papier mâché peint et doré conservé au musée d’Orsay. Il a été prêté au musée Bourdelle du 29 janvier au 26 juillet 2020 pour l’exposition consacrée à Niels Hansen Jacobsen.

Jérôme Godeau, historien de l’art et commissaire scientifique de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen », nous présente ce chef-d’œuvre.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen » proposée du 29 janvier au 26 juillet 2020 par le musée Bourdelle.

Musée Bourdelle
18 Rue Antoine Bourdelle
75015 Paris

Conservé jusqu’en 2007 en Suisse dans une collection particulière, ce bouclier a été acquis en vente publique par le musée d’Orsay.

Musée d’Orsay
1 Rue de la Légion d’Honneur
75007 Paris

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

[Chef-d’œuvre] « Femme en buste tenant une urne » de Simon Vouet

« Femme en buste, vue de profil, tenant une urne »
Simon Vouet (1590-1649)
Collection de Louis-Antoine et Véronique Prat

Après des séjours en Angleterre, à Constantinople et à Venise, Simon Vouet séjourna à Rome de 1614 à 1627. Les artistes français inscrits dans la lignée du Caravage ne dessinaient en général pas… à l’exception de Vouet dont la manière changea lors de son retour en France. Il entreprit alors une carrière de peintre d’histoire et de décorateur.
Cette étude a été réalisée pour une composition exécutée par Vouet pour décorer le vestibule de la Reine au château de Fontainebleau.

Louis-Antoine Prat, grand collectionneur, écrivain et historien de l’art, nous présente ce chef-d’œuvre de sa collection, exposé jusqu’au 4 octobre 2020 au Petit Palais.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat », disponible ici.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi

Exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat »
16 juin – 4 octobre 2020
Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston-Churchill
75008 Paris

La collection de Louis-Antoine et Véronique Prat est l’un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde. Initiée dans les années 1970, cette collection rassemble des œuvres allant du XVIIe jusqu’au début du XXe siècle.
Le Petit Palais propose, jusqu’au 4 octobre 2020, une large présentation de cette collection avec 184 feuilles.

[Chef-d’œuvre] « La Petite Sirène » par Jacobsen

« La Petite Sirène » (1901)
Niels Hansen Jacobsen (1861-1941)
Vejen Kunstmuseum (Danemark)

La « Petite Sirène » (1837) de l’écrivain danois Hans Christian Andersen appartient au courant des figures de nymphes, de jeunes femmes associées à la nature, qui ne cessent de refaire surface – des rêveries du romantisme aux mystères du symbolisme. Achevant la rédaction de son conte, Andersen dira : « c’est le seul de mes travaux qui m’ait ému moi-même tandis que je l’écrivais ».
En 1901, son compatriote Niels Hansen Jacobsen donne à sa sculpture de cette « Petite Sirène » le corps serpentin de l’ondine dans une dynamique tournoyante.
Jacobsen est un sculpteur et céramiste danois auquel le musée Bourdelle a consacré la première exposition en France du 29 janvier au 26 juillet 2020.

Jérôme Godeau, historien de l’art et commissaire scientifique de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen », nous présente cette sculpture en plâtre, conservée par le Kunstmuseum de Vejen (Danemark).

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen » proposée du 29 janvier au 26 juillet 2020 par le musée Bourdelle.

– Pourquoi ne nous a-t-on pas donné une âme immortelle ? » disait la petite sirène affligée. « Je donnerais les trois cents années que j’ai à vivre pour être personne humaine un seul jour et avoir part ensuite au monde céleste ! » – Hans Christian Andersen dans « La Petite Sirène »

La nudité gracile du modèle se coule dans un étrange calice qui tient du coquillage, de la queue de poisson, du pied cylindrique de l’anémone de mer.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Le tournoiement de l’arabesque enlève, dans le même élan, la blancheur de la fille des mers vers les clartés du « monde céleste » (Hans Christian Andersen).

Musée Bourdelle
18 Rue Antoine Bourdelle
75015 Paris

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Visitez le site Internet du musée Bourdelle

[Visite privée] Chefs-d’œuvre de la Collection Prat au Petit Palais

Exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat »
16 juin – 4 octobre 2020
Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

Présentée une première fois au musée du Louvre en 1995, la collection de Louis-Antoine et Véronique Prat est l’un des ensembles privés de dessins parmi les plus prestigieux au monde. Initiée dans les années 1970, cette collection rassemble des œuvres allant du XVIIe jusqu’au début du XXe siècle. Certains artistes sont particulièrement bien représentés : 16 Delacroix, 7 Ingres et 5 Cézanne.
Le Petit Palais propose, jusqu’au 4 octobre 2020, une large présentation de cette collection avec 184 feuilles dont celles de Poussin, Watteau, Prud’hon, Ingres, Delacroix, Gros, David, Rodin, Cézanne ou Toulouse-Lautrec pour ne citer que quelques noms parmi les plus célèbres.

Suivez Louis-Antoine Prat, grand collectionneur et spécialiste du dessin français, et Christophe Leribault, directeur du Petit Palais, pour une découverte fascinante des trésors de la collection.

« Pluton enlevant Proserpine » par Nicolas Poussin (1594-1665) – Collection Prat

 

Louis-Antoine Prat est un grand collectionneur, écrivain et historien de l’art. Il préside la Société des Amis du Louvre depuis 2016. Ses publications dans le domaine de l’histoire de l’art portent notamment sur l’œuvre de Delacroix, Chassériau, Poussin, Watteau et David, mais aussi sur l’activité de Philippe de Chennevières, collectionneur et directeur des Beaux-Arts.
Véronique Prat est journaliste au « Figaro Magazine ». Elle a étudié l’histoire de l’art à l’École du Louvre et à la Sorbonne. Elle a publié en 1988 un ouvrage sur les « Chefs-d’œuvre secrets des grandes collections privées ».

« Femme en buste, vue de profil, tenant une urne » par Simon Vouet (1590-1649) – Collection Prat

Lors des séminaires organisés par l’École du Louvre au sein même du Cabinet des Arts Graphiques, Véronique et Louis-Antoine Prat se sont découvert un intérêt fervent pour le dessin en voyant l’aquarelle de la « Vue du Val d’Arco » de Dürer. Ils décidèrent alors de réunir leur propre collection, depuis maintenant près de 45 ans.

« Le Christ mort et études subsidiaires des mains et de la tête » par Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681) – Collection Prat
« Bacchus » par François Boucher (1703-1770) – Collection Prat

« La Fortune » de Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) – Collection Prat
« L’Âme brisant les liens qui l’attachent à la terre » par Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) – Collection Prat
« Tête de Marcus Atilius Regulus » par Jacques Louis David (1748-1825) – Collection Prat
« Étude de cheval arabe, vu presque de face » par Eugène Fromentin (1820-1876) – Collection Prat
« La Mendiante anglaise » par Gustave Doré (1832-1883) – Collection Prat
« La Reine Victoria reçoit Louis-Philippe à bord de son yacht royal au Tréport (1843) » par Eugène Isabey (1803-1886) – Collection Prat
« Cheval ruant » par Eugène Delacroix (1798-1863) – Collection Prat

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Consultez la page spéciale sur le site Internet du Petit Palais

« Les Grands Arbres » par Paul Cézanne (1839-1906) – Collection Prat

  Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat »
16 juin – 4 octobre 2020
Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston-Churchill
75008 Paris

« Jeune Fille tenant une bouteille (La Blanchisseuse) » par Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) – Collection Prat

[Palace Day] Le château de Versailles en secret

Le 19 juillet 2020 avait lieu le « Palace Day », la Journée Internationale des Châteaux.
Pour la 5ème année consécutive, les châteaux et palaces européens ont partagé leur histoire, leurs collections et leurs coulisses sur les réseaux sociaux.
À l’heure de la crise sanitaire et alors que de nombreux monuments sont toujours fermés au public, ce rendez-vous revêt une importance toute particulière.

Les secrets du château de Versailles

Pour cette journée très spéciale, le Scribe a eu la chance d’être invité à parcourir le château de Versailles après sa fermeture au public, de la Galerie des Glaces aux appartements des favorites des rois de France en passant par l’Opéra et la Chapelle Royale.

Chapelle Royale du château de Versailles

(Re)découvrez Versailles !

Une visite époustouflante que j’ai le plaisir de partager avec vous en 8 vidéos.

Chapelle Royale

Grand Appartement du Roi

Galerie des Glaces

Grand Appartement de la Reine

Galerie des Batailles

Appartement de la comtesse Du Barry

Appartement de la marquise de Pompadour

Opéra Royal

Visitez les appartements des favorites du Roi

Madame de Pompadour et Madame Du Barry occupèrent de luxueux appartements à Versailles, à proximité immédiate des Petits Appartements du roi Louis XV.
Ces lieux sont accessibles sur réservation et dans le cadre d’une visite guidée.
Cliquer ici pour en savoir +.

Grand Appartement du Roi au château de Versailles

Château de Versailles
Place d’Armes
78000 Versailles

[Visite privée] Les contes étranges de Jacobsen au musée Bourdelle

Exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen »
29 janvier – 26 juillet 2020
Musée Bourdelle (Paris)

Avez-vous déjà entendu parler de ce sculpteur danois, Niels Hansen Jacobsen ?
Peut-être pas encore. Alors, laissez-vous envoûter par ses œuvres étranges et dérangeantes qui semblent parler « à l’âme en secret sa douce langue natale » (Charles Baudelaire).
Cette première exposition en France consacrée à Jacobsen (1861-1941) invite à une plongée dans l’univers du sculpteur et céramiste danois, contemporain d’Antoine Bourdelle (1861-1929). L’exposition se consacre aux années parisiennes de l’artiste, période au cours de laquelle l’atelier de Jacobsen, à la Cité Fleurie, est le rendez-vous d’un groupe de symbolistes danois et francophiles.

Jérôme Godeau, historien de l’art et commissaire scientifique de l’exposition, nous guide au musée Bourdelle. Installez-vous confortablement et laissez-vous envoûter par cette visite sensible et inspirée.

« La Petite Sirène » (1901) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Vejen Kunstmuseum

« – Pourquoi ne nous a-t-on pas donné une âme immortelle ? » disait la petite sirène affligée. « Je donnerais les trois cents années que j’ai à vivre pour être personne humaine un seul jour et avoir part ensuite au monde céleste ! » – Hans Christian Andersen dans « La Petite Sirène »

« Troll qui flaire la chair des chrétiens » (1896) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Valby, Jesuskirken (Copenhague)
Bouclier avec le visage de Méduse (1897) par Arnold Böcklin (1827-1901) – Musée d’Orsay
« L’ombre » (1897) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Vejen Kunstmuseum
« La mort et la mère » (1892) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Vejen Kunstmuseum
Masque de « L’Automne » (vers 1896-1903) par Niels Hansen Jacobsen (1861-1941) – Vejen Kunstmuseum
« Grenouille faisant le gros dos » (1889-1892) par Jean Carriès (1855-1894) – Petit Palais (Paris)
Masque de Hansen Jacobsen (vers 1896-1903) par l’artiste – Vejen Kunstmuseum
Masques accolés (1888-1894) par Jean Carriès (1855-1894) – Petit Palais (Paris)

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Tête de faune (vers 1885) par Jean Carriès (1855-1894) – Petit Palais (Paris)

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« Crépuscule : portrait du sculpteur Niels Hansen Jacobsen » (vers 1900-1904) par Henriette Hahn-Brinckmann (1862-1934) – Vejen Kunstmuseum

Musée Bourdelle
18 Rue Antoine Bourdelle
75015 Paris

« Grand masque tragique de Beethoven (1901) par Antoine Bourdelle (1861-1929) – Musée Bourdelle

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Visitez le site Internet du musée Bourdelle

« Le Jour et la Nuit » (1904) par Antoine Bourdelle (1861-1929) – Musée Bourdelle

[Visite express] Dans le Louvre déconfiné

J’ai testé pour vous…

Le musée du Louvre a rouvert ses portes aux visiteurs le 6 juillet.
Le Scribe a parcouru les salles avec les visiteurs pour vous faire vivre ces nouvelles conditions de visite.
Suivez le sens de la visite en 7 épisodes !

Aile Richelieu

https://youtu.be/GS-q8Z2R2eg

Antiquités orientales

https://youtu.be/pET2doXZXa0

Louvre médiéval et antiquités égyptiennes

https://youtu.be/bN-qLR8hT6E

Le scribe

https://youtu.be/LDtxbQvHm_I

Galerie d’Apollon

https://youtu.be/Rx-1DyhQX_Y

Grande Galerie et la Joconde

https://youtu.be/HVsG3LBeAC4

Peintures françaises de grand format et antiquités grecques

https://youtu.be/QYcSAkmQmZc

Pour visiter le Louvre en ce moment, la réservation d’un créneau horaire et le port du masque sont obligatoires.
Cliquer ici pour réserver votre billet.

Musée du Louvre, lundi 6 juillet 2020, jour de la réouverture