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Spécialiste du monde oriental, Yannick Lintz est à la tête du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre depuis novembre 2013. Conservatrice en chef, elle a également occupé le poste de conseillère pour les musées et le patrimoine dans le cadre du plan « Arts et Culture » et dirigé le musée des Beaux-Arts d’Agen.
Le baptistère de saint Louis, un poignard à manche à tête de cheval, une lampe au nom du sultan Al Barqûq : découvrez les trésors du Louvre.
4ème et dernière partie de notre web-série avec Yannick Lintz, directrice du département des Arts de l’Islam du Louvre.
Spécialiste du monde oriental, Yannick Lintz est à la tête du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre depuis novembre 2013. Conservatrice en chef, elle a également occupé le poste de conseillère pour les musées et le patrimoine dans le cadre du plan « Arts et Culture » et dirigé le musée des Beaux-Arts d’Agen.
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Les coopérations internationales du Louvre et le rôle du musée pour conserver la mémoire documentaire des monuments détruits au Proche-Orient.
A l’occasion des 5 ans du département des Arts de l’Islam, Yannick Lintz, sa directrice, présente les trésors de la collection exposée au Louvre.
Spécialiste du monde oriental, Yannick Lintz est à la tête du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre depuis novembre 2013. Conservatrice en chef, elle a également occupé le poste de conseillère pour les musées et le patrimoine dans le cadre du plan « Arts et Culture » et dirigé le musée des Beaux-Arts d’Agen.
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La figure humaine est-elle représentée dans les Arts de l’Islam ?
A l’occasion des 5 ans du département des Arts de l’Islam, Yannick Lintz, sa directrice, présente les trésors de la collection exposée au Louvre.
Spécialiste du monde oriental, Yannick Lintz est à la tête du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre depuis novembre 2013. Conservatrice en chef, elle a également occupé le poste de conseillère pour les musées et le patrimoine dans le cadre du plan « Arts et Culture » et dirigé le musée des Beaux-Arts d’Agen.
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Que recouvre l’appellation « Arts de l’Islam » ?
Comment s’est constituée la collection du musée du Louvre ?
A l’occasion des 5 ans du département des Arts de l’Islam, Yannick Lintz, sa directrice, présente les trésors de la collection exposée au Louvre.
Spécialiste du monde oriental, Yannick Lintz est à la tête du département des Arts de l’Islam du musée du Louvre depuis novembre 2013. Conservatrice en chef, elle a également occupé le poste de conseillère pour les musées et le patrimoine dans le cadre du plan « Arts et Culture » et dirigé le musée des Beaux-Arts d’Agen.
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Le célèbre lion de Monzón (12e-13e siècle) a quitté les vitrines du département des Arts de l’Islam du Louvre.
Où est-il passé ?
Réponse de Yannick Lintz, directrice du Département des Arts de l’Islam au musée du Louvre.
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Bénédiction parfaite, bonheur complet
Ce lion en bronze servait de bouche de fontaine. Il a été trouvé à Monzón de Campos, en Espagne.
Il porte une inscription formulant des vœux : « Baraka kamila/Na’ima shamila » qui se traduit par « Bénédiction parfaite, bonheur complet ».
Sous le ventre de l’animal, un creux était relié à une canalisation qui acheminait l’eau dans son corps. Sa queue est articulée : elle peut être montée ou abaissée.
Le Louvre Abu-Dhabi ouvrira ses portes le 11 novembre 2017.
Suivez l’actualité du Louvre Abu Dhabi sur son compte Twitter : @LouvreAbuDhabi
En savoir +
Consultez la page dédiée au lion de Monzón sur le site Internet du Louvre
Sollicitée par le musée du Louvre, la Ville d’Aix-en-Provence a accepté de mettre en dépôt le « Perse vaincu », une sculpture conservée dans les Réserves du musée Granet. Exposée dans la salle des Cariatides du Louvre, elle est présentée avec le « Gaulois blessé », lui aussi découvert en 1514.
Ces deux sculptures appartiennent à une série aujourd’hui dispersée entre Paris, Naples, Rome, Venise et Aix-en-Provence.
Ces sculptures sont des reproductions de deux personnages issus d’un groupe en bronze aujourd’hui disparu, réalisé à la demande d’Attale Ier, roi de Pergame, pour commémorer ses victoires contre les tribus celtes qui menaçaient son royaume.
Exposé avec le « Perse vaincu », le célèbre « Gaulois blessé », appelé « Galate » par les Grecs, semble résister à la douleur de sa blessure. Ses cheveux hirsutes rappellent que les Gaulois enduisaient leur chevelure de poix afin d’avoir l’air plus terrifiant.
Suivez l’actualité du musée Granet sur Twitter : @museegranet
Source : présentation du « Galate blessé » sur le site Internet du Louvre
Exposition depuis le 26 mai 2016
Crypte archéologique de l’île de la Cité
Depuis les Gaulois Parisii, Jules César, l’empereur Julien, Philippe IV le Bel, Charles V jusqu’à Napoléon III, l’exposition retrace l’histoire de Paris à travers ses pièces de monnaies.
Déambulation en images sous le parvis de Notre-Dame…
Les Gaulois Parisii
Les Parisii sont installés depuis le IIIe siècle avant notre ère dans une petite région autour de l’actuelle ville de Paris.
Leurs monnaies sont faites de pièces d’or et des pièces de bronze de moindre valeur mais davantage utilisées dans la vie courante, appelées « potins ». Les décors sont stylisés, avec un visage de profil sur le droit et un cheval au revers.
Jules César
Dans « La Guerre des Gaules », César raconte sa victoire contre les peuples gaulois. Un épisode décisif se situe dans la cité des Parisii : la Bataille de Lutèce.
L’aureus ci-dessous figure Jules César, premier à se faire représenter sur des monnaies de son vivant à Rome.
L’Empereur Julien
Julien, dit l’Apostat à cause de sa tentative de rétablir le culte païen, est au pouvoir entre 361 et 363. D’abord établi en Gaule, il est acclamé empereur par ses troupes à Lutèce, sur l’Île de la Cité.
Sur ce solidus d’or frappé à Antioche entre 360 et 363, Julius, debout, tire un captif par les cheveux de la main droite et tient un trophée dans la main gauche.
Faustine la jeune
Au IIe siècle, Lutèce se dote d’un forum, d’un amphithéâtre, de plusieurs thermes et d’un aqueduc. C’est le siècle de la dynastie des Antonins (96-192) : Hadrien, Antonin le Pieux et Marc Aurèle.
Les femmes de la famille impériale contribuent à la popularité de l’empereur et à sa renommée. Ci-dessous un aureus figurant Faustine la jeune, impératrice et épouse de Marc Aurèle.
Antonin le pieux
Antonin le Pieux, empereur de 138 à 161, est représenté de profil et porte une couronne de laurier, attribut du triomphe militaire. L’inscription indique : « ANTONINVS AVG PIVS PP TRP COS III », à savoir « Antonin Auguste pieux père de la patrie, puissance tribunicienne, quatrième consulat ».
Octave
D’abord connu sous le nom d’Octave, Auguste est désigné héritier de Jules César à sa mort en 44 avant J.-C. C’est sous son règne que la Lutèce gallo-romaine est fondée, dans le dernier quart du Ier siècle avant J.-C.
La monnaie ci-dessous a été trouvée lors de fouilles menées en 1993. Il s’agit d’un exemplaire rare d’une monnaie d’Octave frappée en 38 avant J.-C. alors qu’il n’est pas encore Auguste.
Philippe IV le Bel
Depuis l’époque mérovingienne, il n’y avait pratiquement plus d’or dans le monnayage en Occident mais de l’argent et du bronze. C’est Philippe IV le Bel (1285-1314) qui réintroduit l’or dans le système monétaire.
Son règne connaît une grande instabilité financière en raison de la multiplication de nouvelles monnaies qui déclenchent le mécontentement général. Il est surnommé « le faux monnayeur ».
Charles V
Après la prise du pouvoir de 1358 par le prévôt des marchands Etienne Marcel pendant la captivité de Jean
II le Bon, Charles V (1364-1380) veut changer de palais. Il abandonne celui de la Cité au Parlement de Paris et rénove le Louvre.
Ci-dessous, Charles V est représenté sur un cheval au galop. Il est coiffé d’un heaume couronné avec un lys à son sommet.
Si Charles V continue de faire frapper le « franc à cheval », cette monnaie sera ensuite remplacée par le « franc à pied ». Sur cette monnaie appelée officiellement « denier d’or aux fleurs de lys », le roi est représenté debout sous un dais. Il tient l’épée et la main de Justice et porte une cotte d’armes fleurdelysée.
Découvrez d’autres monnaies et d’autres histoires en visitant l’exposition !
Le saviez-vous ?
La loi du 18 germinal An III (7 avril 1795) est une date historique pour la monnaie : c’est la naissance du système décimal : livre, sou et denier sont abandonnés au profit des francs et des centimes.
Le franc devient la monnaie nationale en France pour deux siècles.
Crypte archéologique de l’île de la Cité
7, place Jean Paul II
Parvis Notre-Dame
75004 Paris
Située sous le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la Crypte archéologique présente les vestiges découverts lors de fouilles réalisées entre 1965 et 1972. Le visiteur peut notamment découvrir les vestiges du quai du port de l’antique Lutèce, un établissement de bains publics gallo-romain ou encore un mur d’enceinte du IVe siècle.
Maison de Victor Hugo (Paris)
21 juin – 24 septembre 2017
Pour la première fois à Paris, des vêtements et accessoires de la fin du XVIIIe au début du XXe siècle révèlent l’âme des provinces espagnoles autant que le savoir-faire des artistes qui les ont réalisés.
Un diaporama pour illustrer cette exposition qui s’inscrit dans le cadre de la Saison Espagnole du Palais Galliera.
J’aime profondément l’Espagne. Je suis presque un de ses fils » – Victor Hugo
À l’occasion de l’Exposition universelle de Paris en 1937, le pavillon de la République espagnole présenta une sélection de ces costumes, en regard de photographies de José Ortiz Echagüe : costumes et photographies figuraient à côté du « Guernica » de Pablo Picasso.
Exposition « Costumes espagnols : entre ombre et lumière »
Maison de Victor Hugo
6 place des Vosges
75004 Paris
La Maison Victor Hugo occupe l’ancien appartement que l’écrivain loua de 1832 à 1848, place Royale (aujourd’hui place des Vosges).
Exposition « Pierre le Grand, un tsar en France. 1717 »
Versailles, Grand Trianon
30 mai – 24 septembre 2017
Visite exceptionnelle de l’exposition avec Gwenola Firmin, conservateur en charge des peintures du XVIIIe siècle au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Consacrée au séjour du tsar Pierre le Grand en France, en mai et juin 1717, l’exposition du Grand Trianon commémore le tricentenaire de cette visite diplomatique avec plus de 150 œuvres dont la plupart appartient aux collections du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.
Issu de la dynastie des Romanov, Pierre Ier (1672-1725) voyage en Occident vingt ans après la « Grande Ambassade » qui l’a mené une première fois en Europe en 1697-1698. Faisant étape à deux reprises à Versailles, il est logé au Grand Trianon.
Imprévisible et peu familier avec « l’Étiquette » pratiquée à la Cour du roi de France, Pierre Ier bouscule le protocole à maintes reprises. Ainsi, en un geste spontané, il prend dans ses bras, l’enfant roi, le jeune Louis XV alors âgé de 7 ans.
C’était un fort grand homme, très bien fait, assez maigre, le visage assez de forme ronde ; un grand front ; de beaux sourcils ; le nez assez court sans rien de trop gros par le bout ; les lèvres assez grosses ; le teint rougeâtre et brun ; de beaux yeux noirs, grands, vifs, perçants, bien fendus ; le regard majestueux et gracieux quand il y prenait garde, sinon sévère et farouche, avec un tic qui ne revenait pas souvent, mais qui lui démontait les yeux et toute la physionomie, et qui donnait de la frayeur. Cela durait un moment avec un regard égaré et terrible, et se remettait aussitôt. Tout son air marquait son esprit, sa réflexion et sa grandeur, et ne manquait pas d’une certaine grâce. » – Saint-Simon, portrait de Pierre le Grand
Châteaux de Versailles et de Trianon
78000 Versailles
Bartolomeo Carlo Rastrelli (1675-1744)
Buste, bronze ciselé et patiné
Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg
Présentation de l’œuvre par Gwenola Firmin, conservateur en charge des peintures du XVIIIe siècle au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Le tsar Pierre Ier naît à Moscou le 9 juin 1672.
Souverain guerrier et voyageur, Pierre le Grand parcourt le monde pendant près de quatre décennies, de la mer Blanche à la mer Caspienne, de la Hollande à la Moldavie et de l’Angleterre à la Perse.
L’empreinte du visage de l’empereur
Ce buste fait partie des représentations artistiques les plus fiables de Pierre Ier. En effet, il a été exécuté à partir d’un masque portant l’empreinte du visage de l’empereur.
Le caractère et l’énergie de Pierre Ier sont rendus de façon impressionnante par l’artiste Bartolomeo Carlo Rastrelli.
Ivrognerie, débauche et grossièreté
Les contemporains du tsar étaient frappés par les contradictions du caractère de ce géant de 2,04 mètres. Ainsi, sa volonté de servir l’intérêt général était-elle assortie d’un penchant pour la cruauté gratuite, pouvant aller jusqu’au sadisme. Son désir d’imiter l’Occident se conjuguait avec des traits ressentis par les Européens comme « barbares » : ivrognerie, débauche, grossièreté, excès de toutes sortes.
Le tsar est représenté en armure d’apparat et manteau d’hermine, avec le cordon et l’insigne de l’ordre de Saint-André : les reliefs sur la cuirasse comprennent des scènes de bataille et une composition montre Pierre Ier sculptant une statue symbolisant la nouvelle Puissance russe, vêtue d’une armure.
Le tsar n’était pas grand, il était énorme… » – Montesquieu dénonçant la démesure de Pierre Ier
Un air de ressemblance…
La forme de son menton et celle de ses joues fait étrangement penser à Marlon Brandon, tel qu’il apparaît dans le film « Le Parrain » de Francis Ford Coppola. Vous ne trouvez pas ? 😉
Musée de l’Ermitage
Palace Square, 2
Sankt-Peterburg, Russie
Suivez l’actualité (en anglais) du musée de l’Ermitage sur Twitter : @hermitage_eng
Ce buste de Pierre Ier est présenté au Grand Trianon (Versailles) du 30 mai au 24 septembre 2017 dans le cadre de l’exposition « Pierre le Grand, un tsar en France. 1717 ».
Argent partiellement doré
IIe – IIIe siècle après J.-C.
Musée du Louvre
Cet objet est en fait une anse de plat.
Vénus est assise dans une coquille portée par deux tritons. De part et d’autre, un petit Éros ailé, dressé sur un dauphin, accompagne la déesse.
Dès le IVe siècle avant J.-C., la coquille Saint-Jacques – entrouverte – et la déesse – nue ou légèrement drapée – se trouvent associées sur les bijoux, les mosaïques et les objets en terre cuite.
Rien n’indique qu’il s’agisse là de la naissance de la déesse, il semble plus juste d’y voir une représentation de son triomphe, un thème mythologique très apprécié dans les arts décoratifs romains.
Le nu dans l’art
Dans l’Antiquité, les déesses sont représentées vêtues.
Or Aphrodite – de par sa qualité de déesse de l’amour – est la seule divinité féminine à pouvoir légitimement être représentée dévêtue.
Dans l’art occidental, seule Ève est représentée dénudée.
Après avoir occupé une place de choix dans l’art gréco-latin, c’est seulement à partir de la Renaissance que le nu revient dans l’art.
Le roi Clovis meurt en l’an 511. Grâce à ses succès militaires et à son alliance avec l’Empire romain d’Orient, il était parvenu à construire un royaume gigantesque. Ses quatre fils décident de partager ce territoire et l’aîné, Thierry Ier, obtient la partie orientale : l’Austrasie (« Terre-de-l’Est »).
Ce royaume s’étend sur l’est de la France, la Belgique, le Luxembourg et l’ouest de l’Allemagne.
Le musée d’Archéologie nationale présente une exposition dédiée à ce royaume oublié du début du Moyen-Age. Des découvertes archéologiques récentes, faites notamment à Saint-Dizier par l’Inrap, éclairent d’un jour nouveau la vie quotidienne en Austrasie.
Visitez l’exposition avec Anaïs Boucher, commissaire de l’exposition.
L’exposition montre comment s’est construite l’identité culturelle de ce royaume composé de peuples aux origines, langues et modes de vie différents : anciens habitants de l’Empire romain, Germains, Francs et autres soit disant « barbares ».
C’est donc un important métissage culturel qui est à l’origine de la civilisation médiévale.
L’exposition présente un authentique travail de synthèse historique et archéologique sur l’histoire de ce qui est pour ainsi dire notre Europe, une Europe qui a plus que jamais besoin d’une histoire et d’une culture partagée. » – Hilaire Multon, directeur du musée d’Archéologie nationale
Après avoir été présentée à Saint-Dizier d’octobre 2016 à mars 2017, cette exposition est à Saint-Germain-en-Laye jusqu’au 2 octobre 2017.
Suivez l’actualité du Musée d’Archéologie nationale sur Twitter : @Archeonationale
Musée d’Archéologie nationale
Place Charles de Gaulle
78100 Saint-Germain-en-Laye
Exposition « Austrasie, le royaume mérovingien oublié »
3 mai – 2 octobre 2017
Musée d’Archéologie nationale
Plutôt que d’afficher leur origine ethnique, les habitants du royaume mérovingien d’Austrasie cherchaient surtout à se situer dans l’échelle sociale : on est « pauvre » ou « puissant », « homme illustre » ou « dame très excellente ».
Jusque dans la tombe, chacun entendait ainsi afficher sa place dans la hiérarchie.
Une mystérieuse inscription gravée
Trouvée dans la tombe d’un chef franc, une somptueuse épée est gravée du mot « bière » en écriture runique. Que signifie cette inscription ?
Anaïs Boucher, commissaire de l’exposition Austrasie, royaume mérovingien oublié dévoile ce mystère en présentant les trésors découverts par l’Inrap à Saint-Dizier (Haute-Marne) dans la tombe d’un chef franc.
L’écriture runique était utilisée par les peuples de l’Europe du Nord. Le mot « rune » est issu d’un mot germanique qui signifie « mystère ». Au cours du XXe siècle, la lettre « S » de l’alphabet runique est restée tristement célèbre, ayant été instrumentalisée à des fins idéologiques en Allemagne par le pouvoir nazi.
Musée d’Archéologie nationale
Place Charles de Gaulle
78100 Saint-Germain-en-Laye
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Sur le site Internet du musée : www.musee-archeologienationale.fr