Les anges de Saudemont sont la fierté du Musée des Beaux-Arts d’Arras. Il s’agit de deux statues en bois polychrome datant de la fin du XIIIe siècle.
Virginie Dewisme, responsable du Service des Publics au Musée des Beaux-Arts d’Arras, nous présente ces magnifiques sculptures.
On remarque tout de suite la grande ressemblance entre ces statues en bois et la célèbre sculpture en pierre de « L’Ange au Sourire » de la cathédrale de Reims.
C’est dans le village de Saudemont, situé une vingtaine de kilomètres d’Arras, que le fermier de l’abbaye a reconstruit la chapelle en 1816 avec son épouse, en y plaçant ces deux anges qui lui appartenaient. Ils sont restés à Saudemont jusque dans les années 1980, avant leur acquisition par le musée des Beaux-Arts d’Arras. Depuis 2005, une copie des deux Anges est installée dans la chapelle du village.
Musée des Beaux-Arts d’Arras
22, rue Paul-Doumer
62000 Arras
Le musée est ouvert lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 18h ; samedi et dimanche de 10h à 18h.
Fermeture le mardi et le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et le 25 décembre.
L’accès aux collections permanentes est gratuit pour tous.
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Musée du Louvre-Lens
18 octobre 2017 – 28 mai 2018
Cette année, le Louvre-Lens a souhaité donner un écho aux expositions proposées en 2017 dans plusieurs établissements de la région. Regroupées sous le titre « Heures Italiennes », ces expositions présentaient les trésors de la peinture italienne des 14e-18e siècles avec 230 tableaux provenant des musées et des églises de l’Aisne, de l’Oise et de la Somme.
A Lens, c’est dans l’espace du Pavillon de verre du musée que sont exposés une vingtaine de tableaux de maîtres italiens, autour de quatre thématiques : la tragédie du paysage, la figure féminine entourée d’enfants, la peinture d’Histoire et le courant ténébriste et naturaliste à la suite du Caravage.
Focus sur 4 chefs-d’œuvre
« Deux philosophes (Anaxagore et Lacydès ?) »
Jusepe de Ribera (1591-1652)
Saint-Omer, Musée de l’hôtel Sandelin
Ce tableau est considéré aujourd’hui comme un chef-d’œuvre du peintre espagnol Jusepe de Ribera. Son origine fut toutefois longtemps incertaine en raison de la présence d’une signature ancienne, qui se révéla apocryphe lors d’une restauration du tableau.
Cette dispute de philosophes oppose un partisan d’Anaxagore, philosophe grec du 5e siècle avant J.-C. et ami de Périclès, à un autre personnage qui montre du doigt les théories de Lacydès, philosophe grec du 3e siècle avant J.-C.
Les plis des vêtements et les livres sont traités comme de véritables natures mortes.
La gestuelle et l’expression des personnages offrent autant de possibilités pour le peintre de valoriser son sujet.
« Persée et la délivrance d’Andromède »
Filipo Napoletano (1590-1629)
Musée Jeanne d’Aboville (La Fère)
Persée, monté sur Pégase, vient pour délivrer Andromède, attachée à un rocher et exposée à la menace d’un monstre marin.
Cet paysage tourmenté, monumental et écrasant, met en relief la bravoure de Persée et la détresse d’Andromède. A moins qu’il en s’agisse d’une représentation du sauvetage épique d’Angélique par le chevalier Roger…
« La Charité »
d’après Francesco Salviati (1510-1563)
Musée Jeanne d’Aboville (La Fère)
Francesco Salviati a accueilli plusieurs artistes nordiques dans son atelier et il est probable que l’un d’entre eux soit à l’origine de cette copie aux dimensions inférieures à celles du modèle. La toile originale est conservée dans la Galerie des Offices de Florence.
« Suzanne et les vieillards »
Giovanni Martinelli (1600-1659)
Musée de Picardie (Amiens)
La Bible rapporte que Suzanne fut molestée chez elle par deux vieillards proches de son mari, alors qu’elle prenait son bain quotidien.
Injustement accusée de luxure, elle sera innocentée par le prophète Daniel.
Ce sujet avait une signification particulière depuis le concile de Trente : en effet, le corps de Suzanne incarnait l’Église résistant aux hérétiques représentés par les vieillards.
Les Heures Italiennes d’Henry James
C’est au Louvre-Lens que se conclut la série d’expositions « Heures Italiennes » inspirée par le titre d’un recueil d’Henry James (1843-1916) où l’auteur décrit les monuments et les artistes de la péninsule.
La vraie façon de jouir de Venise est de suivre l’exemple de ses habitants et de profiter au mieux des plaisirs les plus simples. Presque tous les plaisirs y sont simples ; cela peut paraître un habile paradoxe ; il est cependant soutenable. Il n’est pas de plaisir plus simple que celui d’admirer un beau Titien, si ce n’est celui d’admirer un beau Tintoret, ou de déambuler dans Saint-Marc– abominable cette tendance à en prendre l’habitude ! – et de reposer dans la pénombre des yeux lassés de lumière ; ou de naviguer en gondole, de se pencher à un balcon, de prendre son café au Florian. » – Venise vue par Henry James
Musée du Louvre-Lens
18 octobre 2017 – 28 mai 2018
Sources :
– dossier de presse de l’exposition du Louvre-Lens
– dossier de presse de l’exposition « Chefs-d’œuvre en dialogue » (2016) au Musée de l’hôtel Sandelin (Saint-Omer)
Thèbes, Dra Abou el-Naga
1750- 1650 avant J.-C.
Musée du Louvre
Le paysage de l’Égypte ancienne était façonné par le Nil et ses crues, phénomène naturel stoppé depuis 1971 avec la construction du barrage d’Assouan.
Chaque année, les rives du fleuve se trouvaient sous les eaux pendant les quatre mois d’été. Grâce au limon déposé par les crues, les bords du Nil étaient recouverts d’espaces marécageux peuplés d’insectes et d’oiseaux aquatiques. Le fleuve regorgeait de poissons, crocodiles, tortues et hippopotames.
L’hippopotame faisait donc partie intégrante du paysage des bords du Nil. Le représenter permettait de maîtriser symboliquement sa force destructrice.
Façonné dans une faïence d’un bleu azur très vif évoquant les eaux du fleuve, le corps de l’animal est décoré de plantes aquatiques par association avec les marécages où il aimait vivre.
Cette figurine a été découverte par Auguste Mariette – mon découvreur – en 1860. Elle était déposée dans la tombe de Neferhotep, « scribe du grand enclos ». Elle prend ainsi une toute autre signification pour devenir un symbole de renaissance et évoquer le marécage primordial, le Noun. En effet, c’est au premier matin de la naissance du monde, que le soleil émergea d’une fleur de lotus.
« C’est dans le Noun que tout être naît. »
Sources :
– article sur le site Internet du Louvre
– dossier de presse de l’exposition « Des animaux et des pharaons. Le règne animal dans l’Egypte ancienne » (2014-2015) au Louvre-Lens
– article sur le Blog egyptophile
Ce portrait aurait été exécuté entre la mort de Marc-Aurèle, en 180 après J.-C., et celle de Lucille, l’épouse de Lucius Verus, en 183 après J .-C. Découvert près de Rome dans la villa de sa femme Lucille, il appartenait à l’ancienne collection Borghèse.
Lucius Verus était le co-empereur de Marc Aurèle de 161 à 169
Ce prince était bien fait et beau de visage. Sa barbe, qu’il laissait tomber à la façon des barbares, avait quelque chose d’imposant; et ses sourcils, qui se joignaient sur son front, lui donnaient un air vénérable. Il avait, dit-on, un tel soin de ses cheveux blonds, qu’il les couvrait de poudre d’or, pour les rendre plus brillants. » – Extrait de « L’Histoire Auguste »
Il se fit, dit-on, couper la barbe en Syrie, pour complaire à une courtisane ; ce qui excita la verve satirique des Syriens. La destinée voulut qu’à son retour il portât la peste dans les provinces où il passa, jusqu’à Rome. » – Extrait de « L’Histoire Auguste »
Un mauvais empereur ?
« L’Histoire Auguste », ouvrage du IVe siècle, dépeint la vie dissolue de Lucius Verus et le compare aux « mauvais empereurs » du Ier siècle.
Il aimait le jeu avec passion. Il se livra toute sa vie à la débauche, et ressembla en plusieurs choses à Néron ; il faut toutefois en excepter la cruauté et le goût de la moquerie. » – Extrait de « L’Histoire Auguste »
Il n’était point étranger aux sciences et aux arts et chérissait ceux qui les cultivaient. C’est peut-être à cette circonstance qu’il faut attribuer la multitude de portraits qui nous restent de cet empereur car on ne peut les imputer à ses vertus.. » – Extrait du Tome 7 de « Galerie du Musée Napoléon » (1810) par Joseph Lavallée
Divus Verus
Lucius Verus meurt à l’âge de 42 ans. Le Sénat ayant décidé sa divinisation, il devient « Divus Verus ».
Sources :
Article sur le site Internet du Musée du Louvre
« Histoire Auguste, vies d’Hadrien, d’Antonin le Pieux, de Marc-Aurèle et de Lucius Verus »
« Galerie du Musée Napoléon – Tome 7ème » (1810) par Joseph Lavallée
Exposition « Traits divins, dessins français du musée d’Orléans. XVIIe siècle »
23 mars – 1er juillet 2018
Musée national de Port-Royal des Champs
Le site des Granges de Port-Royal des Champs (Yvelines) expose une cinquantaine de dessins datant des années 1630 jusqu’au début de la Régence.
Ces dessins, issus de la collection du musée d’Orléans., donnent l’occasion de découvrir de nombreux inédits.
Le plaisir de l’œil et la surprise
Je vous propose un parcours en images dans l’exposition… « pour le plaisir de l’œil et la surprise » comme le dit Corentin Dury, conservateur du musée.
Musée national de Port-Royal des Champs
Les Granges de Port-Royal
78114 Magny-les-Hameaux
Suivez le musée de Port-Royal des Champs sur Twitter : @MuseePortRoyal
A l’occasion du 500e anniversaire de la naissance du Tintoret, le musée du Luxembourg propose une exposition consacrée aux quinze premières années de la carrière de ce jeune homme ambitieux et pressé. Jacopo Robusti doit son surnom de « Tintoretto » à ses origines familiales – son père était teinturier – et à sa petite taille. Tintoretto, francisé sous la forme « Tintoret », signifie littéralement « le petit teinturier ».
Découvrez l’exposition avec Grégoire Ichou, chanteur ténor et conférencier.
Exposition « Tintoret : naissance d’un génie »
Musée du Luxembourg
7 mars – 1er juillet 2018
Bronze, vers 300 avant J.-C.
Antiquités étrusques du Louvre
Découverte à Fiesole, près de Florence, cette tête de bronze appartenait à une statue en pied. Il s’agit du portrait honorifique d’un jeune homme.
Ce portrait rappelle les effigies des défunts figurés sur les urnes et les sarcophages du IIIe siècle avant J.-C., et les ex-voto représentant le plus souvent des types génériques.
Ici toutefois, le visage du jeune homme semble davantage individualisé.
La chevelure est détaillée mèche par mèche.
Des rides profondes, un nez fort et un menton proéminent donnent au personnage une expression soucieuse et volontaire.
A l’origine, les yeux étaient incrustés d’une matière qui indiquait l’iris et la pupille.
L’obèse Étrusque
Ce visage rappelle la description de l’ « obèse Étrusque » (obesus etruscus) par le poète latin Catulle (84-54 avant J.-C.).
En toute occasion, en quelque lieu qu’il soit, quoi qu’il fasse, il rit toujours. C’est là sa manie ; mais elle n’est, à mon sens, ni de bon goût, ni polie. Je dois donc t’avertir, brave Egnatius, que quand bien même tu serais né à Rome, ou chez les Sabins, à Tibur, ou chez l’Ombrien économe, chez l’Etrurien bien nourri (« obesus etruscus ») […] ou tout autre peuple qui se rince la bouche avec une eau pure, encore ne te permettrais-je pas de rire ainsi à tout propos : car rien n’est plus sot qu’un sot rire. Mais tu es Celtibérien ; et les gens de ton pays ont tous la coutume de se rincer chaque matin les dents et les gencives avec leur urine ; or, plus l’émail de tes dents à d’éclat, plus il prouve que tu as avalé de ce dégoûtant gargarisme. » – Catulle dans l’un de ses « Poèmes »
Sources :
– Article sur le site Internet du Louvre
– Poème XXXIX « Contre Egnatius » de Catulle, traduction de 1862 par Héguin de Guerle
Revoir mon entretien avec Hervé Leuwers, un reportage tourné dans le jardin du Palais Royal, là où la fameuse scène de Camille Desmoulins haranguant la foule s’est déroulée le 12 juillet 1789.
Je vais sur les trois heures au Palais-Royal ; je gémissais au milieu d’un groupe sur notre lâcheté à tous, lorsque trois jeunes gens passent, se tenant par la main et criant aux armes. Je me joins à eux ; on voit mon zèle, on m’entoure, on me presse de monter sur une table; dans la minute, j’ai autour de moi six mille personnes.
Citoyens, dis-je alors, vous savez que la Nation avait demandé que Necker lui fût conservé, qu’on lui élevât un monument : on l’a chassé ! Après ce coup, ils vont tout oser, pour cette nuit, ils méditent une Saint-Barthélemy pour les patriotes.
J’étouffais d’une multitude d’idées qui m’assiégeaient; je parlais sans ordre. […]
Alors je descendis; on m’embrassait, on m’étouffait de caresses. » – Camille Desmoulins
Motion faite au Palais Royal par Camille Desmoulins : le 12 juillet 1789 (image : Gallica/BnF)
Décerné le 14 mai 2018, ce nouveau Prix récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Yves Carlier, Joël Cornette, Emmanuel Laurentin, François de Mazières, Christine Orban, Erik Orsenna, Laurent Salomé, Emmanuel de Waresquiel seront membres d’un jury présidé par Catherine Pégard. Mon secrétaire personnel a l’immense honneur de faire également partie du jury.
Entretiens avec les historiens, auteurs des ouvrages sélectionnés pour le Prix château de Versailles du livre d’histoire
Entretien avec Hélène Becquet, auteur du livre « Louis XVII »
https://youtu.be/U_5ZaXd3UCQ
Entretien avec Monique Cottret, auteur du livre « Choiseul : L’obsession du pouvoir »
https://youtu.be/oTozPPrGdZE
Entretien avec Alexandre Gady, co-auteur du livre « Dessiner pour bâtir : le métier d’architecte au XVIIe siècle »
https://youtu.be/RjYfeHC6WKY
Entretien avec Didier Masseau, auteur du livre « Fêtes et folies en France à la fin de l’Ancien Régime »
https://youtu.be/MCg6KdK4u7s
Entretien avec Hervé Leuwers, auteur du livre « Camille et Lucile Desmoulins »
Camille et Lucile Desmoulins ont cru en la Révolution. Ils ont combattu pour la liberté et « rêvé une république que tout le monde eût adorée ». Lorsqu’ils montent sur l’échafaud, en 1794, Lucile a 24 ans, dix de moins que son mari.
Entretien avec Hervé Leuwers, auteur du livre « Camille et Lucile Desmoulins »
Professeur à l’université Lille 3, Hervé Leuwers est spécialiste de la Révolution française et de la société judiciaire des XVIIe et XVIIIe siècles.
Le livre d’Hervé Leuwers est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.
Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique
Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.
En France à la fin lʹAncien Régime, les fêtes royales permettaient à la monarchie d’affirmer un pouvoir en butte à des critiques de plus en plus nombreuses. Quant aux fêtes privées données chez les nobles et les financiers, elles devenaient de plus en plus extravagantes, voire licencieuses.
Entretien avec Didier Masseau, auteur du livre « Fêtes et folies en France à la fin de l’Ancien Régime »
Ancien professeur des universités, Didier Masseau est spécialiste du XVIIIe siècle et historien des pratiques culturelles.
Le livre de Didier Masseau est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.
Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique
Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.
Mansart, Le Vau, Lemercier… ces grands architectes sont célèbres pour les édifices prestigieux qu’ils ont créés. Mais comment devient-on architecte au XVIIe siècle ? Quel est le rôle concret de celui-ci sur le chantier de construction ?
Entretien avec Alexandre Gady, co-auteur du livre « Dessiner pour bâtir : le métier d’architecte au XVIIe siècle »
Spécialiste de l’architecture et de l’urbanisme aux XVIIe et XVIIIe siècles, Alexandre Gady est professeur d’histoire de l’art moderne à l’université Paris-Sorbonne et directeur du Centre André-Chastel.
Le livre d’Alexandre Gady et Alexandre Cojannot est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.
Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique
Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.
Cynique et méchant mais aussi brillant et grand seigneur, le duc de Choiseul a été le principal ministre de Louis XV de 1758 à 1770. Homme de guerre mais aussi homme de cour, il sut se ménager l’appui de Mme de Pompadour, mais fut disgracié parce qu’il refusa l’ascension de Mme du Barry.
Entretien avec Monique Cottret, auteur du livre « Choiseul : L’obsession du pouvoir »
Monique Cottret est une historienne spécialiste du jansénisme et des mentalités modernes. Agrégée d’histoire, elle a été professeur d’histoire moderne au sein de l’université de Paris X-Nanterre.
Le livre de Monique Cottret est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.
Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique
Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.
Prince devenu Dauphin en 1789, au moment où la monarchie absolue s’effondrait ; instrumentalisé, esseulé et malade, le fils de Louis XVI et Marie-Antoinette succombe à l’âge de dix ans à la prison du Temple.
Entretien avec Hélène Becquet, auteur du livre « Louis XVII »
Hélène Becquet, ancienne élève de l’École nationale des chartes, est agrégée d’histoire et docteur en histoire de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne.
Le livre d’Hélène Becquet est sélectionné pour le jury final du Prix château de Versailles du livre d’histoire.
Un prix pour soutenir l’édition dans le domaine de la recherche historique
Le « Prix Château de Versailles du livre d’Histoire » récompensera un ouvrage s’inscrivant dans le cadre chronologique des XVIIe et XVIIIe siècles, sans que sa thématique soit nécessairement liée au château de Versailles.
Le nom du premier lauréat sera dévoilé le 14 mai 2018.