L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

[Web-série] Aphrodite, mythe de la Grèce Antique au Louvre

Mythes et artistes de la Grèce Antique au Louvre
Épisode 4 : Aphrodite

Web-série proposée par Coupe-File Art et Scribe Accroupi, réalisée au cœur des collections du musée du Louvre

Aphrodite, divinité primordiale du panthéon grec, préside au cycle des générations. Sans elle, il n’y a a pas de vie qui se perpétue. Au-delà de ses histoires galantes, c’est une divinité redoutable pour les Grecs.

Dans ce quatrième et dernier épisode de la web-série, Ludovic Laugier évoque le mythe d’Aphrodite, l’évolution de ses représentations ; il présente la Vénus d’Arles, la Vénus Génitrix et l’Aphrodite de Cnide. Notre parcours se termine aux pieds de la Vénus de Milo dont nous découvrons les origines de la célébrité.

« Aphrodite, c’est un malentendu lorsque l’on parle de mythologie grecque ; en tout cas un malentendu moderne. » – Ludovic Laugier

Aphrodite dite « Vénus Génitrix » (fin du Ier siècle ou début du IIe siècle après J.-C.) – Musée du Louvre
Aphrodite dite « Vénus d’Arles » (fin du Ier siècle avant J.-C.) – Musée du Louvre
Aphrodite du type « du Capitole » (Ier – IIe siècle après J.-C.) – Musée du Louvre
Aphrodite du type « du Capitole » (Ier – IIe siècle après J.-C.) – Musée du Louvre
Tête féminine du type de « l’Aphrodite de Cnide » – Musée du Louvre
Aphrodite, dite Vénus de Milo (vers 100 avant J.-C.) – Musée du Louvre

Toutes les images par Coupe-File Art (Nicolas Bousser – Antoine Lavastre) et Scribe Accroupi.

Aphrodite, dite Vénus de Milo (vers 100 avant J.-C.) – Musée du Louvre

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Découvrez la page spéciale dédiée aux mythes et artistes de la Grèce Antique sur le site Internet de Coupe-File Art.

Aphrodite, dite Vénus de Milo (vers 100 avant J.-C.) – Musée du Louvre

[Bilan 2020] Vidéos les + vues sur ma chaîne YouTube…

Confinés sur YouTube !

Avec plus d’un million de vues en douze mois, l’audience de ma chaîne YouTube a augmenté de 400% en un an. À la faveur des deux confinements, le nombre d’abonnés a été multiplié par trois, approchant désormais le nombre de 10.000.

Consultations de la chaîne YouTube de Scribe Accroupi en 2020

Quelles vidéos ont été les plus vues sur ma chaîne YouTube ?

8ème place : Exposition Raphaël au château de Chantilly

34.116 vues pour la visite exclusive de la seule exposition en France consacrée à l’artiste italien Raphaël, grâce notamment à la mise en visibilité de cette vidéo par le domaine de Chantilly sur son site Internet et sur les réseaux sociaux.

7ème place : Exposition Turner au musée Jacquemart-André

50.404 vues pour la visite privée de l’exposition présentant près de 70 œuvres des collections de la Tate Britain de Londres.

6ème place : Exposition « Soleils Noirs » au Louvre-Lens

53.328 vues pour cette plongée fascinante de 38 minutes au cœur du noir avec Marie Lavandier, directrice du Louvre-Lens ; une vidéo également mise en visibilité sur le site Internet du Louvre-Lens.

5ème place : Exposition Toutânkhamon à Paris

La visite privée de l’événement 2019 à la Grande Halle de La Villette continue d’attirer les internautes. Elle a été vue 60.793 fois cette année.

4ème place : Exposition « Le corps et l’âme » au musée du Louvre

62.672 vues pour la visite privée de l’exposition du Louvre, organisée en partenariat avec le musée du Castello Sforzesco de Milan. Cette vidéo a été citée par le magazine Télérama, lequel lui a décerné rien moins que 3 T !

3ème place : Exposition « La Joconde nue, le mystère enfin dévoilé » au château de Chantilly

Avec 72.723 vues cette année, le mystère de la « Joconde nue » de Chantilly, dévoilé en 2019 par Mathieu Deldicque, conservateur du Patrimoine au musée Condé, occupe la 3ème place du podium.

2ème place : Le Hameau de la Reine à Versailles

Avec 84.681 vues en 2020, la visite du Hameau de la reine rénové – tournée et diffusée en 2018 – est la deuxième vidéo de ma chaîne YouTube à dépasser le nombre incroyable de 100.000 vues cumulées depuis sa publication. Elle est deuxième de ce classement 2020.

1ère place : Exposition Léonard de Vinci au musée du Louvre

Vue plus de 183.633 en 2020, cette visite privée de l’exposition de 2019 au musée du Louvre a bénéficié de l’engouement pour les visites en ligne lors du premier confinement. Ayant été très souvent suggérée aux internautes par l’algorithme de YouTube, elle prend la première place du podium cette année.

Vous avez aimé une exposition en particulier ?

N’hésitez pas à témoigner de vos coups de cœur en 2020 en postant un commentaire sur cet article.

Rendez-vous en 2021 pour de nouvelles visites privées exclusives !

Exposition « Le Corps et l’Âme » au musée du Louvre

[Mode révision] Daphné, d’argent et de corail, au château d’Écouen

« Daphné » (vers 1570-1575)
Wenzel Jammitzer ( 1507 ou 1508 – 1585)
Musée national de la Renaissance – Château d’Écouen

Dans les « Métamorphoses », Ovide fait le récit de l’histoire de la nymphe Daphné qui, pour fuir les ardeurs d’Apollon, est métamorphosée en laurier. La statuette d’argent et de corails conservée au musée national de la Renaissance, présente Daphné pétrifiée, saisie à l’instant même de sa métamorphose végétale.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Guillaume Fonkenell, conservateur en chef du patrimoine, détaille cette statuette d’argent et de corail représentant la nymphe Daphné pétrifiée, saisie à l’instant même de sa métamorphose en laurier.

Le dieu [Apollon] paraît voler, soutenu sur les ailes de l’Amour ; il poursuit la nymphe sans relâche; il est déjà prêt à la saisir; déjà son haleine brûlante agite ses cheveux flottants. » – Ovide, extrait du livre premier des « Métamorphoses »

Dans les « Métamorphoses », Ovide fait le récit de l’histoire de la nymphe Daphné qui, pour fuir les ardeurs d’Apollon, fut métamorphosée en laurier. Cette statuette la présente pétrifiée, mêlant la référence à la statuaire antique au monde marin.

Daphné est vêtue d’une robe drapée découvrant la cuisse et la jambe droite ainsi que le bout du pied gauche. Les chairs sont en argent blanc, tandis que les vêtements et les cheveux ont été dorés.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo est extraite de la visite privée du musée national de la Renaissance avec Guillaume Fonkenell.

[Mode révision]

Retrouvez les autres chefs-d’œuvre du confinement 2 en cliquant sur l’image ci-dessous.

[Mode révision] Commode pour la chambre de Louis XVI par Riesener

Commode pour la chambre de Louis XVI
Jean-Henri Riesener (1734 – 1806)
Musée Condé – Domaine de Chantilly

Cette commode a été commandée à l’ébéniste Jean-Henri Riesener pour la chambre de Louis XVI à Versailles en 1775. À l’origine, le panneau de marqueterie central en bois représentait Minerve, avec également deux médaillons aux chiffres du roi et de la reine. Il fut remplacé à la Révolution par un trophée champêtre.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Mathieu Deldicque, conservateur du patrimoine au musée Condé, présente ce chef-d’œuvre dans cette vidéo tournée à l’occasion de la Nuit des musées 2020.

Le duc d’Aumale se porta acquéreur de cette commode lors de la vente des biens de Louis-Philippe en 1857.

Cette vidéo est extraite de la visite privée du musée Condé, réalisée au domaine de Chantilly à l’occasion de la Nuit des musées 2020.

[Mode révision]

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[Mode révision] « Vue du Colisée, à Rome, lors d’une cérémonie religieuse » par Desprez

« Vue du Colisée, à Rome, lors d’une cérémonie religieuse »
Louis-Jean Desprez (1743-1804)
Collection de Louis-Antoine et Véronique Prat

Ayant étudié à l’Académie royale d’architecture de Paris, Louis-Jean Desprez séjourne fréquemment en Italie de 1777 à 1784 où il travaille avec le célèbre Francesco Piranesi. Remarqué par le roi Gustave III de Suède, il partira ensuite travailler à Stockholm.
Dans ce dessin datant de 1780, Desprez évoque une cérémonie religieuse comme il s’en tenait dans le Colisée après que le pape Benoît XIV ait décidé de consacrer le lieu au culte catholique.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Christophe Leribault, directeur du Petit Palais, nous présente ce spectaculaire dessin, exposé en 2020 au Petit Palais.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat », proposée en 2020 par le Petit Palais (Paris), disponible ici.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

[Mode révision]

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[Mode révision] Statue du dieu Amon protégeant Toutânkhamon

Le dieu Amon protège Toutânkhamon
Règne de Toutânkhamon, 1336-1327 avant J.-C.
Musée du Louvre

Le musée du Louvre possède deux grandes statues représentant Toutânkhamon, en taille réduite, sous la protection du dieu Amon. Celle-ci a été mise au jour en 1857 par l’égyptologue français Auguste Mariette (1821-1881) lors de ses travaux sur le site de Karnak.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Dominique Farout présente en détail ce chef-d’œuvre du Louvre dans cette vidéo tournée en 2019 dans le cadre de l’exposition « Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon » à la Grande Halle de La Villette.

Amon, assis sur un siège cubique, est représenté sous sa forme humaine, portant le pagne plissé, le corselet et la barbe divine au menton.

Le casque plat du dieu Amon est surmonté de hautes plumes, évocation de son aspect aérien. Des parures soigneusement détaillées – collier, armilles, bracelets – ornent son cou et ses bras.

Les yeux en amande, le menton légèrement projeté en avant et la bouche charnue du dieu Amon correspondent en tous points aux traits du visage de Toutânkhamon tels qu’on les connaît.

Les mains du dieu Amon, qui protégeaient le roi, ont été brisées pour casser le lien qui unissait les deux personnages.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de l’exposition « Toutânkhamon » en 2019 à la Grande Halle de La Villette.

[Mode révision]

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[Web-série] Fontainebleau confiné (5) la galerie des cerfs

Épisode 5 : La galerie des cerfs
Château de Fontainebleau

Pendant toute la durée du reconfinement, nous retrouvons les splendeurs du château de Fontainebleau grâce aux commentaires passionnants et passionnés d’Oriane Beaufils, conservateur du patrimoine.

C’est en janvier 1600 que le roi Henri IV donna l’ordre de construire cette galerie de 74 mètres de long et 8 mètres de large. Cet ultime épisode nous permet de découvrir les statues en bronze, fondues par Primatice pour le roi François Ier.

Bienvenue pour cette dernière visite dans le château de Fontainebleau confiné !

La « Diane à la Biche » est une sculpture en bronze fondue en 1603 par Barthélemy Prieur d’après l’original romain en marbre, offert à Henri II par le pape Paul IV. Cet antique est exposé au musée du Louvre depuis la Révolution.

La production des autres bronzes exposés dans cette galerie résulte d’une commande de François Ier au Primatice. Envoyé à Rome à la recherche d’antiques à acquérir, l’artiste italien réalise finalement des moulages de certains marbres exposés au Vatican.

Ces grands bronzes ont été réalisés dans un atelier dédié, sur place à proximité du château de Fontainebleau, d’après les moules rapportés en France.

Abritées au Louvre pendant près de deux siècles, les bronzes fondus par Primatice, qui avaient été retirés du château de Fontainebleau sous la Révolution, ont rejoint la galerie des cerfs en 1967.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

[Web-série] Dans le château de Fontainebleau confiné

Retrouvez tous les épisodes de cette web-série en cliquant sur l’image ci-dessous.

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Sur le site Internet du château de Fontainebleau.

Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau

[Chef-d’œuvre] « Venise : San Giorgio Maggiore » par Turner

« Venise : San Giorgio Maggiore – tôt le matin »
Joseph Mallord William Turner (1775-1851)
Tate Gallery (Londres)

En 1819-1820, Turner effectue un « Grand Tour » d’Italie de six mois, à Rome principalement, où il étudie les grands monuments, l’art et les antiquités, et également à Naples et à Venise. Ce long périple marquera durablement sa manière de traiter la lumière et la couleur.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André, vous présente cette aquarelle représentant une vue de Venise, conservée à la Tate Gallery de Londres.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Turner : peintures et aquarelles. Collections de la Tate » présentée du 26 mai 2020 au 11 janvier 2021 au musée Jacquemart-André (Paris).

[Mode révision]

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[Mode révision] « Pietà » de Greco

« Pietà » (1580-1590)
Domenicos Theotocopoulos, dit Greco (1541-1614)
Collection Niárchos

L’influence de la « Pietà » sculptée par Michel-Ange pour Saint-Pierre de Rome se lit sur cette toile de Greco. La douleur exprimée par le regard de la Vierge et de Marie-Madeleine accentue l’intensité dramatique de la scène.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Guillaume Kientz, commissaire de l’exposition « Greco » du Grand Palais en 2019-2020, présente cette « Pietà » peinte par Greco.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Greco » présentée en 2019-2020 par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais, le musée du Louvre et l’Art Institute of Chicago.

Le tableau sur toile de la Pietà est aussi un immense chef-d’œuvre : Greco a composé ce drame avec un grand sens de la monumentalité et de la valeur expressive des couleurs, mais il s’attache aussi à des détails très émouvants, comme le visage penché de Joseph d’Arimathie ou le geste de Marie-Madeleine qui tient la main du Christ mort. » – Charlotte Chastel-Rousseau, conservatrice des peintures espagnoles et portugaises au Musée du Louvre

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

[Mode révision]

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[Mode révision] « Le Massacre des Innocents » de Nicolas Poussin

« Le Massacre des Innocents »
Nicolas Poussin (1594-1665)
Musée Condé – Domaine de Chantilly

La violence et la brutalité du bourreau, le cri de désespoir et d’épouvante de la mère, le corps de l’enfant étouffé par le poids du tueur… « Le Massacre des Innocents » de Nicolas Poussin, est un chef-d’œuvre intemporel qui parle à tout le monde.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Nicole Garnier, conservateur général du patrimoine au musée Condé, présente ce chef-d’œuvre, sa composition, ainsi que le dessin préparatoire de Nicolas Poussin.

Quand on voit « Le Massacre des Innocents », c’est un tableau qui parle à tous, parce qu’il évoque en nous des massacres récents. » – Nicole Garnier

Dessin préparatoire au « Massacre des Innocents » par Nicolas Poussin, prêt du Palais des Beaux-Arts de Lille

C’est le cri le plus poignant de toute la peinture française, celui d’une mère dont on tue l’enfant sous les yeux. » – Pierre Rosenberg

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Poussin, Picasso, Bacon – Le Massacre des Innocents » présentée en 2017 -2018 par le domaine de Chantilly.

[Mode révision]

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[Mode révision] « La Mort de Sardanapale » par Eugène Delacroix

Esquisse et feuille d’études pour « La Mort de Sardanapale »
Eugène Delacroix (1798-1963)
Musée du Louvre

Dans ces deux toiles, Delacroix soumet sa palette à une réduction des moyens colorés au service d’un pathétique poignant, prouvant ainsi qu’il est capable de dompter son coloris : « C’est un instrument qui ne joue que ce que je veux lui faire jouer. »

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) » en 2018, présente l’esquisse et la feuille d’études réalisées par Delacroix pour « La Mort de Sardanapale ».

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) » qui a été présentée en 2018 au musée du Louvre.

Ne croyez pas que Delacroix ait failli. Son Sardanapale est une chose magnifique, et si gigantesque qu’elle échappe aux petites vues. Du reste, ce bel ouvrage, comme beaucoup d’autres ouvrages grands et forts, n’a point eu de succès près des bourgeois de Paris sifflets de sots sont fanfares de gloire. » – Victor Hugo (1829)

En savoir +

Article sur « La Mort de Sardanapale » sur le site Internet du musée du Louvre

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

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[Mode révision] « Ecce Homo » de Caravage

« Ecce Homo » de Caravage
Musei di Strada Nuova – Palazzo Bianco (Gênes)

Autour de l’année 1605, un concours aurait opposé Caravage aux peintres Cigoli et Passignano dans la réalisation d’un « Ecce Homo » pour Monseigneur Massimi, qui aurait été gagné par Cigoli. Le thème du « concours » illustre le contexte artistique romain des toutes premières années du XVIIe siècle.

Un jour confiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André, présente ce chef-d’œuvre exposé en 2018-2019 à Paris. Il partage sa conviction quand à l’attribution du tableau à Caravage.

Connue grâce à une copie conservée au musée de Messine, le tableau a été découverte en 1953 au musée de Gênes au cours d’un contrôle général des réserves du Palazzo Rosso.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Caravage à Rome. Amis et ennemis » présentée en 2018-2019 au musée Jacquemart-André (Paris).

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[Mode révision] « La Petite Sirène » par Jacobsen

« La Petite Sirène » (1901)
Niels Hansen Jacobsen (1861-1941)
Vejen Kunstmuseum (Danemark)

La « Petite Sirène » (1837) de l’écrivain danois Hans Christian Andersen appartient au courant des figures de nymphes, de jeunes femmes associées à la nature, qui ne cessent de refaire surface – des rêveries du romantisme aux mystères du symbolisme.
En 1901, son compatriote Niels Hansen Jacobsen donne à sa sculpture de cette « Petite Sirène » le corps serpentin de l’ondine dans une dynamique tournoyante.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Jérôme Godeau, historien de l’art et commissaire scientifique de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen » en 2020 au musée Bourdelle, nous présente cette sculpture.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Les contes étranges de Niels Hansen Jacobsen » proposée du 29 janvier au 26 juillet 2020 par le musée Bourdelle.

– Pourquoi ne nous a-t-on pas donné une âme immortelle ? » disait la petite sirène affligée. « Je donnerais les trois cents années que j’ai à vivre pour être personne humaine un seul jour et avoir part ensuite au monde céleste ! » – Hans Christian Andersen dans « La Petite Sirène »

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

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[Mode révision] « Saint Jérôme » de Léonard de Vinci

« Saint Jérôme » (1480-1482)
Léonard de Vinci (1452-1519)
Musei Vaticani, Pinacoteca Vaticana

Vêtu de son seul manteau, saint Jérôme laisse voir son corps dénudé qu’il meurtrit avec une pierre, les yeux dirigés vers un crucifix.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Vincent Delieuvin, conservateur en chef du Patrimoine et commissaire de l’exposition Léonard de Vinci en 2019-2020 au Louvre, décrit ce chef-d’œuvre inachevé représentant la pénitence de Jérôme de Stridon au désert.

Chez Léonard, l’œuvre d’art elle-même devient en quelque sorte comme un dessin, dans lequel il doit toujours y avoir cette liberté de parfaire les choses. La forme est toujours ouverte, en devenir. Il suffit de regarder le Saint Jérôme du Vatican. » – Vincent Delieuvin dans le magazine Grande Galerie

L’inachèvement de la peinture au premier stade de l’exécution pourrait s’expliquer par l’abandon de la commande en raison du départ de Léonard pour Milan. Dans le catalogue de l’exposition du Louvre, les commissaires en concluent qu’il est fort probable que la peinture ait bien été commencée à Florence vers 1480 puis délaissée vers 1482 et vraisemblablement emportée par Léonard.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de l’exposition « Léonard de Vinci » en 2019-2020 au musée du Louvre.

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