L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

[Exposition] 1968 par le photojournaliste Gilles Caron

Exposition « Gilles Caron : Paris 1968 »
4 mai – 28 juillet 2018
Hôtel de Ville de Paris

A l’occasion du cinquantième anniversaire des événements de mai 1968, la Ville de Paris présente la première grande exposition parisienne consacrée au photojournaliste Gilles Caron.

Réunissant près de 300 photographies, l’exposition révèle le Paris de mai 1968, ville où la mode des sixties s’exprime dans la rue comme sur les plateaux de télévision, où grondent aussi les premiers combats étudiants. Elle témoigne de la vie politique avec les images du Général de Gaulle lors de deux voyages officiels.

Gilles Caron (1939-1970) décrypte la société française et couvre de nombreux conflits armés autour de la planète pour l’agence Gamma. Il finira par payer cet engagement de sa vie.

C’était le Robert Capa français. » – ​Henri Cartier-Bresson

Les coulisses des sixties

Mode, cinéma, télévision… Gilles Caron photographie pour les magazines de l’époque et montre les coulisses de la fabrique des « vedettes » des sixties.

De Gaulle

En 1968, Gilles Caron photographie le Général de Gaulle à l’occasion de deux voyages officiels, en Roumanie et en Turquie. Il pratique une sorte d’étude des expressions du Général avec de multiples plans rapprochés.

Nanterre, images d’une utopie

Gilles Caron photographie la jeunesse mobilisée sur le Campus universitaire de Naterre, à l’écoute d’un jeune homme qui deviendra “Dany le Rouge”.

Manif et insurrection

Gilles Caron s’attache à faire un récit en images de la “manif” où l’anonyme devient un acteur de l’histoire. Lorsqu’elle dégénère, elle devient insurrection : saccage de l’espace public, bataille rangée avec les forces de l’ordre. Paris devient le lieu d’une guérilla urbaine dont le photographe restitue la violence.

Le monde en causes

Les médias publient largement les photographies de Gilles Caron prises au Biafra, cette guerre au Nigéria où l’on affame des millions de personnes.

Il n’y a aucune raison pour que ce monde imparfait et ennuyeux qui m’a été donné à la naissance, je sois obligé de l’assumer et de l’améliorer dans la mesure de mes moyens. On subit toujours, mais de diverses façons. Ne rien faire, c’est déroutant. Jouer un rôle c’est prendre son siècle en main, en être imprégné tout entier. » – Gilles Caron

En 1970, Gilles Caron est âgé de seulement 30 ans. Le 5 avril, il disparaît sur la route qui relie le Cambodge au Vietnam, à 60 km de Phnom Penh dans une zone contrôlée par les Khmers rouges. La voiture de son chauffeur est retrouvée intacte. On ne sait rien d’autre sur ce qu’il s’est passé.

Après l’Hôtel de Ville de Paris, cette exposition sera présentée dans plusieurs capitales telles que Berlin, Jérusalem, Londres, Moscou, Pékin et Tokyo.

Sources :
– dossier de presse de l’exposition
– article de TV5 Monde « Gilles Caron, disparu et irremplacé »

Exposition « Gilles Caron : Paris 1968 »
4 mai – 28 juillet 2018
Hôtel de Ville de Paris
Place de l’Hôtel de ville
75004 Paris

[Musée] Napoléon Ier – Paris, capitale du luxe

Web-série au Musée Napoléon Ier de Fontainebleau

Christophe Beyeler, conservateur en chef du patrimoine, chargé du musée Napoléon Ier et du cabinet des arts graphiques, nous fait partager son érudition et sa passion au travers de la présentation des nouvelles acquisitions du musée.

[2ème partie] Faste de la table impériale
[3ème partie] Paris, capitale du luxe

Dans cette nouvelle vidéo de notre web-série, découvrez comment Napoléon, ressuscitant la forme monarchique à son profit, s’entoure d’un faste inouï pour exprimer son pouvoir. De somptueuses porcelaines de la Manufacture impériale de Sèvres parent la table impériale et des figures antiques fleurissent sur la production parisienne de luxe. . Le nouveau souverain, Napoléon Ier, empereur des Français, est appelé « nouveau César » et « nouvel Auguste ». Sur le vase de Napoléon thaumaturge, il apparaît dans une nudité héroïque !

Spécialiste de l’Empire et de la peinture d’histoire, Christophe Beyeler est conservateur en chef du Patrimoine au château de Fontainebleau. Chargé du musée Napoléon Ier, il œuvre au redéploiement du musée selon l’axe : « La France et l’Europe sous l’œil et dans la main de l’Empereur ».

La beauté selon l’empereur ne réside que dans la grandeur. » – Pierre-François Léonard Fontaine

Des Sèvres pour Fontainebleau

Vous pouvez aider le Musée Napoléon Ier à enrichir ses collections par un don privé en vous adressant directement à Christophe Beyeler dont les coordonnées apparaissent dans la vidéo, ou en participant à l’opération de mécénat « Des Sèvres pour Fontainebleau ».
> J’aide le Musée Napoléon Ier

Musée Napoléon Ier
Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

[Louvre] Nocturnes gratuites pour l’exposition Delacroix

Onze nocturnes pour découvrir gratuitement l’exposition Delacroix

C’est la belle surprise de l’été faite par le musée du Louvre à ses visiteurs !
Alors que l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1863) » doit fermer ses portes le 23 juillet, onze nocturnes exceptionnelles seront en accès gratuit pour tous de 18h à 21h45 :

  • les lundis 2, 9, 16 et 23 juillet
  • les jeudis 5, 12, et 19 juillet
  • les samedis 7, 14 et 21 juillet
  • le dimanche 22 juillet

La réservation en ligne est très vivement recommandée !

Cliquer ici pour réserver une date et un créneau horaire sur www.ticketlouvre.fr

Parcours de l’exposition en images

Préparez votre visite en suivant les commissaires de l’exposition dans la vidéo ci-dessous

Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre

[Louvre] Le théâtre du pouvoir dans la Petite Galerie

27 septembre 2017 – 2 juillet 2018
Petite Galerie du Louvre

Pour sa troisième édition, la Petite Galerie du Louvre propose une exposition pédagogique et accessible à tous, petits et grands, autour des liens qui unissent l’art et le pouvoir politique.

Sphinx du roi Apriès (587-570 avant J.-C.)

Gouverner, c’est se mettre en scène pour asseoir son autorité, sa légitimité et son prestige. L’art devient alors instrument de propagande.
De l’Antiquité à nos jours, une quarantaine d’œuvres illustrent l’évolution des codes de représentation du pouvoir politique.

Plateau de cabaret : « l’Apothéose d’Henri IV, roi de France (1589-1610) » par Louis-Bertin Parant (1766-1851) – Manufacture royale de Sèvres

Les figures du prince

Dans la première salle sont présentées les fonctions du roi, qu’il soit roi prêtre, roi bâtisseur ou roi en guerre. Au cours du 4ème millénaire avant J.-C., un pouvoir central apparaît en Mésopotamie et en Égypte et le prince multiplie ses images pour se faire connaître et reconnaître.

Clou de fondation (règne du roi Shulgi, 2094-2047 avant J.-C.) provenant de Suse
Tablette au nom de Shulgi, roi de la ville d’Ur – 2094-2047 avant J.-C.
Pendentif au nom du roi Osorkon II (874-850 avant J.-C.) – Égypte (vers 945-715 avant J.-C.)
Groupe impérial en Mars et Vénus : Hadrien et son épouse Sabine – Règne d’Hadrien (117-138)

Persuader pour légitimer le pouvoir

La deuxième salle s’attarde sur le personnage d’Henri IV devenu roi de France en 1589 à la faveur de l’assassinat d’Henri III, dernier Valois sans descendance masculine. Il doit alors convaincre ses sujets de sa légitimité à gouverner alors que le royaume est déchiré par les guerres de religion.

« L’Ambassadeur d’Espagne baisant l’épée du roi Henri IV (1589-1610) » par Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867)
« Portrait d’Henri IV, roi de France (1589-1610), en Hercule terrassant l’hydre de Lerne » par l’entourage de Toussaint Dubreuil

Le modèle antique

Le prestige accordé à l’Antiquité et la grandeur qui se rattache à l’Empire romain trouvent leur accomplissement dans la reprise de la représentation équestre alors attribuée à Constantin, premier empereur chrétien (313-337), dont l’original, connu de tous, est visible à Rome.

Feuillet en cinq parties, dit « ivoire de Barberini » : empereur triomphant provenant de Constantinople (vers 500-550)

Les insignes du pouvoir

Le roi de France, considéré comme l’intermédiaire entre Dieu et ses sujets, doit être sacré par l’Église catholique pour être pleinement reconnu roi. Au cours de la cérémonie, il reçoit les insignes de la monarchie : les régalia.

« Portrait de l’empereur Napoléon Ier en costume de sacre » par le Baron Gérard (1770-1837)

Après la Révolution

La dernière salle de la Petite Galerie est consacrée aux années qui ont suivi la Révolution française. Après 1789, les révolutionnaires cherchent de nouveaux symboles en rupture avec la tradition. Ils s’inspirent notamment de la figure féminine de la déesse Athéna, protectrice de la cité d’Athènes, pour incarner la Liberté, la République et la France.

« La République » (1794) – Terre cuite par Joseph Chinard (1756-1813)
« Le Génie de la Patrie » par François Rude (1784-1855)

Direction Pau !

L’exposition de la Petite Galerie va voyager. Elle sera présentée au Musée national et domaine du château de Pau du 14 septembre 2018 au 28 avril 2019.

Buste de la série des douze Césars – Italie (16e siècle ?)

En savoir +

Sur le site internet dédié à la Petite Galerie

La Petite Galerie a pour ambition de donner aux visiteurs des clés d’observation et d’explication des œuvres, pour faire de la visite au musée un moment de plaisir et de découverte » – Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre

Source : dossier de presse de l’exposition

« Portrait de saint Louis, roi de France (1226-1270), et un page » (vers 1585-1590) par Le Greco (1541 (?)-1614)

[Entretien] Comment enrichir les collections d’un musée ?

Un cadeau exceptionnel !

Dans ce nouvel extrait de notre web-série au Château de Fontainebleau, Christophe Beyeler, conservateur en chef du Patrimoine, explique les circonstances dans lesquelles un magnifique dessin de Louis Lafitte a pu rejoindre les collections du musée.

Louis Lafitte (1770-1828) est un peintre et dessinateur français.
Au cours de sa carrière, il travaille avec Charles Percier à la décoration de Malmaison, participe à la restauration des peintures de l’église des Invalides, crée des modèles pour la manufacture de Sèvres et réalise le dessin d’une médaille commémorative à l’occasion du baptême du Roi de Rome le 9 juin 1811.
Plusieurs œuvres de Louis Lafitte sont exposées dans des musées français, comme à Angers, Dijon, Montpellier et Poitiers.

Musée Napoléon Ier
Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

[Musée] Napoléon Ier – Empereur des Français et Roi d’Italie

Web-série au Musée Napoléon Ier de Fontainebleau

Le musée Napoléon Ier a été aménagé en 1986 dans l’aile Louis XV du château de Fontainebleau, à la place d’anciens appartements princiers. Fermé depuis mai 2017 en raison de travaux de mise en sécurité, le musée a rouvert ses portes au public en février 2018, dans une présentation enrichie et renouvelée.

[1ère partie] Empereur des Français et Roi d’Italie

Christophe Beyeler, conservateur en chef du patrimoine, chargé du musée Napoléon Ier et du cabinet des arts graphiques, nous fait partager son érudition et sa passion au travers de la présentation des nouvelles acquisitions du musée.
Dans la première partie de notre web-série, découvrez les origines du Musée Napoléon Ier et les liens entre l’empereur et le Château de Fontainebleau… ou plutôt le Palais impérial de Fontainebleau.

Ancien élève de l’École nationale des Chartes et de l’École nationale du Patrimoine, Christophe Beyeler, spécialiste de l’Empire et de la peinture d’histoire, est conservateur en chef du Patrimoine au château de Fontainebleau. Chargé du musée Napoléon Ier, il œuvre au redéploiement du musée Napoléon Ier à Fontainebleau selon l’axe : « La France et l’Europe sous l’œil et dans la main de l’Empereur ».

Voilà la vraie demeure des rois, la maison des siècles ; peut-être n’était-ce pas rigoureusement un palais d’architecte, mais bien assurément un lieu d’habitation bien calculé et parfaitement convenable. C’était ce qu’il y avait sans doute de plus commode, de plus heureusement situé en Europe la vraie demeure des rois, la maison des siècles  » – Napoléon

Des Sèvres pour Fontainebleau

Vous pouvez aider le Musée Napoléon Ier à enrichir ses collections par un don privé en vous adressant directement à Christophe Beyeler dont les coordonnées apparaissent dans la vidéo, ou en participant à l’opération de mécénat « Des Sèvres pour Fontainebleau ».
> J’aide le Musée Napoléon Ier

Musée Napoléon Ier
Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

[Entretien] Napoléon Ier chez le ferrailleur

L’histoire incroyable d’une redécouverte

Christophe Beyeler, conservateur en chef du Patrimoine, chargé du Musée Napoléon Ier de Fontainebleau, nous raconte les circonstances dans lesquelles une matrice en cuivre du graveur Girolamo Mantelli a été redécouverte pour ensuite rejoindre les collections du musée.

Découvrez les nouveaux aménagements et les nouvelles acquisitions du Musée Napoléon Ier dans une  web-série en quatre parties diffusée à partir du 23 juin 2018 sur mon Blog.

Dans cette nouvelle web-série, Christophe Beyeler, spécialiste de l’Empire et de la peinture d’histoire, nous fera découvrir les trésors de son musée. Conservateur en chef du Patrimoine au château de Fontainebleau, il œuvre actuellement au redéploiement du musée selon l’axe : « La France et l’Europe sous l’œil et dans la main de l’Empereur ».

Des Sèvres pour Fontainebleau

Vous pouvez aider le Musée Napoléon Ier à enrichir ses collections par un don privé en vous adressant directement à Christophe Beyeler ou en participant à l’opération de mécénat « Des Sèvres pour Fontainebleau ».
> J’aide le Musée Napoléon Ier

Musée Napoléon Ier
Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

[Visite guidée] Au Louvre avec Beyoncé et Jay-Z

Deux ans après le clip « Mona Lisa Smile » tourné au Louvre par le chanteur Will.I.am et ses 7,5 millions de vues sur YouTube,  c’est la nouvelle vidéo de Beyoncé et Jay-Z qui crée l’événement !

Tournage secret

Le titre « Apeshit » (« péter les plombs » en argot) a été tourné de nuit au Louvre les 31 mai et 1er juin de 22h30 à 6h30, selon Josepha Madoki, l’une des danseuses, citée par CultureBox.
Le clip a déjà dépassé les 14 millions de vues sur YouTube en moins de 48 heures.

Visite guidée du Louvre

Pour en savoir plus sur les œuvres qui apparaissent dans ce clip, cliquez sur le titre.

> « Portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo » – Léonard de Vinci> Grand Sphinx de Tanis > « La Vierge au coussin vert » – Andrea du Bartolo > « Vénus de Milo »> « Sacre de l’empereur Napoléon Ier et couronnement de l’impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804″ – Jacques-Louis David > « Apollon vainqueur du serpent Python » – Eugène Delacroix > « L’enlèvement des Sabines » – Jacques-Louis David > « Le serment des Horaces » – Jacques-Louis David > « Le dieu Hermès (Mercure) rattachant sa sandale » > « Portrait d’une jeune femme noire » – Marie-Guillemine Benoist> « Le radeau de la Méduse » – Géricault> « Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant » – Géricault > « Les Noces de Cana » – Véronèse > « La Victoire de Samothrace » > « Pietà » – Rosso Fiorentino > « Madame Récamier » – jacques-Louis David > La Grande Galerie

Rapprocher la jeune génération de la culture classique

Pour Nail Ver-Ndoye, auteur du livre à paraître « La représentation des noirs dans la peinture européenne », cité par 20 Minutes : « Cela permet de rapprocher la jeune génération de cette culture dite classique ».

« Le Louvre est le temple de la culture européenne, le fait de l’investir de silhouettes noires est une manière de créer un lien entre une esthétique ancienne et une autre plus contemporaine » pour la militante antiraciste Rokhaya Diallo également citée par 20 Minutes.

Le clip est disponible depuis le 17 juin.

Crédits : images extraites du clip vidéo

Vous avez repéré d’autres œuvres du Louvre dans ce clip ?
N’hésitez pas à le signaler dans un commentaire.

[Chef-d’œuvre] Méniou, scribe royal

Fragment de statue en calcaire peint
Département des Antiquités égyptiennes
Musée du Louvre

Le scribe royal Méniou a vécu sous la 18e dynastie (1550-1292 avant J.-C.).
Son visage est amputée d’une zone qui part de la pommette droite et se prolonge jusque sous la partie gauche du menton. La tête a été recollée sur le torse au niveau du cou.

Il porte un large collier en faïence sur la poitrine ainsi qu’un collier d’or autour du cou, témoignage d’une faveur royale fréquemment attestée chez les dignitaires de la 18e dynastie.

La ligne arquée des sourcils, le contour des yeux et leur pupille sont particulièrement bien dessinés.

Visible sur de nombreuses statues masculines de cette période, la perruque à revers est caractéristique de cette époque.

L’arrière du pilier dorsal comporte une inscription fragmentaire en hiéroglyphes :

Tes chairs seront fermes et tu vivras, tu vivras, ô scribe royal, le juste, le bien-aimé (du roi), Méniou… Tu marcheras sur la terre sans y rencontrer d’opposant, tu boiras l’eau, tes mains donnant… dans le temple de Rê, lors de sa fête de la grande offrande, tu offriras la laitue ainsi que… Ton appel sera entendu dans Ta-our, et tu seras acquitté contre tes ennemis, tu adoreras le dieu qui apparaît dans la barque-néchemèt… L’autre monde t’accueillera, il cachera ton corps, ô scribe royal, le juste… »

Département des Antiquités égyptiennes
Musée du Louvre
Salle 637

Sources :
– cartel de l’œuvre et inscription en hiéroglyphes
– article de Christophe Barbotin : “Le buste du scribe royal Meniou, une sculpture du règne d’Aménophis III” dans « La revue du Louvre » (1997)

En savoir +

Article très complet et documenté sur le site egyptophile.blogspot.com

[Web-série] Le Musée des Beaux-Arts d’Arras en 5 chefs-d’œuvre

Hébergé depuis près de deux siècles dans le bâtiment de l’abbaye bénédictine Saint-Vaast, le Musée des Beaux-Arts d’Arras présente un riche ensemble d’œuvres d’art : sculptures médiévales, peintures françaises et des Pays-Bas, céramiques du XVIIIe siècle…

Suivez Virginie Dewisme, responsable du Service des Publics au Musée des Beaux-Arts d’Arras, et découvrez 5 des plus beaux chefs-d’œuvre du musée.

[1/5] Les Anges de Saudemont

[2/5] Joseph Parrocel

[3/5] Laurent de la Hyre

[4/5] Camille Corot

[5/5] Le « bleu d’Arras »

Cliquer sur l’image ci-dessous pour découvrir la version complète du reportage.

Musée des Beaux-Arts d’Arras
22, rue Paul-Doumer
62000 Arras

Le musée est ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h ; samedi et dimanche de 10h à 18h.
Fermeture le mardi et le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et le 25 décembre.
L’accès aux collections permanentes est gratuit pour tous.

Exposition « Napoléon, images de la légende »

Jusqu’au 4 novembre 2018, le musée présente l’exposition « Napoléon, images de la légende » dans le cadre du partenariat avec le Château de Versailles et la Région des Hauts-de-France.

En savoir +

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[Chef-d’œuvre] Porcelaines du musée des Beaux-Arts d’Arras

La porcelaine du musée d’Arras

Les quatre sœurs Delemer, Louise, Marguerite, Robertine et Constance, lancèrent en 1770 une manufacture de porcelaine dans la ville d’Arras. Cette manufacture produisit principalement de la vaisselle de table en porcelaine tendre, rendue célèbre grâce au « bleu d’Arras » réalisé à partir du cobalt présent dans la région.

Virginie Dewisme, responsable du Service des Publics au Musée des Beaux-Arts d’Arras, nous présente les trésors de la collection de porcelaine.

Musée des Beaux-Arts d’Arras
22, rue Paul-Doumer
62000 Arras

Le musée est ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h ; samedi et dimanche de 10h à 18h.
Fermeture le mardi et le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et le 25 décembre.
L’accès aux collections permanentes est gratuit pour tous.

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[Chef-d’œuvre] Camille Corot, musée des Beaux-Arts d’Arras

Près d’Arras, les bûcheronnes
Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875)

Toujours à la recherche de paysages, Camille Corot se rendit à plusieurs fois en Italie et arpenta les régions de France. Il séjourna régulièrement à Arras et Douai. Le Musée des Beaux-Arts d’Arras conserve un très beau tableau de sa période classique : « Près d’Arras, les bûcheronnes ».

Virginie Dewisme, responsable du Service des Publics au Musée des Beaux-Arts d’Arras, nous présente ce chef-d’œuvre.

À la tête de l’école moderne du paysage, se place M. Corot. » – Charles Baudelaire (1845)

Il y a un seul maître, Corot. Nous ne sommes rien en comparaison, rien. » – Claude Monet (1897)

Musée des Beaux-Arts d’Arras
22, rue Paul-Doumer
62000 Arras

Le musée est ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h ; samedi et dimanche de 10h à 18h.
Fermeture le mardi et le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et le 25 décembre.
L’accès aux collections permanentes est gratuit pour tous.

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[Chef-d’œuvre] Laurent de la Hyre, musée des Beaux-Arts d’Arras

« La mort des enfants de Béthel »
Laurent de la Hyre (1606-1656)

Né à Paris en 1606, Laurent de La Hyre s’est formé auprès de son père, mais il étudia surtout les œuvres maniéristes de Primatice à Fontainebleau. Il est l’un des rares peintres d’Histoire parisien important qui ne soit pas allé étudier en Italie.

Virginie Dewisme, responsable du Service des Publics au Musée des Beaux-Arts d’Arras, nous présente l’un des chefs-d’œuvre du peintre.

Un grand cri dans tout le pays d’Egypte » – Prophétie de Moïse (« Exode » – 11)

Dans un paysage de ruines antiques, des mères éplorées découvrent les cadavres de leurs enfants.
Un âne emporte un corps… Une femme est évanouie.
La scène apparaît étrangement paisible, c’est que La Hyre s’est attaché à peindre une « impression poétique » de la mort.

Il monta de là à Béthel; et comme il cheminait à la montée, des jeunes gens sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui disaient: « Monte, chauve ! monte, chauve ! » Il se retourna pour les regarder, et il les maudit au nom de l’Éternel. Alors deux ours sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces adolescents. » – Ancien Testament (2 Rois 2:19-25)

Musée des Beaux-Arts d’Arras
22, rue Paul-Doumer
62000 Arras

Le musée est ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h ; samedi et dimanche de 10h à 18h.
Fermeture le mardi et le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et le 25 décembre.
L’accès aux collections permanentes est gratuit pour tous.

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[Chef-d’œuvre] Joseph Parrocel, musée des Beaux-Arts d’Arras

« La Prédication de St Jean-Baptiste »
Joseph Parrocel (1646-1704)

Depuis 1999, le Musée des Beaux-Arts d’Arras présente un ensemble extraordinaire de grands formats (appelés « Mays ») peints par Philippe de Champaigne, Joseph Parrocel et d’autres grands noms de la peinture française.
De 1630 à 1707, la Corporation des orfèvres offrit chaque 1er mai, un tableau, appelé « May », à la cathédrale Notre Dame de Paris pour orner les piliers de la nef.

Virginie Dewisme, responsable du Service des Publics au Musée des Beaux-Arts d’Arras, nous présente la grande toile peinte par Joseph Parrocel en 1693.

Les « Mays » d’Arras viennent du Louvre

Le musée des Beaux-Arts d’Arras a perdu la moitié de ses collections lors des bombardements de la Première Guerre Mondiale. Aussi, en 1938, le Musée du Louvre a mis en dépôt à Arras vingt-huit grandes peintures du XVIIe et du début XVIIIe, parmi lesquelles quatorze « Mays » de Notre-Dame.

« La Prédication de St Jean-Baptiste » de Joseph Parrocel

Joseph Parrocel est surtout connu comme peintre de bataille. En 1676, il est reçu à l’Académie royale de Peinture. Son ascension est rapide et il obtient des commandes prestigieuses : en 1678, des décorations murales pour l’Hôtel royal des Invalides ; en 1685, le décor de deux salons de l’appartement du roi à Versailles. En 1693, il exécute ce « May » pour Notre-Dame de Paris.

Musée des Beaux-Arts d’Arras
22, rue Paul-Doumer
62000 Arras

Le musée est ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h ; samedi et dimanche de 10h à 18h.
Fermeture le mardi et le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et le 25 décembre.
L’accès aux collections permanentes est gratuit pour tous.

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