Découvrez l’exposition « Napoléon, images de la légende »
Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles, nous invite à découvrir l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Arras.
Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras
Depuis 2011, la Région des Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place un partenariat permettant l’organisation de grandes expositions au musée des Beaux-Arts d’Arras, avec des œuvres provenant des collections versaillaises. Après « Roulez Carrosses ! » en 2012-2013 et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre » en 2014-2016, ce sont à présent les images de la légende napoléonienne qui sont au cœur d’une nouvelle exposition, jusqu’au 4 novembre 2018.
Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras
A Paris, banquiers et hommes d’affaires, militaires et savants, gens de lettres et artistes, parfois issus de l’Ancien Régime, se côtoient et rivalisent dans tous les domaines. Au cœur de cette société parisienne, une opposition se manifeste aussi, le plus souvent discrètement, sous peine d’interdiction ou d’exil.
Visitez la dernière partie de l’exposition avec Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles.
3ème partie de notre web-série : L’Empire en difficultés
Recevant les ordres de Napoléon, organisant et répartissant les commandes aux artistes, Dominique Vivant Denon eut pour mission de suivre l’Empereur dans ses campagnes, et de prélever et mettre en place dans le musée, devenu « Musée Napoléon », les œuvres d’art saisies, comme tribut de guerre, par les armées françaises dans toute l’Europe.
Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras
Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras
Le 18 mai 1804, un sénatus-consulte propose à Bonaparte un nouveau régime héréditaire, l’Empire. Le Premier Consul devient ainsi Napoléon Ier, « Empereur des Français ». Afin de légitimer son pouvoir aux yeux de l’Europe, l’Empereur décide de se faire sacrer, comme les souverains de l’Ancien Régime.
Visitez la suite de l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Arras avec Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles.
2ème partie de notre web-série : Empereur des français
En 1804, François Gérard fut choisi pour représenter l’Empereur en grand costume de sacre. Achevé au début de 1805, le portrait était destiné à Talleyrand mais, dès le mois de décembre 1804, le ministre de l’Intérieur, Champagny, commandait à l’artiste une série de répliques pour les membres de la famille impériale, les dignitaires du régime, les ambassades françaises et pour offrir aux représentants de l’étranger. On en connaît aujourd’hui de nombreux exemplaires, dispersés à travers le monde.
Depuis 2011, la Région des Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place un partenariat permettant l’organisation de grandes expositions au musée des Beaux-Arts d’Arras, avec des œuvres provenant des collections versaillaises. Après « Roulez Carrosses ! » en 2012-2013 et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre » en 2014-2016, le musée des Beaux-Arts d’Arras présente une grande exposition sur les images de la légende napoléonienne.
Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras
Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras
L’exposition débute par une présentation de la jeunesse de Napoléon Bonaparte, né à Ajaccio le 15 août 1769, fils cadet d’une famille originaire de Toscane. En 1778, Napoléon intègre le collège militaire de Brienne.
Visitez l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts d’Arras avec Frédéric Lacaille, conservateur en charge des peintures du XIXe siècle au château de Versailles.
1ère partie de notre web-série : Bonaparte et la conquête du pouvoir
Bien que le nom de Napoléon ne soit pas spontanément associé au château de Versailles, il en a cependant marqué l’histoire, lançant la restauration de cette ancienne résidence royale et aménageant le Grand et le Petit Trianon.
Depuis 2011, la Région des Hauts-de-France, la ville d’Arras et le château de Versailles ont mis en place un partenariat permettant l’organisation de grandes expositions au musée des Beaux-Arts d’Arras, avec des œuvres provenant des collections versaillaises. Après « Roulez Carrosses ! » en 2012-2013 et « Le château de Versailles en 100 chefs-d’œuvre » en 2014-2016, ce sont à présent les images de la légende napoléonienne qui sont au cœur d’une nouvelle exposition, jusqu’au 4 novembre 2018.
Exposition « Napoléon, images de la légende »
7 octobre 2017 – 4 novembre 2018
Musée des Beaux-Arts d’Arras
Exposition « Néandertal »
28 mars 2018 – 7 janvier 2019
Musée de l’Homme (Paris)
Suivez Kinga Grege, scénographe de l’exposition, à la découverte de « Néandertal, l’expo » au musée de l’Homme (Paris).
La nouvelle exposition temporaire du Musée de l’Homme permet de mieux comprendre qui était l’Homme de Néandertal, longtemps considéré comme une créature primitive et aujourd’hui reconnu comme un humain à part entière.
À travers l’évolution du regard porté sur cette « autre humanité », l’exposition interroge notre perception de la différence et notre rapport à la notion d’espèce humaine. Néandertal n’était ni supérieur, ni inférieur à l’homme moderne, il était différent. La hiérarchisation est contraire à la démarche scientifique. Rien n’est fixé ou linéaire, l’évolution humaine est buissonnante, tant d’un point de vue biologique que culturel. » – Marylène Patou-Mathis, commissaire scientifique de l’exposition
Depuis la découverte, en 1856, d’un fragment de boîte crânienne dans la vallée (thal) de Neander en Allemagne, jusqu’aux découvertes archéologiques et paléoanthropologiques récentes, l’exposition dresse le portrait d’un cousin d’Homo sapiens.
Une partie du génome des Européens et des Asiatiques contemporains est commun avec Néandertal
En l’état actuel des connaissances, il semble avéré que Néandertal et Sapiens ont coexisté dans les Balkans, en Europe centrale et orientale pendant plusieurs millénaires. Depuis une décennie les progrès de la paléogénétique ont permis d’éclairer d’un jour nouveau l’évolution des Néandertaliens et leurs relations avec d’autres lignées humaines. Ainsi, le séquençage de l’ADN ancien néandertalien montre que les Européens et les Asiatiques contemporains partagent de 1 à 4 % de leur génome avec les Néandertaliens, ce qui n’est pas le cas des Africains.
Exposition « Néandertal »
28 mars 2018 – 7 janvier 2019
Musée de l’Homme (Paris)
Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre
Suivez les commissaires de l’exposition pour une découverte exceptionnelle des chefs-d’œuvre réunis au Louvre. Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du Louvre et Côme Fabre, conservateur du Patrimoine vous guident dans les salles de cette première grande rétrospective consacrée à Delacroix depuis près de 55 ans à Paris.
Une exclusivité du Scribe !
Delacroix, c’est un continent entier ! » – Côme Fabre, conservateur du Patrimoine au Louvre
Le comprendra qui voudra bien le comprendre, c’est-à-dire qui voudra bien rentrer dans son monde. » – Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du Louvre
Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre
Tableau de 1859 conservé à la National Gallery de Londres
Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) », présente ce chef-d’œuvre, l’une des dernières compositions du peintre.
Toutcequ’ilyadansOvidededélicatesseetdefertilitéapassédanslapeinturedeDelacroix ; et, commel’exiladonnéaubrillantpoètelatristessequiluimanquait, lamélancoliearevêtudesonvernisenchanteurleplantureuxpaysagedupeintre. » – Charles Baudelaire (1868)
Deux versions prêtées par le musée des Beaux-arts de Dijon et par le musée des Beaux-arts d’Ottawa
Côme Fabre, conservateur du Patrimoine au musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) », présente ces deux versions du « Christ à la colonne ».
Ces deux chefs-d’œuvre de Delacroix sont présentés jusqu’au 23 juillet 2018 dans les salles d’exposition temporaire du Louvre.
Exposition Eugène Delacroix (1798-1863)
29 mars – 23 juillet 2018
Musée du Louvre
Sébastien Allard, directeur du département des Peintures du musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) », présente l’esquisse et la feuille d’études réalisées par Delacroix pour « La Mort de Sardanapale ».
Les révoltés l’assiégèrent dans son palais… Couché sur un lit superbe, au sommet d’un immense bûcher, Sardanapale donne l’ordre à ses esclaves et aux officiers du palais d’égorger ses femmes, ses pages, jusqu’à ses chevaux et ses chiens favoris ; aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne devait lui survivre. » – Delacroix
Ne croyez pas que Delacroix ait failli. Son Sardanapale est une chose magnifique, et si gigantesque qu’elle échappe aux petites vues. Du reste, ce bel ouvrage, comme beaucoup d’autres ouvrages grands et forts, n’a point eu de succès près des bourgeois de Paris sifflets de sots sont fanfares de gloire. » – Victor Hugo (1829)
M. Sosthène de La Rochefoucauld, alors directeur des beaux-arts, fit un beau jour mander E. Delacroix, et lui dit, après maint compliment, qu’il était affligeant qu’un homme d’une si riche imagination et d’un si beau talent, auquel le gouvernement voulait du bien, ne voulût pas mettre un peu d’eau dans son vin ; il lui demanda définitivement s’il ne lui serait pas possible de modifier sa manière. Eugène Delacroix, prodigieusement étonné de cette condition bizarre et de ces conseils ministériels, répondit avec une colère presque comique qu’apparemment s’il peignait ainsi, c’est qu’il le fallait et qu’il ne pouvait pas peindre autrement. Il tomba dans une disgrâce complète, et fut pendant sept ans sevré de toute espèce de travaux. » – Charles Baudelaire (1846)
Tableau daté et signé 1822, conservé au musée du Louvre
Côme Fabre, conservateur du Patrimoine au musée du Louvre et commissaire de l’exposition « Eugène Delacroix (1798-1963) », présente ce chef-d’œuvre, l’une des premières grandes compositions du peintre.
Vous qui entrez, laissez toute espérance. » – Dante dans « La divine comédie »
Dante, reconnaissable à sa coiffe rouge, et Virgile, avec sa couronne de lauriers, sont représentés sur la barque les menant aux Enfers. Figuré sur la droite de la composition, Phlégias, le quatrième gardien de l’Enfer, manie le gouvernail. Pour peindre son dos, Delacroix s’est très probablement inspiré du célèbre « Torse du Belvédère » qu’il aurait copié à partir d’un moulage en plâtre.
Le pinceau est large et ferme, la couleur simple et vigoureuse, quoiqu’un peu crue. L’auteur […] jette ses figures, les groupe et les plie à volonté avec la hardiesse de Michel-Ange et la fécondité de Rubens. Je ne sais quel souvenir des grands artistes me saisit à l’aspect de ce tableau ; je retrouve cette puissance sauvage, ardente, mais naturelle, qui cède sans effort à son propre entraînement. Je ne crois pas m’y tromper, M. Delacroix a reçu le génie ; qu’il avance avec assurance, qu’il se livre aux immenses travaux, condition indispensable du talent ; et ce qui doit lui donner plus de confiance encore, c’est que l’opinion que j’exprime ici sur son compte est celle de l’un des grands maîtres de l’école. » – Adolphe Thiers
Exposition « L’Empire des roses – Chefs-d’œuvre de l’Art persan du 19e siècle »
28 mars – 23 juillet 2018
Louvre-Lens
Du 28 mars au 23 juillet 2018, le Louvre-Lens présente l’Art iranien de la dynastie qajar.
Découvrez les chefs-d’œuvre à l’occasion d’une visite exclusive avec Gwenaëlle Fellinger, conservateur du Patrimoine du département des Arts de l’Islam du Louvre et commissaire de l’exposition.
L’art qajar appartient à ces espaces-temps qui m’ont toujours fasciné, inspiré, entre deux mondes, deux époques. Sans parler de la luxuriance des étoffes et des couleurs de ces portraits si particuliers. De même que l’opulence du Second Empire fut l’une de mes sources d’inspiration, enfant. » – Christian Lacroix
Exposition « L’Empire des roses – Chefs-d’œuvre de l’Art persan du 19e siècle »
28 mars – 23 juillet 2018
Louvre-Lens
Prêt du musée du quai Branly – Jacques Chirac pour l’exposition « L’Empire des roses » au Louvre-Lens
Cet objet est un ‘alam, un grand étendard qui est porté lors de processions de déploration de Husayn, tué lors de la bataille de Kerbala en octobre 680.
Gwenaëlle Fellinger, commissaire de l’exposition, présente cet objet exceptionnel, conservé au musée du quai Branly.
Cette œuvre est exposée au Louvre-Lens jusqu’au 23 juillet 2018.
Exposition « L’Empire des roses – Chefs-d’œuvre de l’Art persan du 19e siècle »
28 mars – 23 juillet 2018
Louvre-Lens
Prêt de la Collection royale de Sa Majesté la reine Élisabeth II pour l’exposition du Louvre-Lens
Cette tiare ornée de gemmes persanes fut offerte à la reine Victoria en 1838 par un émissaire du souverain de Mascate. La ville de Mascate est la capitale d’un petit État de la péninsule arabique. Par ce présent, le sultan célèbre le couronnement de Victoria qui a eu lieu deux mois plus tôt, et tente de s’en faire une alliée.
Gwenaëlle Fellinger, commissaire de l’exposition, présente cet objet rare et précieux.
Le décor en émail polychrome présente plusieurs motifs : une jeune femme vêtue à la mode qajare, un jeune homme en costume de la Régence anglaise et une composition de « rose et rossignol ».
Cette œuvre est exposée au Louvre-Lens jusqu’au 23 juillet 2018.
Exposition « L’Empire des roses – Chefs-d’œuvre de l’Art persan du 19e siècle »
28 mars – 23 juillet 2018
Louvre-Lens
« Napoléon reçoit l’ambassadeur de Perse au château de Finkenstein, le 27 avril 1807 »
François-Henri Mulard (1769 – 1850)
Prêt du musée national du château de Versailles pour l’exposition « L’Empire des roses – Chefs-d’œuvre de l’Art persan du 19e siècle » au Louvre-Lens
Le Louvre-Lens présente les chefs-d’œuvre de l’Art persan du 19e siècle du 28 mars au 23 juillet 2018.
Gwenaëlle Fellinger, commissaire de l’exposition, présente ce tableau et explique la place de l’événement représenté dans l’histoire de la dynastie qajar.
Au Schah de Perse.
Napoléon, Empereur des Français, Roi d’Italie, à Feth-Ali, empereur des Persans, salut.
J’ai reçu la lettre que tu m’as fait remettre par ton ambassadeur extraordinaire, le très-noble et très-élevé Mohammed Riza Beg. J’ai reconnu, à ce qu’elle contient, et à ce qu’il m’a dit de ta part, la sincérité de tes sentiments pour moi, ton désir de consolider notre amitié par les liens les plus étroits, et ta ferme volonté d’unir constamment tes efforts aux miens contre nos ennemis communs. J’ai en conséquence ordonné à mon ministre de conclure avec lui un traité d’alliance dont les ratifications signées de ma main et scellées de mon sceau impérial seront échangées dans ta capitale. Sa fidèle exécution fera la gloire de ton empire et le désespoir de nos ennemis.
J’ai été très-satisfait de la conduite de ton ambassadeur extraordinaire pendant tout le temps qu’il est resté près de moi ; et tu feras une chose qui me sera agréable, en lui tenant compte du zèle que, dans cette circonstance, il a montré pour ton service.
Je te souhaite les bénédictions du ciel, un règne long et glorieux et une fin heureuse.
– Napoléon (5 mai 1807)
Cette toile est l’unique trace iconographique de cette rencontre du 27 avril 1907 au château de château de Finckenstein, un château construit dans la ville polonaise aujourd’hui appelée Kamieniec.
Par traité, Napoléon Ier garantissait l’intégrité de la Perse, reconnaissant certaines parties de la Géorgie et du Caucase oriental comme possessions du shah, et s’engageait à fournir des armes, des officiers et des ouvriers. De son côté, la Perse s’engageait à rompre ses relations diplomatiques avec le Royaume-Uni, à expulser les Britanniques de Perse et à s’entendre avec les Afghans en vue d’une invasion de l’Inde.
La Perse est aujourd’hui pressée entre la Russie et les possessions anglaises. Plus ces possessions s’étendent vers les frontières de Perse, plus elle doit en craindre l’agrandissement ultérieur. Elle serait exposée à devenir un jour, comme le nord de l’Inde, une province anglaise, si, dès aujourd’hui, elle ne cherchait pas à prévenir ce danger, à nuire à l’Angleterre, à favoriser contre elle toutes les opérations de la France. » – Napoléon Ier (10 mai 1807)
Cette œuvre est exposée au Louvre-Lens jusqu’au 23 juillet 2018.