Exposition « De Bâmiyân à Palmyre, voyage au cœur des sites du patrimoine universel »
Grand Palais
14 décembre 2016 – 9 janvier 2017
Marielle Pic, directrice des antiquités orientales, et Yannick Lintz, directrice des arts de l’Islam au Louvre, dévoilent les enjeux de l’exposition, présentent les « sites éternels » et les œuvres du Louvre exposées au Grand Palais.
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Exposition « De Bâmiyân à Palmyre, voyage au cœur des sites du patrimoine universel »
Grand Palais
14 décembre 2016 – 9 janvier 2017
Livre de Roger (Tabula Rogeriana) par Al-Idrîsî
Reconstitution réalisée au 19e siècle
Bibliothèque Nationale de France (Paris)
Abu Abdallah Muhammad Ibn Muhammad Ibn Abdallah Ibn Idriss al-Qurtubi al-Hassani est un grand géographe, cartographe, égyptologue et voyageur musulman. Il serait né Ceuta (*) en 1100 ou, selon une hypothèse plus récente, en Sicile. Il est l’inventeur de la première carte du monde, réalisée à la demande du roi chrétien Roger II de Sicile (1105-1154).
Al-Idrîsî mit au point une méthode rigoureuse : il interroge en premier lieu les livres de la géographie arabe, puis il vérifie l’information auprès des savants et des voyageurs expérimentés. Enfin, il dépêche des émissaires pour confirmer les dires de ces témoins.
La carte d’Al-Idrîsî est difficile à lire car elle est orientée du sud au nord, conformément à la tradition cartographique arabe. Il faut donc retourner le document pour retrouver le sens usuel Nord-Sud (voir la photo ci-dessous sur laquelle la carte est à l’envers).
Le monde habitable alors connu comprend l’Europe, l’Asie et une partie de l’Afrique. Un océan unique encercle l’ensemble des terres et l’océan Indien semble être une mer fermée. La péninsule Arabique est située au centre de la carte. On reconnaît assez facilement les pays du pourtour de la Méditerranée. À l’extrémité du monde connu se situent la Chine et des îles, peut-être le Japon.
Al-Idrîsî fut aussi chargé de la rédaction d’un commentaire de cette carte.
Connu sous le titre de « Livre de Roger », son titre original est « Livre de divertissement pour celui qui désire parcourir le monde » (Kitāb nuzhat al-mushtaq fi ikhtirāq al-āfāq). Dans cet ouvrage, Al-Idrîsî décrit la géographie physique d’un monde divisé en dix sections, ainsi que les villes et les particularités des habitants : physionomie, religion, coutumes, langues…
Aujourd’hui disparue, l’existence même de la carte est sujette à caution. Celle qui est ici représentée est une reconstitution réalisée vers 1840. Conservée à la Bibliothèque nationale de France, vous pouvez la voir dans le cadre de l’exposition « Aventuriers des mers ».
(*) Ceuta est aujourd’hui une ville espagnole située sur la côte nord de l’Afrique, frontalière du Maroc.
Exposition « Aventuriers des mers. De Sindbad à Marco Polo »
15 novembre 2016 – 26 février
Institut du Monde Arabe (Paris)
De l’Empire perse aux conquêtes d’Alexandre le Grand, de l’expansion de l’islam aux explorations chinoises, portugaises et hollandaises, c’est entre Méditerranée et dans l’océan Indien que se sont déroulées les grandes aventures maritimes fondatrices du monde d’aujourd’hui. L’exposition « Aventuriers des mers » conte ces aventures.
Interview d’Agnès Carayon, commissaire de l’exposition « Aventuriers des mers : de Sinbad à Marco Polo » à l’Institut du Monde Arabe.
D’extraordinaires récits de voyages ont conté la richesse des échanges maritimes entre les mers de l’Ancien Monde. Les plus fameux des témoins-voyageurs vous emmènent à la croisée de l’or d’Afrique et de l’argent d’Occident, des monnaies grecques et des verreries de Venise, des soieries et des épices venues de Chine.
Exposition « Aventuriers des mers. De Sindbad à Marco Polo »
15 novembre 2016 – 26 février à l’Institut du Monde Arabe (Paris)
7 juin – 9 octobre 2017 au Mucem (Marseille)
Modèle posant pour « L’Amour se faisant un arc de la massue d’Hercule »
Edme Bouchardon
Edme Bouchardon se forma à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris avant un séjour à l’Académie de France à Rome (1723-1732). Rappelé en France, il reçut rapidement un atelier et un logement au Louvre.
En 1735, il devint sculpteur du roi pour lequel il exécuta, de 1739 à 1750, une statue illustrant le triomphe de l’Amour sur la Force.
Il s’agit de Cupidon, fils de Vénus, testant l’élasticité d’un arc qu’il est en train de tailler dans la massue d’Hercule.
L’œuvre a été notamment préparée par des études d’après le modèle vivant, un adolescent qui posa devant le sculpteur.
Bouchardon aimait représenter son motif selon une multiplicité de points de vue, tournant autour de son modèle comme l’amateur circule autour d’une sculpture.
Sur la statue, Bouchardon a multiplié les accessoires : les armes de l’Amour (l’arc, le carquois rempli de flèches), celles de Mars (le casque emplumé et le glaive), les attributs d’Hercule (la massue, la peau du lion de Némée sur le tronc d’arbre).
Du fait du mouvement tournoyant de cet Amour sculpté, le spectateur est invité à tourner autour du marbre : après avoir admiré sa posture de face, il est amené à se déplacer pour admirer le visage de Cupidon et son sourire malicieux.
Bouchardon exécuta également une réduction de l’œuvre pour le financier Bouret, cousin de Madame de Pompadour.
Edme Bouchardon selon le graveur et dessinateur Charles Nicolas Cochin :
Le plus grand sculpteur et le meilleur dessinateur de son siècle
Source :
Dossier de presse de l’exposition « Bouchardon (1698-1762) – Une idée du beau » – 14 septembre au 5 décembre 2016 au Louvre
Visitez l’exposition Bouchardon au Musée du Louvre
Exposition « Bouchardon (1698-1762) – Une idée du beau »
14 septembre – 5 décembre 2016
Musée du Louvre
Fils d’architecte sculpteur, Edme Bouchardon se forma à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris avant de séjourner à l’Académie de France à Rome. Rappelé en France, il reçut rapidement atelier et logement au Louvre et devint sculpteur du roi.
Il fut admiré et célébré pour ses œuvres sculptées et ses dessins, dont « Les Cris de Paris ».
Présentant près de 270 œuvres, cette exposition est la première monographie d’envergure réalisée autour de l’œuvre sculptée et dessinée de ce grand artiste du XVIIIe siècle. Découvrez cette visite exceptionnelle de l’exposition avec Juliette Trey, conservatrice au département des Arts Graphiques du musée du Louvre.
Juliette Trey a débuté sa carrière en tant que conservatrice au Château de Versailles où elle était en charge des peintures et pastels du XVIIIe siècle. Depuis 2013, elle travaille au Cabinet des estampes du Musée du Louvre en tant que conservatrice pour les dessins français du XVIIe et XVIIIe siècle.
Suivez Juliette Trey sur son compte Twitter : @JulTrey
Exposition « Bouchardon (1698-1762) – Une idée du beau »
14 septembre – 5 décembre 2016
Musée du Louvre
Moins connus que les Mayas ou les Aztèques, les Huaxtèques sont un peuple fascinant du Mexique.
Visite de l’exposition « Les Huaxtèques, peuple méconnu du Mexique précolombien », une exposition inédite en Europe visible au musée de Quinson du 1er juin au 4 décembre 2016.
Musée de Préhistoire des gorges du Verdon
Route de Montmeyan
04500 Quinson
En savoir +
Découvrez le Musée de Préhistoire des gorges du Verdon à Quinson (Alpes de Haute-Provence).
Suivez l’actualité du Musée de Préhistoire de Quinson sur Twitter : @MPrehistoire
Peintures italiennes, françaises, hollandaises… antiquités égyptiennes, grecques… sculptures…
Une promenade en 2 minutes dans le musée des Beaux-Arts de Lyon : c’est parti !
https://youtu.be/Uqhfr3-7aNA
Le musée des Beaux-Arts est l’un des plus grands musées français, avec des collections permettant un voyage depuis l’Antiquité jusqu’à l’Art moderne.
En 1792, le bâtiment – une ancienne abbaye – devient le lieu de conservation des tableaux, médailles, bronzes et autres monuments des arts de la Ville de Lyon. A partir de 1803, le Muséum du Louvre permettra au musée de s’enrichir d’une centaine de tableaux (Rubens, Philippe de Champaigne, Le Guerchin…).
Restauration des décors peints par Eugène Delacroix dans l’église Saint-Sulpice à Paris où l’artiste a illustré les thèmes de « La Lutte de Jacob avec l’ange », « Saint-Michel terrassant le dragon » et « Héliodore chassé du temple ».
Coup d’œil sur le chantier, quelques jours avant la présentation des œuvres au public.
Le chantier de restauration de la chapelle Saints-Anges de Saint-Sulpice, commencé en octobre 2015, s’est achevé fin 2016. Film réalisé en octobre 2016.
Du Grand Sphinx de Tanis… aux sarcophages de momies, du défilé des porteuses d’offrandes… à l’allée des Sphinx de Saqqara, visitez le Louvre de nuit, au cœur des chefs-d’œuvre de l’antiquité égyptienne.
Vidéo réalisée en octobre 2016 dans le cadre de l’une des ouvertures nocturnes du musée (tous les mercredis et vendredis jusqu’à 21h45).
Marcher ! Courir ! Danser !
6 octobre 2016 – 3 juillet 2017
La Petite Galerie du Louvre est un espace dédié à l’éducation artistique et culturelle. Elle pour ambition de « donner aux visiteurs des clés d’observation et d’explication des œuvres ».
L’exposition temporaire proposée d’octobre 2016 à juillet 2017 présente la façon dont les artistes ont représenté le mouvement et la danse depuis l’Antiquité jusqu’au XXe siècle. Certaines œuvres ont été prêtées le Musée d’Orsay, le Musée Rodin ou encore le Centre Pompidou, avec notamment des dessins et scuptures de Degas et Rodin.
Vidéo réalisée en octobre 2016.
Exposition « Corps en mouvement – La danse au musée »
Musée du Louvre
6 octobre 2016 – 3 juillet 2017
Une exposition organisée avec la participation du chorégraphe Benjamin Millepied.
Suivez Benjamin Millepied sur son compte Twitter : @B_Millepied
Célèbre pour le décor de la galerie des Glaces du château de Versailles, Charles Le Brun incarne à lui seul l’art du Grand Siècle, ce 17e siècle considéré comme l’apogée de l’art français. Repéré vers l’âge de 15 ans, Le Brun fut le premier peintre de Louis XIV pendant près de 30 ans.
« L’adoration des bergers » (1689) par Charles Le Brun (Musée du Louvre)
Dans la vidéo ci-dessous, visitez l’exposition consacrée à Charles Le Brun, peintre du roi Louis XIV, dans un parcours de 7 minutes au Louvre-Lens.
Exposition « Charles Le BrunLe peintre du Roi-Soleil »
Louvre-Lens
18 mai – 29 août 2016
« Les différentes Nations de l’Afrique » (1674-1679) par Charles Le Brun
A la suite d’intempéries exceptionnelles, une crue de la Seine a entraîné des inondations qui ont frappé plusieurs communes entre le 3 et le 9 juin 2016.
A Paris, le musée du Louvre – tout comme le musée d’Orsay et la Bibliothèque nationale de France notamment – a fermé ses portes plusieurs jours dans le cadre de la mise en œuvre du plan de protection contre les inondations.
Dès le jeudi 2 juin après-midi, le département des Arts de l’Islam avait fermé ses portes au public afin de mettre à l’abri les collections situées dans les zones inondables. Les jours suivants, le Louvre a déplacé, « à titre préventif », des œuvres dans les étages du musée, lequel a été placé en « alerte générale crue ». 35 000 œuvres, soit près du quart des œuvres conservées en zones inondables, ont été ainsi mises à l’abri.
Au cours de cet épisode de crue, « aucune infiltration d’eau n’a été constatée dans le palais », précise le musée.
https://youtu.be/MK7yzhENLXg Vidéo de la seine en crue au pied du Louvre, le 4 juin 2016
La décrue de la Seine étant amorcée, le musée du Louvre a rouvert ses portes le 8 juin 2016. Seul le département des Arts de l’Islam, dont de nombreuses œuvres ont été retirées des vitrines, est resté fermé quelques jours supplémentaires afin de permettre la réinstallation de l’ensemble des collections.
Interview de François Abélanet, architecte scénographe, concepteur de l’anamorphose du jardin éphémère installé sur le parvis de l’Institut du Monde Arabe du 19 avril au 25 septembre 2016.
Entretien réalisé le 21 avril 2016 dans le cadre de l’exposition « Jardins d’Orient ».
Exposition « Jardins d’Orient, de l’Alhambra au Taj Mahal »
Institut du Monde Arabe (Paris)
19 avril 2016 – 25 septembre 2016