L'envie de venir au musée... et d'y revenir souvent !

[Chef-d’œuvre] « Figure de bourreau » par Andrea del Verrocchio

« Figure de bourreau »
Andrea del Verrocchio (vers 1435-1488)
Collection particulière

En 1478, la corporation des marchands du change et de la laine de Florence commande à Verrocchio une « Décollation de saint Jean Baptiste » pour décorer l’un des côtés de l’autel conçu pour le Baptistère de la cathédrale de la ville.

Cette œuvre en terre cuite, vue dans l’exposition « Le Corps et l’Âme » au musée du Louvre, est une étude préparatoire, redécouverte à Londres dans les années 1980. Il s’agit d’un modello réalisé pour la figure du bourreau de la « Décollation de saint Jean Baptiste ».

Verrocchio « exécuta (…) des ouvrages en terre cuite, travail dans lequel il excellait, comme le prouvent ses modèles pour les reliefs de l’autel Saint-Jean » – Giorgio Vasari (1568)

Ce modello généralement attribuée à Andrea del Verrocchio. Selon Andrew Butterfield, cité par Marc Bormand dans le catalogue de l’exposition « Le Corps et l’Âme », « le haut niveau d’expressivité de la chevelure et du visage, et l’animation et la tension de la pose et de la musculature indiquent fortement que cette œuvre est autographe et non une copie ».

Pour sculpter le relief en argent (photographie ci-dessous), Verrocchio réalise séparément chacune des figures, fixées ensuite sur le fond du panneau. Les figures ne sont pas des fontes mais des repoussés de feuilles d’argent.

Le « Bourreau » en terre cuite est très proche de sa version en argent. Le rendu des muscles est similaire, même s’il semble plus fluide dans le relief en argent, où le bourreau tient une épée et est vêtu d’une culotte.

« Nu masculin (pugiliste) » – Andrea del Verrocchio – Musée du Bargello (Florence)

De même que le « Nu masculin (pugiliste) » en bronze sculpté par le même Verrocchio (photographie ci-dessus), le bourreau reprend la posture de l’un des « Dioscures » de Monte Cavallo, modèle antique célèbre au XVe siècle (ci-dessous).

Un des « Dioscures  » de Monte Cavallo – Place du Quirinal (Rome)

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Source : catalogue de l’exposition « Le Corps et l’Âme. De Donatello à Michel‐Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance » par Marc Bormand, Beatrice Paolozzi Strozzi et Francesca Tasso – Éditions du Louvre et Officina Libraria

En savoir +

Sur le site Internet du musée du Louvre consacré à l’exposition.

Exposition « Le Corps et l’Âme. De Donatello à Michel‐Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance »
22 octobre 2020 ‐ 21 juin 2021
Musée du Louvre

Cliquez ici pour découvrir la visite privée  (22 minutes) de l’exposition avec Marc Bormand, conservateur en chef du patrimoine au département des sculptures du Louvre.

[Chef-d’œuvre] « Marie Madeleine » par Guido Mazzoni

« Marie Madeleine »
Guido Mazzoni (vers 1450-1518)
Musée d’art médiéval et moderne de Padoue

Présentée au Louvre dans le cadre de l’exposition « Le Corps et l’Âme », cette œuvre représentant Marie Madeleine est l’un des cinq fragments conservés de la « Déploration » exécutée pour l’église Sant’Antonio di Castello à Venise, dispersée et en partie détruite en 1810 par les troupes napoléoniennes.

Le groupe, daté de 1485, était composé de huit figures grandeur nature. Fortement endommagé au XIXe siècle, il a été restauré une première fois en 1907, puis en 2006-2008, permettant de replacer d’une manière plus cohérente des fragments de la chevelure de Marie Madeleine. Comme l’indique le catalogue de l’exposition, cette intervention a permis de mieux comprendre la technique de l’artiste, car il est apparu que les mèches avaient été modelées à part, puis ajoutées à la statue.

Marie Madeleine est vêtue d’une robe serrée par une ceinture sous la poitrine, les cheveux défaits mais retenus par un ruban. Un terrible cri de douleur déforme son visage et saisit le spectateur. Des larmes – seulement peintes, ou légèrement en relief – devaient marquer ses joues, selon le témoignage d’un voyageur qui décrit l’œuvre à la fin du XVe siècle.

C’est « comme si tu voyais les larmes d’une personne vivante pleurant devant toi, tant la manière dont ces larmes coulent sur les joues est semblable [à la réalité]. » – Jan Hasistejnsky, voyageur bohème en 1493

La figure de Marie Madeleine est celle qui exprime de la manière la plus exacerbée la douleur de la mort du Christ. Avec cette œuvre, Guido Mazzoni invite les fidèles à exprimer leur propre émotion face à la Passion du Christ.

Ô Madeleine ! Vous étiez folle d’amour, vous n’aviez plus votre cœur, car il était enseveli avec votre doux Maître, avec notre doux Sauveur ; mais vous avez pris le bon moyen pour trouver le doux Jésus ; vous persévérez et vous n’apaisez pas votre immense douleur. » – Sainte Catherine de Sienne (1380)

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Source : catalogue de l’exposition « Le Corps et l’Âme. De Donatello à Michel‐Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance » par Marc Bormand, Beatrice Paolozzi Strozzi et Francesca Tasso – Éditions du Louvre et Officina Libraria

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Sur le site Internet du musée du Louvre consacré à l’exposition.

Exposition « Le Corps et l’Âme. De Donatello à Michel‐Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance »
22 octobre 2020 ‐ 21 juin 2021
Musée du Louvre

Cliquez ici pour découvrir la visite privée  (22 minutes) de l’exposition avec Marc Bormand, conservateur en chef du patrimoine au département des sculptures du Louvre.

[Chef-d’œuvre] « Orphée » par Bertoldo di Giovanni

« Orphée »
Bertoldo di Giovanni (vers 1440-1491)
Musée national du Bargello (Florence)

Cette figurine de métal représentant Orphée est présentée au musée du Louvre dans le cadre de l’exposition (trop vite confinée) « Le Corps et l’Âme ». Elle est inachevée : seules les jambes et une partie du visage ont été polies.

Orphée, fils de la Muse, charmait par sa musique même les créatures qui n’avaient pas de langage humain : tous les mythographes et tous les peintres nous le racontent. Selon eux, un lion et un sanglier près d’Orphée l’écoutent, et aussi un cerf et un lièvre qui ne saute pas pour fuir le lion, et toutes les créatures sauvages pour qui le lion est un chasseur terrifiant se rassemblent maintenant en troupeau avec lui. » – Philostrate le Jeune (IIIe siècle)

Orphée était l’une des figures mythologiques de prédilection du duc de Florence Cosme Ier. Offert à ce dernier par l’un de ses camériers, ce bronze a ensuite rejoint la Galerie des Offices pour devenir l’une des attractions de la Tribune. Il est aujourd’hui exposé au musée du Bargello de Florence.

Nous savons de façon sure que Bertoldo di Giovanni a réalisé une sculpture représentant Orphée. En effet, en décembre 1471, l’artiste fut poursuivi devant le tribunal de la Mercatanzia de Florence par le marchand de laine Riccardo di Guglielmo, afin qu’il lui rembourse un prêt d’argent. Bertoldo avait déposé en gage « unam figuram Sancti Ieronimi et uno Orfeo di bronzo ».

Il est très probable – mais pas certain – que l’Orphée conservé au musée du Bargello de Florence soit bien le bronze cité lors du procès de 1471. Toutefois, il subsiste un vide documentaire de plusieurs dizaines d’années pour reconstituer le parcours de cette œuvre.

Orphée est représenté nu mais chaussé, une peau d’animal jetée sur ses épaules, tandis qu’il joue d’un instrument à cordes. La pose statique et la torsion du buste, contrebalancée par le mouvement des jambes, font de ce bronze un précédent au « Cupidon » du jeune Michel-Ange, également présenté dans l’exposition du Louvre (photographie ci-dessous).

Au XVIIIe siècle, la présence de l’instrument à cordes conduisit à identifier le petit bronze avec Apollon. Cependant, faute de raisons valables pour abandonner l’ancienne identité, cette sculpture demeure l’une des images d’Orphée les plus importantes de la Renaissance.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Source : catalogue de l’exposition « Le Corps et l’Âme. De Donatello à Michel‐Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance » par Marc Bormand, Beatrice Paolozzi Strozzi et Francesca Tasso – Éditions du Louvre et Officina Libraria

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Sur le site Internet du musée du Louvre consacré à l’exposition.

Exposition « Le Corps et l’Âme. De Donatello à Michel‐Ange. Sculptures italiennes de la Renaissance »
22 octobre 2020 ‐ 21 juin 2021
Musée du Louvre

Cliquez ici pour découvrir la visite privée  (22 minutes) de l’exposition avec Marc Bormand, conservateur en chef du patrimoine au département des sculptures du Louvre.

[Chef-d’œuvre] « Le lac de Nemi » par Turner

« Le lac de Nemi » (vers 1827-1828)
Joseph Mallord William Turner (1775-1851)
Tate Gallery (Londres)

Selon ce témoin, cité dans le catalogue de l’exposition du musée Jacquemart-André, Turner pouvait mener jusqu’à quatre sujets de front, ses feuilles de papier étant fixées à des panneaux munis d’une poignée au dos :

Après les avoir plongées dans l’eau, il dispersait les couleurs sur le papier encore humide, avec des marbrures et des gradations sur toute la feuille… Son processus d’achèvement était merveilleusement rapide, car il indiquait ses masses et incidents, rehaussait les lumières ou les grattait avec l’ongle, et faisait glisser les couleurs et multipliait les hachures et les pointillés jusqu’à ce que le dessin soit terminé. »

Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André, vous présente cette huile sur toile conservée à la Tate Gallery de Londres.

Le lac de Nemi est un lac volcanique situé au sud-est de Rome, en Italie.

Turner a découvert le lac de Nemi in 1819. Cette toile a toutefois été peinte bien plus tard, en 1828.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « Turner : peintures et aquarelles. Collections de la Tate » présentée du 26 mai 2020 au 11 janvier 2021 au musée Jacquemart-André (Paris).

Exposition « Turner : peintures et aquarelles »
26 mai 2020 – 11 janvier 2021
Musée Jacquemart-André (Paris)

Exposition « Turner : peintures et aquarelles. Collections de la Tate » – Musée Jacquemart-André

[Actualités] Quelles sont les expositions prévues en 2021 ?

Article mis à jour le 1er mars 2021

2021, année de la renaissance pour les expositions ?

En cette période de recrudescence de la pandémie covid, espérons et rêvons un peu avec cette sélection d’événements qui devraient venir jalonner l’année 2021.
Les dates annoncées ont un caractère provisoire. Vous êtes donc invités à cliquer sur les titres des expositions qui vous intéressent afin d’accéder aux sites officiels des musées pour vérifier ces informations.

Maintenant, rêvons un peu !

Musée du Louvre

Musée du Louvre
Exposition « Paris-Athènes. Naissance de la Grèce moderne 1675‐1919 »
En 2021, la Grèce fête le bicentenaire de son indépendance ; c’est également il y a 200 ans, en 1821, que la Vénus de Milo est entrée dans les collections du Louvre. L’exposition met en lumière la façon dont le regard des Européens sur la Grèce s’est transformé avec la redécouverte de l’Antiquité grecque. Initialement programmée du 21 avril au 23 août, cette exposition est reportée à l’automne 2021.

Exposition « En scène ! Dessins de costumes de la collection Edmond de Rothschild »
La collection Edmond de Rothschild conserve 1.644 dessins de costumes de fêtes données en France durant les règnes de François Ier à Louis XIV. L’exposition permet de mettre en valeur une centaine de feuilles de ce corpus inédit. Initialement programmée du 24 février au 24 mai 2021, l’exposition est reportée à l’automne 2021.

Exposition « Pharaon des Deux Terres. L’épopée africaine des rois de Napata »
Pendant 10 ans, la mission archéologique du musée du Louvre au Soudan a concentré ses recherches sur le site de Mouweis et les poursuit aujourd’hui à proximité des pyramides de Méroé. Du 27 octobre 2021 au 7 février 2022, l’exposition met en lumière le rôle de premier plan de la la dynastie des pharaons koushites et de leur royaume.

Louvre-Lens

Louvre-Lens
Exposition « À table ! Une histoire des repas de prestige »
Du 31 mars au 26 juillet 2021, le Louvre-Lens organise une grande exposition sur les arts de la table et met en lumière l’histoire de conventions sociétales qui se sont cristallisées autour de comportements et de pratiques alimentaires depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque moderne.

Exposition « Les Louvre de Pablo Picasso »
Du 13 octobre 2021 au 31 janvier 2022, le Louvre-Lens s’intéresse au dialogue que l’œuvre de Picasso a noué avec les collections du Louvre et aux liens que, depuis les années 1930, le plus grand musée du monde a su tisser avec l’artiste et son œuvre.

Musée Eugène-Delacroix

Musée Eugène-Delacroix
Exposition « Un duel romantique. Le Giaour de Lord Byron par Delacroix »
Jusqu’au 8 mars 2021, l’exposition confronte les tableaux réalisés par le peintre autour du combat du Giaour et du Pacha, illustrant la passion nourrie par Delacroix pour l’univers de Lord Byron.

Musée des Antiquités de Rouen
Exposition « Quand la Normandie était romaine : Briga, une ville retrouvée »
L’exposition, prévue du 7 janvier au 16 mai 2021, s’appuie sur la redécouverte des premiers vestiges en 1820-1821, jusqu’aux recherches les plus récentes. Vestiges de décors sculptés ou peints et objets de la vie quotidienne font revivre la ville oubliée.

Musée des Beaux-Arts de Rouen
Exposition « Salammbô : Fureur ! Passion ! Éléphants ! »
Du 23 avril au 19 septembre 2021, l’exposition permet de célébrer le bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert (1821- 1880) autour du roman publié en 1862. Une invitation à revivre une grande épopée nous faisant voyager en terre punique, trois siècles avant J.-C.

Musée de la Romanité (Nîmes)
Exposition « L’empereur romain, un mortel parmi les dieux »
Du 13 mai au 19 septembre 2021, le Musée de la Romanité entraîne le visiteur sur les traces des références religieuses et mythiques qui légitiment le pouvoir de l’empereur et participent à la construction de son image. Cette exposition est produite en partenariat avec le Musée du Louvre.

Musée du Luxembourg
Exposition « Peintres femmes, 1780-1830. Naissance d’un combat »
Les artistes femmes présentées dans cette exposition – du 3 mars au 4 juillet 2021 – ont été les actrices des changements sociaux et des mutations de l’art du XIXe siècle, bien après Elisabeth Vigée Le Brun.

Château de Versailles

Château de Versailles
Exposition « Hyacinthe Rigaud ou le portrait soleil »
Jusqu’au 18 avril 2021, le château de Versailles présente la première rétrospective consacrée au peintre Hyacinthe Rigaud (1659-1743), auteur du plus célèbre des portraits de Louis XIV.

Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Exposition « Édition Limitée. Vollard, Petiet et l’estampe de maîtres »
Du 26 janvier au 23 mai 2021, le Petit Palais présente des œuvres de Bonnard, Picasso, Maillol, Redon, Chagall dans le cadre d’une exposition centrée autour de la figure d’Ambroise Vollard et de son rôle d’éditeur d’estampes et de livres illustrés, et de son successeur Henri Petiet.

Grande Halle de La Villette – Réunion des Musées Nationaux
Exposition « Napoléon »
À l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, cette grande exposition, prévue du 14 avril au 19 septembre 2021, évoque le destin de ce personnage historique qui fut à la fois admiré et controversé, victorieux et défait, héroïque et tragique.

Château de Fontainebleau
Outre un circuit de visite « Le Fontainebleau de Napoléon », proposé de mai à décembre 2021, le château propose l’exposition « Un Palais pour l’Empereur. Napoléon Ier à Fontainebleau » du 14 septembre 2021 au 4 janvier 2022.

Musée Jacquemart-André
Exposition « Signac »
Du 5 mars au 19 juillet 2021, le musée Jacquemart-André présente une soixantaine d’œuvres de Paul Signac (1863-1935), issues d’une collection particulière.

Exposition « Botticelli »
Du 10 septembre 2021 au 24 janvier 2022, le génie créatif de Sandro Botticelli (1445-1510) et l’activité de son atelier, sont à l’honneur au travers d’une quarantaine d’œuvres. La carrière de Botticelli, devenu l’un des plus grands artistes de Florence, témoigne du rayonnement et des changements profonds qui transforment la cité sous les Médicis.

Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
Exposition « British Stories »
Jusqu’au 19 septembre 2021, le musée des Beaux-Arts de Bordeaux propose de découvrir sa collection d’art britannique, riche d’une trentaine de tableaux, dessins, estampes et sculptures, aux côtés notamment de huit chefs-d’œuvre prêtés par le Louvre.

Musée du Quai Branly-Jacques Chirac

Musée du Quai Branly-Jacques Chirac
Exposition « Les Olmèques et les cultures du golfe du Mexique »
Jusqu’au 25 juillet 2021, l’exposition invite à découvrir la civilisation olmèque et les cultures précolombiennes du golfe du Mexique. Une plongée fascinante à travers plus de trois millénaires d’histoire, d’échanges et de traditions artistiques.

Exposition « Ex Africa. Présences africaines dans l’art aujourd’hui »
Du 9 février au 27 juin, l’exposition tente de décrypter les relations qui unissent, depuis la fin du XXe siècle, la création contemporaine et les arts africains anciens.

Musée des Arts Décoratifs
Exposition « Luxes »
Jusqu’au 2 mai 2021, l’exposition propose un voyage à travers le temps et la géographie autour d’une centaine d’œuvres, illustrant une certaine idée du luxe à l’usage du monde contemporain.

Château de Chantilly

Domaine de Chantilly
Exposition « Albrecht Dürer : gravure et Renaissance »
Du 5 juin au 3 octobre 2021, le musée Condé et la Bibliothèque nationale de France s’associent pour présenter l’œuvre de Dürer, l’artiste qui « serait digne de ne jamais mourir » selon Érasme.

Musée Marmottan Monet
Exposition « L’heure bleue de Peder Severin Krøyer »
Du 28 janvier au 25 juillet 2021, le musée Marmottan Monet programme la première exposition monographique en France consacrée à Peder Severin Krøyer (1851-1909), l’un des plus grands maîtres de la peinture danoise, contemporain d’Hammershøi.

Musée des Impressionnismes (Giverny)
Exposition « Côté jardin. De Monet à Bonnard »
Du 1er avril au 1er novembre 2021, l’exposition illustre la représentation du jardin par les peintres impressionnistes et nabis, à partir d’une centaine de peintures, dessins et d’estampes.

Institut du Monde Arabe
Exposition « Divas, d’Oum Kalthoum à Dalida »
Du 27 janvier au 25 juillet 2021, l’Institut du Monde Arabe dresse le portrait des grandes femmes artistes et arabes du XXe siècle.

Musée d’Orsay
Exposition « Les origines du monde. L’invention de la nature au XIXe siècle »
Jusqu’au 2 mai 2021, le musée d’Orsay, en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle, consacre pour la première fois une exposition à la croisée des sciences et des arts, confrontant les principaux jalons des découvertes scientifiques avec leur parallèle dans l’imaginaire des artistes.

Musée de la Vie romantique
Exposition « Tempêtes et naufrages. De Vernet à Courbet »
Jusqu’au 2 mai 2021, à travers une sélection d’une soixantaine d’œuvres, le musée de la Vie romantique explore la diversité picturale du romantisme en mettant en lumière le nouveau regard porté sur la nature et les paysages maritimes comme reflet de l’âme romantique.

Musée Picasso et Musée Rodin
Exposition « Picasso-Rodin »
Du 9 février au 18 juillet 2021, les musées Rodin et Picasso organisent la rencontre de deux artistes hors du commun dont les inventions marquent à leurs époques respectives des tournants dans l’art moderne.

Palais des Beaux-Arts de Lille
Exposition « Dufy. Londres-Paris-New York »
Du 7 janvier au 17 mai 2021, le Palais des Beaux-Arts de Lille montre, pour la première fois, une sélection de 35 dessins, lithographies et peintures de Raoul Dufy, des années 1920 à 1951.

Musée de l’Armée – Invalides
Exposition « Napoléon n’est plus »
Du 31 mars au 19 septembre 2021, l’exposition revient sur les grands sujets qui entourent la mort de Napoléon, convoquant de nouvelles disciplines scientifiques (archéologie, médecine, chimie), complétant les sources historiques connues.

Mucem (Marseille)
Exposition « Civilization. Quelle époque ! »
Du 24 février au 28 juin 2021, l’exposition présente le travail de photographes sur les cinq continents, dessinant un portrait pluriel de notre temps. Elle s’intéresse à la civilisation telle qu’elle est au XXIe siècle, avec un intérêt particulier pour ce qui nous rassemble.

Musée national de la Renaissance – Château d’Écouen
Exposition « Le Renouveau de la Passion. Sculpture religieuse entre Chartres et Paris autour de 1540 »
Initialement prévue du 25 novembre 2020 au 12 avril 2021, l’exposition est prolongée jusqu’au 23 août 2021. Elle est consacrée à la sculpture religieuse de la Renaissance française, autour de deux centres de production, Paris et Chartres, à un moment où apparaît un nouveau langage formel qualifié de « classique » et promis à une incroyable fortune.

Musée de l’Hôtel Sandelin (Saint-Omer)
Exposition « Arnould de Vuez. Peindre en Flandre sous Louis XIV »
Né à Saint-Omer, Arnould de Vuez (1644–1720) est le peintre d’histoire le plus important du nord de la France à la fin du règne de Louis XIV. Avec cette exposition, le musée Sandelin commémore le tricentenaire de sa mort en mettant en lumière la carrière et l’univers de Vuez. L’exposition ouvre ses portes en même temps que le musée, soit à partir du 11 avril 2021.

Musée Granet
Exposition David Hockney
Cette exposition autour de l’œuvre de David Hockney, initialement prévue du 10 juin au 26 septembre 2021, est reportée à une date ultérieure non encore communiquée. Dans l’attente, le musée Granet prolonge jusqu’au 26 septembre 2021 son exposition « Pharaon, Osiris et la momie ».

Musée Bonnat Helleu (Bayonne)
Le musée Bonnat-Helleu conserve notamment huit dessins de Michel Ange. Sa réouverture est prévue en 2021… avec une exposition ?

Musée de Picardie (Amiens)
Exposition « Chasseurs de trésors. Archéologie et bande dessinée »
Du 29 mai au 29 août 2021, cette exposition permet de développer la notion de trésor, la figure de l’archéologue et le musée comme objet archéologique.

Exposition « Les Puys d’Amiens, chefs-d’œuvre de la cathédrale Notre-Dame »
Célébrérant le 8ème centenaire de l’édification de la cathédrale d’Amiens, cette exposition est consacrée à la confrérie Notre-Dame du Puy, attestée à Amiens entre 1388 et la fin du XVIIIe siècle.

Bien d’autres événements devraient venir faire de l’année 2021 une année unique… celle de la renaissance ?

N’hésitez pas à signaler d’autres événements afin d’enrichir cet article.

Musée du Louvre

[Web-série] Chefs-d’œuvre dans le noir au Louvre-Lens

Laissez-vous guider…

En partenariat avec le Louvre-Lens, je vous invite à vivre une expérience inédite et envoûtante autour de l’exposition « Soleils Noirs ».

… dans le noir !

Plongez dans le noir et laissez-vous guider par les commentaires d’Audrey, médiatrice au Louvre-Lens, pour imaginer les œuvres avant de les découvrir en images.

Les 4 épisodes de cette web-série sont publiés sur cette page tous les lundis à partir du 14 décembre 2020. Vous pouvez également les retrouver sur la page Facebook et la chaîne YouTube du musée, ainsi que sur mon compte Instagram.

Épisode 4 : « Le loup et les brebis »… dans le noir


« Le loup et les brebis »  (1868) par Gustave Doré (dessinateur) et Paul Jonnard (graveur) est un prêt de la Bibliothèque nationale de France pour l’exposition du Louvre-Lens.
Cliquez ici pour en savoir + sur cette illustration des « Fables » de Jean de La Fontaine.

Épisode 3 : « Le Feu d’artifice »… dans le noir


« Le Feu d’artifice » (1901) par Félix Vallotton (1865-1925) est un prêt du département des Estampes et Photographies de la Bibliothèque nationale de France pour l’exposition du Louvre-Lens.
Cliquez ici pour en savoir + sur cette xylographie.

Épisode 2 : « La Dame au gant »… dans le noir


« La Dame au gant » (1869) est une œuvre de Carolus-Duran (1837-1917), un artiste proche de Manet et Courbet. Ce tableau est exposé au musée d’Orsay.

Épisode 1 : Une « Vanité »… dans le noir


La première œuvre présentée est conservée au musée de Tessé (Le Mans). Il s’agit de « Vanité « ou « Allégorie de la vie humaine » (vers 1640-1650) par Philippe de Champaigne.

En savoir +

Sur le site Internet du Louvre-Lens.

Exposition « Soleils Noirs. De l’Egypte à Soulages, l’épopée de la couleur noire »
25 mars 2020 – 25 janvier 2021
Louvre-Lens
99 rue Paul Bert
62300 Lens

[Bilan 2020] Annus horribilis ?

Vous avez (vraiment) détesté cette année ?

Alors, revivez toutes nos visites en moins de 2 minutes. Cliquez sur le triangle dans l’image…

Quelle œuvre d’art avez-vous admiré ?
Quel a été votre « moment » en 2020 ?

Témoignez de vos coups de cœur de 2020 en postant un commentaire sur cet article.

Exposition « Le Corps et l’Âme » – Musée du Louvre

[Web-série] Aphrodite, mythe de la Grèce Antique au Louvre

Mythes et artistes de la Grèce Antique au Louvre
Épisode 4 : Aphrodite

Web-série proposée par Coupe-File Art et Scribe Accroupi, réalisée au cœur des collections du musée du Louvre

Aphrodite, divinité primordiale du panthéon grec, préside au cycle des générations. Sans elle, il n’y a a pas de vie qui se perpétue. Au-delà de ses histoires galantes, c’est une divinité redoutable pour les Grecs.

Dans ce quatrième et dernier épisode de la web-série, Ludovic Laugier évoque le mythe d’Aphrodite, l’évolution de ses représentations ; il présente la Vénus d’Arles, la Vénus Génitrix et l’Aphrodite de Cnide. Notre parcours se termine aux pieds de la Vénus de Milo dont nous découvrons les origines de la célébrité.

« Aphrodite, c’est un malentendu lorsque l’on parle de mythologie grecque ; en tout cas un malentendu moderne. » – Ludovic Laugier

Aphrodite dite « Vénus Génitrix » (fin du Ier siècle ou début du IIe siècle après J.-C.) – Musée du Louvre
Aphrodite dite « Vénus d’Arles » (fin du Ier siècle avant J.-C.) – Musée du Louvre
Aphrodite du type « du Capitole » (Ier – IIe siècle après J.-C.) – Musée du Louvre
Aphrodite du type « du Capitole » (Ier – IIe siècle après J.-C.) – Musée du Louvre
Tête féminine du type de « l’Aphrodite de Cnide » – Musée du Louvre
Aphrodite, dite Vénus de Milo (vers 100 avant J.-C.) – Musée du Louvre

Toutes les images par Coupe-File Art (Nicolas Bousser – Antoine Lavastre) et Scribe Accroupi.

Aphrodite, dite Vénus de Milo (vers 100 avant J.-C.) – Musée du Louvre

En savoir +

Découvrez la page spéciale dédiée aux mythes et artistes de la Grèce Antique sur le site Internet de Coupe-File Art.

Aphrodite, dite Vénus de Milo (vers 100 avant J.-C.) – Musée du Louvre

[Bilan 2020] Vidéos les + vues sur ma chaîne YouTube…

Confinés sur YouTube !

Avec plus d’un million de vues en douze mois, l’audience de ma chaîne YouTube a augmenté de 400% en un an. À la faveur des deux confinements, le nombre d’abonnés a été multiplié par trois, approchant désormais le nombre de 10.000.

Consultations de la chaîne YouTube de Scribe Accroupi en 2020

Quelles vidéos ont été les plus vues sur ma chaîne YouTube ?

8ème place : Exposition Raphaël au château de Chantilly

34.116 vues pour la visite exclusive de la seule exposition en France consacrée à l’artiste italien Raphaël, grâce notamment à la mise en visibilité de cette vidéo par le domaine de Chantilly sur son site Internet et sur les réseaux sociaux.

7ème place : Exposition Turner au musée Jacquemart-André

50.404 vues pour la visite privée de l’exposition présentant près de 70 œuvres des collections de la Tate Britain de Londres.

6ème place : Exposition « Soleils Noirs » au Louvre-Lens

53.328 vues pour cette plongée fascinante de 38 minutes au cœur du noir avec Marie Lavandier, directrice du Louvre-Lens ; une vidéo également mise en visibilité sur le site Internet du Louvre-Lens.

5ème place : Exposition Toutânkhamon à Paris

La visite privée de l’événement 2019 à la Grande Halle de La Villette continue d’attirer les internautes. Elle a été vue 60.793 fois cette année.

4ème place : Exposition « Le corps et l’âme » au musée du Louvre

62.672 vues pour la visite privée de l’exposition du Louvre, organisée en partenariat avec le musée du Castello Sforzesco de Milan. Cette vidéo a été citée par le magazine Télérama, lequel lui a décerné rien moins que 3 T !

3ème place : Exposition « La Joconde nue, le mystère enfin dévoilé » au château de Chantilly

Avec 72.723 vues cette année, le mystère de la « Joconde nue » de Chantilly, dévoilé en 2019 par Mathieu Deldicque, conservateur du Patrimoine au musée Condé, occupe la 3ème place du podium.

2ème place : Le Hameau de la Reine à Versailles

Avec 84.681 vues en 2020, la visite du Hameau de la reine rénové – tournée et diffusée en 2018 – est la deuxième vidéo de ma chaîne YouTube à dépasser le nombre incroyable de 100.000 vues cumulées depuis sa publication. Elle est deuxième de ce classement 2020.

1ère place : Exposition Léonard de Vinci au musée du Louvre

Vue plus de 183.633 en 2020, cette visite privée de l’exposition de 2019 au musée du Louvre a bénéficié de l’engouement pour les visites en ligne lors du premier confinement. Ayant été très souvent suggérée aux internautes par l’algorithme de YouTube, elle prend la première place du podium cette année.

Vous avez aimé une exposition en particulier ?

N’hésitez pas à témoigner de vos coups de cœur en 2020 en postant un commentaire sur cet article.

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Exposition « Le Corps et l’Âme » au musée du Louvre

[Mode révision] Daphné, d’argent et de corail, au château d’Écouen

« Daphné » (vers 1570-1575)
Wenzel Jammitzer ( 1507 ou 1508 – 1585)
Musée national de la Renaissance – Château d’Écouen

Dans les « Métamorphoses », Ovide fait le récit de l’histoire de la nymphe Daphné qui, pour fuir les ardeurs d’Apollon, est métamorphosée en laurier. La statuette d’argent et de corails conservée au musée national de la Renaissance, présente Daphné pétrifiée, saisie à l’instant même de sa métamorphose végétale.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Guillaume Fonkenell, conservateur en chef du patrimoine, détaille cette statuette d’argent et de corail représentant la nymphe Daphné pétrifiée, saisie à l’instant même de sa métamorphose en laurier.

Le dieu [Apollon] paraît voler, soutenu sur les ailes de l’Amour ; il poursuit la nymphe sans relâche; il est déjà prêt à la saisir; déjà son haleine brûlante agite ses cheveux flottants. » – Ovide, extrait du livre premier des « Métamorphoses »

Dans les « Métamorphoses », Ovide fait le récit de l’histoire de la nymphe Daphné qui, pour fuir les ardeurs d’Apollon, fut métamorphosée en laurier. Cette statuette la présente pétrifiée, mêlant la référence à la statuaire antique au monde marin.

Daphné est vêtue d’une robe drapée découvrant la cuisse et la jambe droite ainsi que le bout du pied gauche. Les chairs sont en argent blanc, tandis que les vêtements et les cheveux ont été dorés.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo est extraite de la visite privée du musée national de la Renaissance avec Guillaume Fonkenell.

[Mode révision]

Retrouvez les autres chefs-d’œuvre du confinement 2 en cliquant sur l’image ci-dessous.

[Mode révision] Commode pour la chambre de Louis XVI par Riesener

Commode pour la chambre de Louis XVI
Jean-Henri Riesener (1734 – 1806)
Musée Condé – Domaine de Chantilly

Cette commode a été commandée à l’ébéniste Jean-Henri Riesener pour la chambre de Louis XVI à Versailles en 1775. À l’origine, le panneau de marqueterie central en bois représentait Minerve, avec également deux médaillons aux chiffres du roi et de la reine. Il fut remplacé à la Révolution par un trophée champêtre.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Mathieu Deldicque, conservateur du patrimoine au musée Condé, présente ce chef-d’œuvre dans cette vidéo tournée à l’occasion de la Nuit des musées 2020.

Le duc d’Aumale se porta acquéreur de cette commode lors de la vente des biens de Louis-Philippe en 1857.

Cette vidéo est extraite de la visite privée du musée Condé, réalisée au domaine de Chantilly à l’occasion de la Nuit des musées 2020.

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[Mode révision] « Vue du Colisée, à Rome, lors d’une cérémonie religieuse » par Desprez

« Vue du Colisée, à Rome, lors d’une cérémonie religieuse »
Louis-Jean Desprez (1743-1804)
Collection de Louis-Antoine et Véronique Prat

Ayant étudié à l’Académie royale d’architecture de Paris, Louis-Jean Desprez séjourne fréquemment en Italie de 1777 à 1784 où il travaille avec le célèbre Francesco Piranesi. Remarqué par le roi Gustave III de Suède, il partira ensuite travailler à Stockholm.
Dans ce dessin datant de 1780, Desprez évoque une cérémonie religieuse comme il s’en tenait dans le Colisée après que le pape Benoît XIV ait décidé de consacrer le lieu au culte catholique.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Christophe Leribault, directeur du Petit Palais, nous présente ce spectaculaire dessin, exposé en 2020 au Petit Palais.

Cette vidéo est extraite de la visite privée de l’exposition « La Force du dessin – Chefs-d’œuvre de la Collection Prat », proposée en 2020 par le Petit Palais (Paris), disponible ici.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

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[Mode révision] Statue du dieu Amon protégeant Toutânkhamon

Le dieu Amon protège Toutânkhamon
Règne de Toutânkhamon, 1336-1327 avant J.-C.
Musée du Louvre

Le musée du Louvre possède deux grandes statues représentant Toutânkhamon, en taille réduite, sous la protection du dieu Amon. Celle-ci a été mise au jour en 1857 par l’égyptologue français Auguste Mariette (1821-1881) lors de ses travaux sur le site de Karnak.

Un jour reconfiné… un chef-d’œuvre de l’art !

Dominique Farout présente en détail ce chef-d’œuvre du Louvre dans cette vidéo tournée en 2019 dans le cadre de l’exposition « Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon » à la Grande Halle de La Villette.

Amon, assis sur un siège cubique, est représenté sous sa forme humaine, portant le pagne plissé, le corselet et la barbe divine au menton.

Le casque plat du dieu Amon est surmonté de hautes plumes, évocation de son aspect aérien. Des parures soigneusement détaillées – collier, armilles, bracelets – ornent son cou et ses bras.

Les yeux en amande, le menton légèrement projeté en avant et la bouche charnue du dieu Amon correspondent en tous points aux traits du visage de Toutânkhamon tels qu’on les connaît.

Les mains du dieu Amon, qui protégeaient le roi, ont été brisées pour casser le lien qui unissait les deux personnages.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de l’exposition « Toutânkhamon » en 2019 à la Grande Halle de La Villette.

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[Web-série] Fontainebleau confiné (5) la galerie des cerfs

Épisode 5 : La galerie des cerfs
Château de Fontainebleau

Pendant toute la durée du reconfinement, nous retrouvons les splendeurs du château de Fontainebleau grâce aux commentaires passionnants et passionnés d’Oriane Beaufils, conservateur du patrimoine.

C’est en janvier 1600 que le roi Henri IV donna l’ordre de construire cette galerie de 74 mètres de long et 8 mètres de large. Cet ultime épisode nous permet de découvrir les statues en bronze, fondues par Primatice pour le roi François Ier.

Bienvenue pour cette dernière visite dans le château de Fontainebleau confiné !

La « Diane à la Biche » est une sculpture en bronze fondue en 1603 par Barthélemy Prieur d’après l’original romain en marbre, offert à Henri II par le pape Paul IV. Cet antique est exposé au musée du Louvre depuis la Révolution.

La production des autres bronzes exposés dans cette galerie résulte d’une commande de François Ier au Primatice. Envoyé à Rome à la recherche d’antiques à acquérir, l’artiste italien réalise finalement des moulages de certains marbres exposés au Vatican.

Ces grands bronzes ont été réalisés dans un atelier dédié, sur place à proximité du château de Fontainebleau, d’après les moules rapportés en France.

Abritées au Louvre pendant près de deux siècles, les bronzes fondus par Primatice, qui avaient été retirés du château de Fontainebleau sous la Révolution, ont rejoint la galerie des cerfs en 1967.

Toutes les photographies par @scribeaccroupi.

[Web-série] Dans le château de Fontainebleau confiné

Retrouvez tous les épisodes de cette web-série en cliquant sur l’image ci-dessous.

En savoir +

Sur le site Internet du château de Fontainebleau.

Château de Fontainebleau
Place du Général de Gaulle
77300 Fontainebleau