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[Entretien] Les architectes du XVIIe siècle par Alexandre Gady

Mansart, Le Vau, Lemercier… ces grands architectes sont célèbres pour les édifices prestigieux qu’ils ont créés. Mais comment devient-on architecte au XVIIe siècle ? Quel est le rôle concret de celui-ci sur le chantier de construction ?

Entretien avec Alexandre Gady, co-auteur du livre « Dessiner pour bâtir : le métier d’architecte au XVIIe siècle »

Spécialiste de l’architecture et de l’urbanisme aux XVIIe et XVIIIe siècles, Alexandre Gady est professeur d’histoire de l’art moderne à l’université Paris-Sorbonne et directeur du Centre André-Chastel.

Le livre d’Alexandre Gady et Alexandre Cojannot est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.

Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique

Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.

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[Entretien] Le duc de Choiseul raconté par Monique Cottret

Cynique et méchant mais aussi brillant et grand seigneur, le duc de Choiseul a été le principal ministre de Louis XV de 1758 à 1770. Homme de guerre mais aussi homme de cour, il sut se ménager l’appui de Mme de Pompadour, mais fut disgracié parce qu’il refusa l’ascension de Mme du Barry.

Entretien avec Monique Cottret, auteur du livre « Choiseul : L’obsession du pouvoir »

Monique Cottret est une historienne spécialiste du jansénisme et des mentalités modernes. Agrégée d’histoire, elle a été professeur d’histoire moderne au sein de l’université de Paris X-Nanterre.

Le livre de Monique Cottret est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.

Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique

Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.

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[Entretien] Louis XVII raconté par Hélène Becquet

Prince devenu Dauphin en 1789, au moment où la monarchie absolue s’effondrait ; instrumentalisé, esseulé et malade, le fils de Louis XVI et Marie-Antoinette succombe à l’âge de dix ans à la prison du Temple.

Entretien avec Hélène Becquet, auteur du livre « Louis XVII »

Hélène Becquet, ancienne élève de l’École nationale des chartes, est agrégée d’histoire et docteur en histoire de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne.

Le livre d’Hélène Becquet est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.

Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique

Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
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[Web-série] Napoléon, images de la légende

Découvrez l’exposition « Napoléon, images de la légende »

Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles, nous invite à découvrir l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Arras.

Une web-série en 3 parties

Cliquez sur chaque image pour accéder aux vidéos.

[1/3] Bonaparte, la conquête du pouvoir

[2/3] Napoléon Ier, Empereur des français

[3/3] L’Empire en difficultés

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

Depuis 2011, la Région des Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place un partenariat permettant l’organisation de grandes expositions au musée des Beaux-Arts d’Arras, avec des œuvres provenant des collections versaillaises. Après « Roulez Carrosses ! » en 2012-2013 et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre » en 2014-2016, ce sont à présent les images de la légende napoléonienne qui sont au cœur d’une nouvelle exposition, jusqu’au 4 novembre 2018.

[Web-série] Napoléon, images de la légende [3/3] L’Empire en difficultés

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

A Paris, banquiers et hommes d’affaires, militaires et savants, gens de lettres et artistes, parfois issus de l’Ancien Régime, se côtoient et rivalisent dans tous les domaines. Au cœur de cette société parisienne, une opposition se manifeste aussi, le plus souvent discrètement, sous peine d’interdiction ou d’exil.

Visitez la dernière partie de l’exposition avec Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles.

3ème partie de notre web-série : L’Empire en difficultés

Recevant les ordres de Napoléon, organisant et répartissant les commandes aux artistes, Dominique Vivant Denon eut pour mission de suivre l’Empereur dans ses campagnes, et de prélever et mettre en place dans le musée, devenu « Musée Napoléon », les œuvres d’art saisies, comme tribut de guerre, par les armées françaises dans toute l’Europe.

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

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[Web-série] Napoléon, images de la légende [2/3] Empereur des français

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

Le 18 mai 1804, un sénatus-consulte propose à Bonaparte un nouveau régime héréditaire, l’Empire. Le Premier Consul devient ainsi Napoléon Ier, « Empereur des Français ». Afin de légitimer son pouvoir aux yeux de l’Europe, l’Empereur décide de se faire sacrer, comme les souverains de l’Ancien Régime.

Visitez la suite de l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Arras avec Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles.

2ème partie de notre web-série : Empereur des français

En 1804, François Gérard fut choisi pour représenter l’Empereur en grand costume de sacre. Achevé au début de 1805, le portrait était destiné à Talleyrand mais, dès le mois de décembre 1804, le ministre de l’Intérieur, Champagny, commandait à l’artiste une série de répliques pour les membres de la famille impériale, les dignitaires du régime, les ambassades françaises et pour offrir aux représentants de l’étranger. On en connaît aujourd’hui de nombreux exemplaires, dispersés à travers le monde.

Depuis 2011, la Région des Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place un partenariat permettant l’organisation de grandes expositions au musée des Beaux-Arts d’Arras, avec des œuvres provenant des collections versaillaises. Après « Roulez Carrosses ! » en 2012-2013 et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre » en 2014-2016, le musée des Beaux-Arts d’Arras présente une grande exposition sur les images de la légende napoléonienne.

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

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[Web-série] Napoléon, images de la légende [1/3] La conquête

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

L’exposition débute par une présentation de la jeunesse de Napoléon Bonaparte, né à Ajaccio le 15 août 1769, fils cadet d’une famille originaire de Toscane. En 1778, Napoléon intègre le collège militaire de Brienne.

Visitez l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Arras avec Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles.

1ère partie de notre web-série : Bonaparte et la conquête du pouvoir

Bien que le nom de Napoléon ne soit pas spontanément associé au château de Versailles, il en a cependant marqué l’histoire, lançant la restauration de cette ancienne résidence royale et aménageant le Grand et le Petit Trianon.

Depuis 2011, la Région des Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place un partenariat permettant l’organisation de grandes expositions au musée des Beaux-Arts d’Arras, avec des œuvres provenant des collections versaillaises. Après « Roulez Carrosses ! » en 2012-2013 et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre » en 2014-2016, ce sont à présent les images de la légende napoléonienne qui sont au cœur d’une nouvelle exposition, jusqu’au 4 novembre 2018.

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

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[Visite privée] Exposition Néandertal

Exposition « Néandertal »
28 mars 2018 – 7 janvier 2019
Musée de l’Homme (Paris)

Suivez Kinga Grege, scénographe de l’exposition, à la découverte de « Néandertal, l’expo » au musée de l’Homme (Paris).

La nouvelle exposition temporaire du Musée de l’Homme permet de mieux comprendre qui était l’Homme de Néandertal, longtemps considéré comme une créature primitive et aujourd’hui reconnu comme un humain à part entière.

À travers l’évolution du regard porté sur cette « autre humanité », l’exposition interroge notre perception de la différence et notre rapport à la notion d’espèce humaine. Néandertal n’était ni supérieur, ni inférieur à l’homme moderne, il était différent. La hiérarchisation est contraire à la démarche scientifique. Rien n’est fixé ou linéaire, l’évolution humaine est buissonnante, tant d’un point de vue biologique que culturel. » – Marylène Patou-Mathis, commissaire scientifique de l’exposition

Depuis la découverte, en 1856, d’un fragment de boîte crânienne dans la vallée (thal) de Neander en Allemagne, jusqu’aux découvertes archéologiques et paléoanthropologiques récentes, l’exposition dresse le portrait d’un cousin d’Homo sapiens.

Une partie du génome des Européens et des Asiatiques contemporains est commun avec Néandertal

En l’état actuel des connaissances, il semble avéré que  Néandertal et Sapiens ont coexisté dans les Balkans, en Europe centrale et orientale pendant plusieurs millénaires. Depuis une décennie les progrès de la paléogénétique ont permis d’éclairer d’un jour nouveau l’évolution des Néandertaliens et leurs relations avec d’autres lignées humaines. Ainsi, le séquençage de l’ADN ancien néandertalien montre que les Européens et les Asiatiques contemporains partagent de 1 à 4 % de leur génome avec les Néandertaliens, ce qui n’est pas le cas des Africains.

Exposition « Néandertal »
28 mars 2018 – 7 janvier 2019
Musée de l’Homme (Paris)

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[Visite privée] Exposition Delacroix au Louvre

Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre

Suivez les commissaires de l’exposition pour une découverte  exceptionnelle des chefs-d’œuvre réunis au Louvre. Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du Louvre et Côme Fabre, conservateur du Patrimoine vous guident dans les salles de cette première grande rétrospective consacrée à Delacroix depuis près de 55 ans à Paris.

Une exclusivité du Scribe !

Delacroix, c’est un continent entier ! » – Côme Fabre, conservateur du Patrimoine au Louvre

Le comprendra qui voudra bien le comprendre, c’est-à-dire qui voudra bien rentrer dans son monde. » – Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du Louvre

Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre

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[Chef-d’œuvre] « Ovide chez les Scythes » par Eugène Delacroix

Tableau de 1859 conservé à la National Gallery de Londres

Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) », présente ce chef-d’œuvre, l’une des dernières compositions du peintre.

Tout ce qu’il y a dans Ovide de délicatesse et de fertilité a passé dans la peinture de Delacroix ; et, comme l’exil a donné au brillant poète la tristesse qui lui manquait, la mélancolie a revêtu de son vernis enchanteur le plantureux paysage du peintre. » – Charles Baudelaire (1868)

Il m’est impossible de dire : Tel tableau de Delacroix est le meilleur de ses tableaux ; car c’est toujours le vin du même tonneau, capiteux, exquis, sui generis, mais on peut dire qu’Ovide chez les Scythes est une de ces étonnantes œuvres comme Delacroix seul sait les concevoir et les peindre. » –  Charles Baudelaire (1868)

L’artiste qui a produit cela peut se dire un homme heureux, et heureux aussi se dira celui qui pourra tous les jours en rassasier son regard. L’esprit s’y enfonce avec une lente et gourmande volupté, comme dans le ciel, dans l’horizon de la mer, dans des yeux pleins de pensée, dans une tendance féconde et grosse de rêverie. » – Charles Baudelaire (1868)

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Voir le tableau sur le site Internet de la National Gallery

Ce chef-d’œuvre de Delacroix est présenté jusqu’au 23 juillet 2018 dans les salles d’exposition temporaire du Louvre.

Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre

[Chef-d’œuvre] « Le Christ à la colonne » par Eugène Delacroix

Deux versions prêtées par le musée des Beaux-arts de Dijon et par le musée des Beaux-arts d’Ottawa

Côme Fabre, conservateur du Patrimoine au musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) », présente ces deux versions du « Christ à la colonne ».

Ces deux chefs-d’œuvre de Delacroix sont présentés jusqu’au 23 juillet 2018 dans les salles d’exposition temporaire du Louvre.

Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre

« Le Christ à la colonne » d’Eugène Delacroix – Musée des Beaux-arts de Dijon
« Le Christ à la colonne » d’Eugène Delacroix – Musée des Beaux-arts d’Ottawa

[Chef-d’œuvre] « La Mort de Sardanapale » par Eugène Delacroix

Esquisse et feuille d’études

Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) », présente l’esquisse et la feuille d’études réalisées par Delacroix pour « La Mort de Sardanapale ».

Les révoltés l’assiégèrent dans son palais… Couché sur un lit superbe, au sommet d’un immense bûcher, Sardanapale donne l’ordre à ses esclaves et aux officiers du palais d’égorger ses femmes, ses pages, jusqu’à ses chevaux et ses chiens favoris ; aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne devait lui survivre. » – Delacroix

Ne croyez pas que Delacroix ait failli. Son Sardanapale est une chose magnifique, et si gigantesque qu’elle échappe aux petites vues. Du reste, ce bel ouvrage, comme beaucoup d’autres ouvrages grands et forts, n’a point eu de succès près des bourgeois de Paris sifflets de sots sont fanfares de gloire. » – Victor Hugo (1829)

M. Sosthène de La Rochefoucauld, alors directeur des beaux-arts, fit un beau jour mander E. Delacroix, et lui dit, après maint compliment, qu’il était affligeant qu’un homme d’une si riche imagination et d’un si beau talent, auquel le gouvernement voulait du bien, ne voulût pas mettre un peu d’eau dans son vin ; il lui demanda définitivement s’il ne lui serait pas possible de modifier sa manière. Eugène Delacroix, prodigieusement étonné de cette condition bizarre et de ces conseils ministériels, répondit avec une colère presque comique qu’apparemment s’il peignait ainsi, c’est qu’il le fallait et qu’il ne pouvait pas peindre autrement. Il tomba dans une disgrâce complète, et fut pendant sept ans sevré de toute espèce de travaux. » – Charles Baudelaire (1846)

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Article sur « La Mort de Sardanapale » sur le site Internet du musée du Louvre

Ce chef-d’œuvre de Delacroix est présenté jusqu’au 23 juillet 2018 dans les salles d’exposition temporaire du Louvre.

Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre

[Chef-d’œuvre] « Dante et Virgile aux Enfers » par Eugène Delacroix

Tableau daté et signé 1822, conservé au musée du Louvre

Côme Fabre, conservateur du Patrimoine au musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) », présente ce chef-d’œuvre, l’une des premières grandes compositions du peintre.

Vous qui entrez, laissez toute espérance. » – Dante dans « La divine comédie »

Dante, reconnaissable à sa coiffe rouge, et Virgile, avec sa couronne de lauriers, sont représentés sur la barque les menant aux Enfers. Figuré sur la droite de la composition, Phlégias, le quatrième gardien de l’Enfer, manie le gouvernail. Pour peindre son dos, Delacroix s’est très probablement inspiré du célèbre « Torse du Belvédère » qu’il aurait copié à partir d’un moulage en plâtre.

Le pinceau est large et ferme, la couleur simple et vigoureuse, quoiqu’un peu crue. L’auteur […] jette ses figures, les groupe et les plie à volonté avec la hardiesse de Michel-Ange et la fécondité de Rubens. Je ne sais quel souvenir des grands artistes me saisit à l’aspect de ce tableau ; je retrouve cette puissance sauvage, ardente, mais naturelle, qui cède sans effort à son propre entraînement. Je ne crois pas m’y tromper, M. Delacroix a reçu le génie ; qu’il avance avec assurance, qu’il se livre aux immenses travaux, condition indispensable du talent ; et ce qui doit lui donner plus de confiance encore, c’est que l’opinion que j’exprime ici sur son compte est celle de l’un des grands maîtres de l’école. » – Adolphe Thiers

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Lire « La divine comédie » de Dante sur le site Gallica de la BNF

Ce chef-d’œuvre de Delacroix est présenté jusqu’au 23 juillet 2018 dans les salles d’exposition temporaire du Louvre.

Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre

[Visite privée] L’Empire des roses au Louvre-Lens

Exposition « L’Empire des roses – Chefs-d’œuvre de l’Art persan du 19e siècle »
28 mars – 23 juillet 2018
Louvre-Lens

Du 28 mars au 23 juillet 2018, le Louvre-Lens présente l’Art iranien de la dynastie qajar.
Découvrez les chefs-d’œuvre à l’occasion d’une visite exclusive avec Gwenaëlle Fellinger, conservateur du Patrimoine du département des Arts de l’Islam du Louvre et commissaire de l’exposition.

L’art qajar appartient à ces espaces-temps qui m’ont toujours fasciné, inspiré, entre deux mondes, deux époques. Sans parler de la luxuriance des étoffes et des couleurs de ces portraits si particuliers. De même que l’opulence du Second Empire fut l’une de mes sources d’inspiration, enfant. » – Christian Lacroix

Exposition « L’Empire des roses – Chefs-d’œuvre de l’Art persan du 19e siècle »
28 mars – 23 juillet 2018
Louvre-Lens

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