L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

[Chef-d’œuvre] L’empereur Lucius Verus

Antiquités romaines
Musée du Louvre

Ce portrait aurait été exécuté entre la mort de Marc-Aurèle, en 180 après J.-C., et celle de Lucille, l’épouse de Lucius Verus, en 183 après J .-C. Découvert près de Rome dans la villa de sa femme Lucille, il appartenait à l’ancienne collection Borghèse.

Lucius Verus était le co-empereur de Marc Aurèle de 161 à 169

Ce prince était bien fait et beau de visage. Sa barbe, qu’il laissait tomber à la façon des barbares, avait quelque chose d’imposant; et ses sourcils, qui se joignaient sur son front, lui donnaient un air vénérable. Il avait, dit-on, un tel soin de ses cheveux blonds, qu’il les couvrait de poudre d’or, pour les rendre plus brillants. » – Extrait de « L’Histoire Auguste »

Il se fit, dit-on, couper la barbe en Syrie, pour complaire à une courtisane ; ce qui excita la verve satirique des Syriens. La destinée voulut qu’à son retour il portât la peste dans les provinces où il passa, jusqu’à Rome. » – Extrait de « L’Histoire Auguste »

Un mauvais empereur ?

« L’Histoire Auguste », ouvrage du IVe siècle, dépeint la vie dissolue de Lucius Verus et le compare aux « mauvais empereurs » du Ier siècle.

Il aimait le jeu avec passion. Il se livra toute sa vie à la débauche, et ressembla en plusieurs choses à Néron ; il faut toutefois en excepter la cruauté et le goût de la moquerie. » – Extrait de « L’Histoire Auguste »

Il n’était point étranger aux sciences et aux arts et chérissait ceux qui les cultivaient. C’est peut-être à cette circonstance qu’il faut attribuer la multitude de portraits qui nous restent de cet empereur car on ne peut les imputer à ses vertus.. » – Extrait du Tome 7 de « Galerie du Musée Napoléon » (1810) par Joseph Lavallée

Divus Verus

Lucius Verus meurt à l’âge de 42 ans. Le Sénat ayant décidé sa divinisation, il devient « Divus Verus ».

Sources :

Article sur le site Internet du Musée du Louvre
« Histoire Auguste, vies d’Hadrien, d’Antonin le Pieux, de Marc-Aurèle et de Lucius Verus »
« Galerie du Musée Napoléon – Tome 7ème » (1810) par Joseph Lavallée

[Exposition] Divins dessins à Port-Royal des Champs

Exposition « Traits divins, dessins français du musée d’Orléans. XVIIe siècle »
23 mars – 1er juillet 2018
Musée national de Port-Royal des Champs

Le site des Granges de Port-Royal des Champs (Yvelines) expose une cinquantaine de dessins datant des années 1630 jusqu’au début de la Régence.
Ces dessins, issus de la collection du musée d’Orléans., donnent l’occasion de découvrir de nombreux inédits.

Le plaisir de l’œil et la surprise

Je vous propose un parcours en images dans l’exposition… « pour le plaisir de l’œil et la surprise » comme le dit Corentin Dury, conservateur du musée.

Étude d’homme sciant pour la construction de l’Arche par Nicolas Bertin (1667-1736) – Musée d’Orléans
« L’apparition des instruments de la Passion à la Vierge à l’Enfant » (détail) par Antoine Dieu (1662 ?-1727)
« La Vierge à l’Enfant » par Jacques Sarazin (1592-1660) – Musée d’Orléans
« L’ange de la France expulsant l’hérésie » (détail) d’après Antoine Coysevox – Musée d’Orléans
Étude de figures par Nicolas Bertin (1667-1736) – Musée d’Orléans
Étude de drapé sur un ange – Bologne (deuxième tiers du 19e siècle) – Musée d’Orléans
« L’Annonciation » par Giovanni Lanfranco (1582-1647 – Musée d’Orléans
« La Résurrection » attribuée Jean-Baptiste Corneille (1649-1695) – Musée d’Orléans
« Les clefs de saint Pierre et la tiare papale offertes à saint Bonaventure lors du Concile de Viterbe en 1271 » par Arnould de Vuez (1644-1720) – Musée d’Orléans
« Saint Louis se reposant » (?) par Claude-Guy Hallé (1652-1736- – Musée d’Orléans
« La décollation de sainte Cécile » par Antoine Dieu (1662 ?-1727) – Musée d’Orléans
« Vierge à l’Enfant » par Reynaud Levieux (1613-1699) – Musée d’Orléans
Étude d’une tête d’homme de trois quarts par Michel I Corneille – Musée d’Orléans
« Marie Madeleine en prière dans une caverne devant un crucifix » par Nicolas de Plattemontagne (1631-1706) – Musée d’Orléans

Musée national de Port-Royal des Champs
Les Granges de Port-Royal
78114 Magny-les-Hameaux

Suivez le musée de Port-Royal des Champs sur Twitter : @MuseePortRoyal

Étude de mains et d’un pied par Pierre Mignard (1612-1695) – Musée d’Orléans

[Visite chantée] Tintoret : naissance d’un génie

A l’occasion du 500e anniversaire de la naissance du Tintoret, le musée du Luxembourg propose une exposition consacrée aux quinze premières années de la carrière de ce jeune homme ambitieux et pressé. Jacopo Robusti doit son surnom de « Tintoretto » à ses origines familiales – son père était teinturier – et à sa petite taille. Tintoretto, francisé sous la forme « Tintoret », signifie littéralement « le petit teinturier ».

Découvrez l’exposition avec Grégoire Ichou, chanteur ténor et conférencier.

Exposition « Tintoret : naissance d’un génie »
Musée du Luxembourg
7 mars – 1er juillet 2018

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Suivez l’actualité de Grégoire Ichou sur Twitter  et sur son site Internet : gregoireichou.com

[Chef-d’œuvre] L’obèse étrusque de Fiesole

Bronze, vers 300 avant J.-C.
Antiquités étrusques du Louvre

Découverte à Fiesole, près de Florence, cette tête de bronze appartenait à une statue en pied. Il s’agit du portrait honorifique d’un jeune homme.


Ce portrait rappelle les effigies des défunts figurés sur les urnes et les sarcophages du IIIe siècle avant J.-C., et les ex-voto représentant le plus souvent des types génériques.
Ici toutefois, le visage du jeune homme semble davantage individualisé.


La chevelure est détaillée mèche par mèche.


Des rides profondes, un nez fort et un menton proéminent donnent au personnage une expression soucieuse et volontaire.


A l’origine, les yeux étaient incrustés d’une matière qui indiquait l’iris et la pupille.

L’obèse Étrusque

Ce visage rappelle la description de l’ « obèse Étrusque » (obesus etruscus) par le poète latin Catulle (84-54 avant J.-C.).

En toute occasion, en quelque lieu qu’il soit, quoi qu’il fasse, il rit toujours. C’est là sa manie ; mais elle n’est, à mon sens, ni de bon goût, ni polie. Je dois donc t’avertir, brave Egnatius, que quand bien même tu serais né à Rome, ou chez les Sabins, à Tibur, ou chez l’Ombrien économe, chez l’Etrurien bien nourri (« obesus etruscus ») […] ou tout autre peuple qui se rince la bouche avec une eau pure, encore ne te permettrais-je pas de rire ainsi à tout propos : car rien n’est plus sot qu’un sot rire. Mais tu es Celtibérien ; et les gens de ton pays ont tous la coutume de se rincer chaque matin les dents et les gencives avec leur urine ; or, plus l’émail de tes dents à d’éclat, plus il prouve que tu as avalé de ce dégoûtant gargarisme. » – Catulle dans l’un de ses « Poèmes »

Sources :
Article sur le site Internet du Louvre
– Poème XXXIX « Contre Egnatius » de Catulle, traduction de 1862 par Héguin de Guerle

[Actu] Hervé Leuwers, lauréat du Prix château de Versailles du livre d’histoire

Le lauréat de la première édition du Prix château de Versailles du livre d’histoire est Hervé Leuwers, professeur à l’université Lille 3 et président de la Société des études robespierristes, pour son livre sur Camille et Lucile Desmoulins.

« Camille et Lucile Desmoulins » aux éditions Fayard

Entretien

Revoir mon entretien avec Hervé Leuwers, un reportage tourné dans le jardin du Palais Royal, là où la fameuse scène de Camille Desmoulins haranguant la foule s’est déroulée le 12 juillet 1789.

Je vais sur les trois heures au Palais-Royal ; je gémissais au milieu d’un groupe sur notre lâcheté à tous, lorsque trois jeunes gens passent, se tenant par la main et criant aux armes. Je me joins à eux ; on voit mon zèle, on m’entoure, on me presse de monter sur une table; dans la minute, j’ai autour de moi six mille personnes.
Citoyens, dis-je alors, vous savez que la Nation avait demandé que Necker lui fût conservé, qu’on lui élevât un monument : on l’a chassé ! Après ce coup, ils vont tout oser, pour cette nuit, ils méditent une Saint-Barthélemy pour les patriotes.
J’étouffais d’une multitude d’idées qui m’assiégeaient; je parlais sans ordre. […]
Alors je descendis; on m’embrassait, on m’étouffait de caresses. » – Camille Desmoulins

Motion faite au Palais Royal par Camille Desmoulins : le 12 juillet 1789 (image : Gallica/BnF)

 

[Web-série] Cinq historiens pour le Prix château de Versailles du livre d’histoire 2018

Décerné le 14 mai 2018, ce nouveau Prix récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.

Yves Carlier, Joël Cornette, Emmanuel Laurentin, François de Mazières, Christine Orban, Erik Orsenna, Laurent Salomé, Emmanuel de Waresquiel seront membres d’un jury présidé par Catherine Pégard. Mon secrétaire personnel a l’immense honneur de faire également partie du jury.

Entretiens avec les historiens, auteurs des ouvrages sélectionnés pour le Prix château de Versailles du livre d’histoire

Entretien avec Hélène Becquet, auteur du livre « Louis XVII »

https://youtu.be/U_5ZaXd3UCQ

Entretien avec Monique Cottret, auteur du livre « Choiseul : L’obsession du pouvoir »

https://youtu.be/oTozPPrGdZE

Entretien avec Alexandre Gady, co-auteur du livre « Dessiner pour bâtir : le métier d’architecte au XVIIe siècle »

https://youtu.be/RjYfeHC6WKY

Entretien avec Didier Masseau, auteur du livre « Fêtes et folies en France à la fin de l’Ancien Régime »

https://youtu.be/MCg6KdK4u7s

Entretien avec Hervé Leuwers, auteur du livre « Camille et Lucile Desmoulins »

https://youtu.be/oYZ1tD9O53Q

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[Entretien] Camille et Lucile Desmoulins par Hervé Leuwers

Camille et Lucile Desmoulins ont cru en la Révolution. Ils ont combattu pour la liberté et « rêvé une république que tout le monde eût adorée ». Lorsqu’ils montent sur l’échafaud, en 1794, Lucile a 24 ans, dix de moins que son mari.

Entretien avec Hervé Leuwers, auteur du livre « Camille et Lucile Desmoulins »

Professeur à l’université Lille 3, Hervé Leuwers est spécialiste de la Révolution française et de la société judiciaire des XVIIe et XVIIIe siècles.

Le livre d’Hervé Leuwers est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.

Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique

Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.

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[Entretien] Les fêtes sous l’Ancien Régime racontées par Didier Masseau

En France à la fin lʹAncien Régime, les fêtes royales permettaient à la monarchie d’affirmer un pouvoir en butte à des critiques de plus en plus nombreuses. Quant aux fêtes privées données chez les nobles et les financiers, elles devenaient de plus en plus extravagantes, voire licencieuses.

Entretien avec Didier Masseau, auteur du livre « Fêtes et folies en France à la fin de l’Ancien Régime »

Ancien professeur des universités, Didier Masseau est spécialiste du XVIIIe siècle et historien des pratiques culturelles.

Le livre de Didier Masseau est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.

Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique

Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.

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[Entretien] Les architectes du XVIIe siècle par Alexandre Gady

Mansart, Le Vau, Lemercier… ces grands architectes sont célèbres pour les édifices prestigieux qu’ils ont créés. Mais comment devient-on architecte au XVIIe siècle ? Quel est le rôle concret de celui-ci sur le chantier de construction ?

Entretien avec Alexandre Gady, co-auteur du livre « Dessiner pour bâtir : le métier d’architecte au XVIIe siècle »

Spécialiste de l’architecture et de l’urbanisme aux XVIIe et XVIIIe siècles, Alexandre Gady est professeur d’histoire de l’art moderne à l’université Paris-Sorbonne et directeur du Centre André-Chastel.

Le livre d’Alexandre Gady et Alexandre Cojannot est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.

Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique

Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.

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[Entretien] Le duc de Choiseul raconté par Monique Cottret

Cynique et méchant mais aussi brillant et grand seigneur, le duc de Choiseul a été le principal ministre de Louis XV de 1758 à 1770. Homme de guerre mais aussi homme de cour, il sut se ménager l’appui de Mme de Pompadour, mais fut disgracié parce qu’il refusa l’ascension de Mme du Barry.

Entretien avec Monique Cottret, auteur du livre « Choiseul : L’obsession du pouvoir »

Monique Cottret est une historienne spécialiste du jansénisme et des mentalités modernes. Agrégée d’histoire, elle a été professeur d’histoire moderne au sein de l’université de Paris X-Nanterre.

Le livre de Monique Cottret est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.

Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique

Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.

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[Entretien] Louis XVII raconté par Hélène Becquet

Prince devenu Dauphin en 1789, au moment où la monarchie absolue s’effondrait ; instrumentalisé, esseulé et malade, le fils de Louis XVI et Marie-Antoinette succombe à l’âge de dix ans à la prison du Temple.

Entretien avec Hélène Becquet, auteur du livre « Louis XVII »

Hélène Becquet, ancienne élève de l’École nationale des chartes, est agrégée d’histoire et docteur en histoire de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne.

Le livre d’Hélène Becquet est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.

Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique

Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.

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[Web-série] Napoléon, images de la légende

Découvrez l’exposition « Napoléon, images de la légende »

Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles, nous invite à découvrir l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Arras.

Une web-série en 3 parties

Cliquez sur chaque image pour accéder aux vidéos.

[1/3] Bonaparte, la conquête du pouvoir

[2/3] Napoléon Ier, Empereur des français

[3/3] L’Empire en difficultés

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

Depuis 2011, la Région des Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place un partenariat permettant l’organisation de grandes expositions au musée des Beaux-Arts d’Arras, avec des œuvres provenant des collections versaillaises. Après « Roulez Carrosses ! » en 2012-2013 et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre » en 2014-2016, ce sont à présent les images de la légende napoléonienne qui sont au cœur d’une nouvelle exposition, jusqu’au 4 novembre 2018.

[Web-série] Napoléon, images de la légende [3/3] L’Empire en difficultés

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

A Paris, banquiers et hommes d’affaires, militaires et savants, gens de lettres et artistes, parfois issus de l’Ancien Régime, se côtoient et rivalisent dans tous les domaines. Au cœur de cette société parisienne, une opposition se manifeste aussi, le plus souvent discrètement, sous peine d’interdiction ou d’exil.

Visitez la dernière partie de l’exposition avec Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles.

3ème partie de notre web-série : L’Empire en difficultés

Recevant les ordres de Napoléon, organisant et répartissant les commandes aux artistes, Dominique Vivant Denon eut pour mission de suivre l’Empereur dans ses campagnes, et de prélever et mettre en place dans le musée, devenu « Musée Napoléon », les œuvres d’art saisies, comme tribut de guerre, par les armées françaises dans toute l’Europe.

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

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– Sur la page Internet du musée des Beaux-Arts d’Arras dédiée à l’exposition
– Sur la page Internet du château de Versailles

[Web-série] Napoléon, images de la légende [2/3] Empereur des français

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

Le 18 mai 1804, un sénatus-consulte propose à Bonaparte un nouveau régime héréditaire, l’Empire. Le Premier Consul devient ainsi Napoléon Ier, « Empereur des Français ». Afin de légitimer son pouvoir aux yeux de l’Europe, l’Empereur décide de se faire sacrer, comme les souverains de l’Ancien Régime.

Visitez la suite de l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Arras avec Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles.

2ème partie de notre web-série : Empereur des français

En 1804, François Gérard fut choisi pour représenter l’Empereur en grand costume de sacre. Achevé au début de 1805, le portrait était destiné à Talleyrand mais, dès le mois de décembre 1804, le ministre de l’Intérieur, Champagny, commandait à l’artiste une série de répliques pour les membres de la famille impériale, les dignitaires du régime, les ambassades françaises et pour offrir aux représentants de l’étranger. On en connaît aujourd’hui de nombreux exemplaires, dispersés à travers le monde.

Depuis 2011, la Région des Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place un partenariat permettant l’organisation de grandes expositions au musée des Beaux-Arts d’Arras, avec des œuvres provenant des collections versaillaises. Après « Roulez Carrosses ! » en 2012-2013 et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre » en 2014-2016, le musée des Beaux-Arts d’Arras présente une grande exposition sur les images de la légende napoléonienne.

Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras

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– Sur la page Internet du musée des Beaux-Arts d’Arras dédiée à l’exposition
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