La collection archéologique d’Edouard Piette, grand collectionneur, est présentée dans une salle spéciale du musée d’Archéologie nationale, la salle Piette. Découvrez la célèbre « Dame à la capuche » au cours d’une visite exceptionnelle commentée par Catherine Schwab, conservateur en chef.
Reproduite en couverture de très nombreux ouvrages sur la Préhistoire, la « Dame à la capuche », dite aussi « Dame de Brassempouy », est la plus célèbre des œuvres d’art préhistoriques. Elle nous apporte une image vivante de la femme paléolithique.
Musée d’Archéologie nationale
Place Charles de Gaulle
78100 Saint-Germain-en-Laye
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Découvrez le musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye sur Internet et réservez votre visite pour découvrir la salle Piette.
Les artistes du Paléolithique supérieur (entre -38.000 et -11.000 ans environ) nous ont laissé des dessins sur les parois des grottes, mais aussi de petits objets d’art. Ils nous offrent la possibilité d’appréhender la vie intellectuelle et spirituelle de leurs contemporains.
Découvrez la représentation de l’ours dans l’art préhistorique avec Catherine Schwab, commissaire de l’exposition au musée d’Archéologie nationale.
À travers le choix de l’ours, l’exposition permet de découvrir la diversité et la richesse de l’art paléolithique. Elle explore aussi les rapports qui ont uni les ours aux hommes, qui les ont côtoyés, chassés ou craints.
Musée d’Archéologie nationale
Saint-Germain-en-Laye
16 octobre 2016 – 30 janvier 2017
« La Naissance de Vénus »
François Boucher (1703-1770)
Nationalmuseum de Stockholm
Tableau signé et daté sur un rocher à gauche : « F. Boucher / 1740 »
Boucher m’a fait une naissance de Vénus : Cospetto ! Chebella cosa !
Ainsi s’exprime le comte Tessin dans une lettre datée de juillet 1740.
Le comte Carl Gustaf Tessin exerça les fonctions d’ambassadeur de Suède à Paris entre 1739 et 1742. Au cours de cette période, il se constitua une riche collection de peintures et de dessins, aujourd’hui conservée au Nationalmuseum de Stockholm.
Ce tableau de François Boucher représente l’épisode de la naissance au sein des flots de la déesse de la beauté, un sujet fréquemment traité par les peintres depuis la Renaissance. La composition de Boucher doit sans doute beaucoup à « L’Enlèvement d’Europe » de Noël-Nicolas Coypel exposé au Musée des Beaux-Arts de Philadelphie.
François Boucher et le comte Tessin partageaient certainement les mêmes références artistiques et littéraires ; tous deux étaient très proches des milieux littéraires libertins parisiens. Il se murmure qu’ils avaient une autre passion commune pour la même femme… à savoir Mme Boucher !
L’analyse du tableau par l’abbé Desfontaines en 1740 souligne les connotations érotiques de la toile :
Il y a dans le tableau de monsieur Boucher représentant Vénus trop de grâces que la morale sévère ne permet pas de vanter.
Exposition « Un Suédois à Paris au 18e siècle. La collection Tessin »
20 octobre 2016 – 16 janvier 2017
Musée du Louvre
Ambassadeur de Suède à Paris entre 1739 et 1742, le comte Carl Gustaf Tessin fut un acteur majeur du marché de l’art parisien. Ruiné par ses achats d’œuvres anciennes et contemporaines, mais surtout par sa charge de diplomate, il dut se résoudre à vendre une grande partie de sa collection de peintures et de dessins français et étrangers à la famille royale suédoise.
Guillaume Faroult, conservateur en chef au Louvre, nous guide dans l’exposition « Un Suédois à Paris au 18e siècle – La collection Tessin ».
Cette exposition est organisée en collaboration avec le Nationalmuseum de Stockholm qui conserve la majeure partie de la collection Tessin.
« L’Empereur Commode revêtu de la crinière du lion de Némée » par un artiste romain inconnu du IIe siècle (?) – Nationalmuseum de StockholmDétail de « Baigneuses dans un parc » (vers 1725-1729) par Jean-Baptiste Pater (1695-1736) – Nationalmuseum de StockholmDétail de « Les Adieux de Vénus et Adonis » (1729) par François Lemoyne (1688-1737) – Nationalmuseum de Stockholm« La Naissance de Vénus » (1740) par François Boucher (1703-1770) – Nationalmuseum de Stockholm« Léda et le cygne » (1742) par François Boucher (1703-1770) – Nationalmuseum de Stockholm« Étude de deux hommes nus » ou « Groupe académique de deux hommes sur des blocs » (vers 1735) par Jean Restout (1692-1768) – Nationalmuseum de StockholmCollection Tessin – Exposition au musée du Louvre« Lovisa Ulrika Sparre, comtesse Tessin » (1741) par Jean-Marc Nattier (1685-1766) – Nationalmuseum de Stockholm
Exposition « Un Suédois à Paris au 18e siècle – La collection Tessin »
Musée du Louvre
20 octobre 2016 – 16 janvier 2017
En grec ancien, la Mésopotamie signifie littéralement « le pays entre les fleuves », le Tigre et l’Euphrate. Située pour l’essentiel en Irak actuel, la Mésopotamie antique est le berceau de l’invention de l’écriture, des premières institutions et administrations ou encore des premières villes.
Visite exceptionnelle avec Ariane Thomas, commissaire de l’exposition et conservatrice des antiquités mésopotamiennes au musée du Louvre.
L’exposition présente 3.000 ans d’histoire, de la fin du IVe millénaire jusqu’au IVe siècle avant notre ère. Elle permet de rappeler l’importance du patrimoine mondial de Mésopotamie, aujourd’hui menacé par Daech.
Domaine de Chantilly
5 septembre 2016 – 2 janvier 2017
Le domaine de Chantilly propose la première exposition consacrée au Grand Condé, valeureux guerrier et rebelle à l’autorité de son cousin Louis XIV lors de la Fronde.
L’exposition permet de découvrir les œuvres des grands maîtres, de Van Dyck à Le Brun et Mignard. Certaines œuvres regagnent Chantilly pour la première fois depuis la Révolution française !
Le Grand Condé à Chantilly, visite de l’exposition en 4 minutes.
Exposition « Le Grand Condé. Le rival du Roi-Soleil ? »
Domaine de Chantilly
Rue du Connétable
60500 Chantilly
C’est à la bataille de Rocroi où il repoussa les armées espagnoles que le duc d’Enghien, âgé de 21 ans, gagna son surnom de « Grand Condé ». Un tableau, peint vers 1643-1645, ouvre l’exposition en évoquant cet épisode.
Le buste ci-dessous, longtemps attribué au marbrier Jérôme Derbais, est en fait l’œuvre d’Antoine Coysevox.
Exposition « De Bâmiyân à Palmyre, voyage au cœur des sites du patrimoine universel »
Grand Palais
14 décembre 2016 – 9 janvier 2017
Marielle Pic, directrice des antiquités orientales, et Yannick Lintz, directrice des arts de l’Islam au Louvre, dévoilent les enjeux de l’exposition, présentent les « sites éternels » et les œuvres du Louvre exposées au Grand Palais.
Suivez Yannick Lintz sur son compte Twitter : @LintzYannick
Exposition « De Bâmiyân à Palmyre, voyage au cœur des sites du patrimoine universel »
Grand Palais
14 décembre 2016 – 9 janvier 2017
Livre de Roger (Tabula Rogeriana) par Al-Idrîsî
Reconstitution réalisée au 19e siècle
Bibliothèque Nationale de France (Paris)
Abu Abdallah Muhammad Ibn Muhammad Ibn Abdallah Ibn Idriss al-Qurtubi al-Hassani est un grand géographe, cartographe, égyptologue et voyageur musulman. Il serait né Ceuta (*) en 1100 ou, selon une hypothèse plus récente, en Sicile. Il est l’inventeur de la première carte du monde, réalisée à la demande du roi chrétien Roger II de Sicile (1105-1154).
Al-Idrîsî mit au point une méthode rigoureuse : il interroge en premier lieu les livres de la géographie arabe, puis il vérifie l’information auprès des savants et des voyageurs expérimentés. Enfin, il dépêche des émissaires pour confirmer les dires de ces témoins.
La carte d’Al-Idrîsî est difficile à lire car elle est orientée du sud au nord, conformément à la tradition cartographique arabe. Il faut donc retourner le document pour retrouver le sens usuel Nord-Sud (voir la photo ci-dessous sur laquelle la carte est à l’envers).
Le monde habitable alors connu comprend l’Europe, l’Asie et une partie de l’Afrique. Un océan unique encercle l’ensemble des terres et l’océan Indien semble être une mer fermée. La péninsule Arabique est située au centre de la carte. On reconnaît assez facilement les pays du pourtour de la Méditerranée. À l’extrémité du monde connu se situent la Chine et des îles, peut-être le Japon.
Al-Idrîsî fut aussi chargé de la rédaction d’un commentaire de cette carte.
Connu sous le titre de « Livre de Roger », son titre original est « Livre de divertissement pour celui qui désire parcourir le monde » (Kitāb nuzhat al-mushtaq fi ikhtirāq al-āfāq). Dans cet ouvrage, Al-Idrîsî décrit la géographie physique d’un monde divisé en dix sections, ainsi que les villes et les particularités des habitants : physionomie, religion, coutumes, langues…
Aujourd’hui disparue, l’existence même de la carte est sujette à caution. Celle qui est ici représentée est une reconstitution réalisée vers 1840. Conservée à la Bibliothèque nationale de France, vous pouvez la voir dans le cadre de l’exposition « Aventuriers des mers ».
(*) Ceuta est aujourd’hui une ville espagnole située sur la côte nord de l’Afrique, frontalière du Maroc.
Exposition « Aventuriers des mers. De Sindbad à Marco Polo »
15 novembre 2016 – 26 février
Institut du Monde Arabe (Paris)
De l’Empire perse aux conquêtes d’Alexandre le Grand, de l’expansion de l’islam aux explorations chinoises, portugaises et hollandaises, c’est entre Méditerranée et dans l’océan Indien que se sont déroulées les grandes aventures maritimes fondatrices du monde d’aujourd’hui. L’exposition « Aventuriers des mers » conte ces aventures.
Interview d’Agnès Carayon, commissaire de l’exposition « Aventuriers des mers : de Sinbad à Marco Polo » à l’Institut du Monde Arabe.
D’extraordinaires récits de voyages ont conté la richesse des échanges maritimes entre les mers de l’Ancien Monde. Les plus fameux des témoins-voyageurs vous emmènent à la croisée de l’or d’Afrique et de l’argent d’Occident, des monnaies grecques et des verreries de Venise, des soieries et des épices venues de Chine.
Exposition « Aventuriers des mers. De Sindbad à Marco Polo »
15 novembre 2016 – 26 février à l’Institut du Monde Arabe (Paris)
7 juin – 9 octobre 2017 au Mucem (Marseille)
Modèle posant pour « L’Amour se faisant un arc de la massue d’Hercule »
Edme Bouchardon
Edme Bouchardon se forma à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris avant un séjour à l’Académie de France à Rome (1723-1732). Rappelé en France, il reçut rapidement un atelier et un logement au Louvre.
En 1735, il devint sculpteur du roi pour lequel il exécuta, de 1739 à 1750, une statue illustrant le triomphe de l’Amour sur la Force.
Il s’agit de Cupidon, fils de Vénus, testant l’élasticité d’un arc qu’il est en train de tailler dans la massue d’Hercule.
L’œuvre a été notamment préparée par des études d’après le modèle vivant, un adolescent qui posa devant le sculpteur.
Bouchardon aimait représenter son motif selon une multiplicité de points de vue, tournant autour de son modèle comme l’amateur circule autour d’une sculpture.
Sur la statue, Bouchardon a multiplié les accessoires : les armes de l’Amour (l’arc, le carquois rempli de flèches), celles de Mars (le casque emplumé et le glaive), les attributs d’Hercule (la massue, la peau du lion de Némée sur le tronc d’arbre).
Du fait du mouvement tournoyant de cet Amour sculpté, le spectateur est invité à tourner autour du marbre : après avoir admiré sa posture de face, il est amené à se déplacer pour admirer le visage de Cupidon et son sourire malicieux.
Bouchardon exécuta également une réduction de l’œuvre pour le financier Bouret, cousin de Madame de Pompadour.
Edme Bouchardon selon le graveur et dessinateur Charles Nicolas Cochin :
Le plus grand sculpteur et le meilleur dessinateur de son siècle
Source :
Dossier de presse de l’exposition « Bouchardon (1698-1762) – Une idée du beau » – 14 septembre au 5 décembre 2016 au Louvre
Visitez l’exposition Bouchardon au Musée du Louvre
Exposition « Bouchardon (1698-1762) – Une idée du beau »
14 septembre – 5 décembre 2016
Musée du Louvre
Fils d’architecte sculpteur, Edme Bouchardon se forma à l’Académie royale de peinture et de sculpture à Paris avant de séjourner à l’Académie de France à Rome. Rappelé en France, il reçut rapidement atelier et logement au Louvre et devint sculpteur du roi.
Il fut admiré et célébré pour ses œuvres sculptées et ses dessins, dont « Les Cris de Paris ».
Présentant près de 270 œuvres, cette exposition est la première monographie d’envergure réalisée autour de l’œuvre sculptée et dessinée de ce grand artiste du XVIIIe siècle. Découvrez cette visite exceptionnelle de l’exposition avec Juliette Trey, conservatrice au département des Arts Graphiques du musée du Louvre.
Juliette Trey a débuté sa carrière en tant que conservatrice au Château de Versailles où elle était en charge des peintures et pastels du XVIIIe siècle. Depuis 2013, elle travaille au Cabinet des estampes du Musée du Louvre en tant que conservatrice pour les dessins français du XVIIe et XVIIIe siècle.
Suivez Juliette Trey sur son compte Twitter : @JulTrey
Exposition « Bouchardon (1698-1762) – Une idée du beau »
14 septembre – 5 décembre 2016
Musée du Louvre
Moins connus que les Mayas ou les Aztèques, les Huaxtèques sont un peuple fascinant du Mexique.
Visite de l’exposition « Les Huaxtèques, peuple méconnu du Mexique précolombien », une exposition inédite en Europe visible au musée de Quinson du 1er juin au 4 décembre 2016.
Musée de Préhistoire des gorges du Verdon
Route de Montmeyan
04500 Quinson
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Découvrez le Musée de Préhistoire des gorges du Verdon à Quinson (Alpes de Haute-Provence).
Suivez l’actualité du Musée de Préhistoire de Quinson sur Twitter : @MPrehistoire