Exposition « Parfums de Chine – La culture de l’encens au temps des Empereurs »
9 mars – 26 août 2018
Musée Cernuschi (Paris)
Avec cette nouvelle exposition temporaire, le musée Cernuschi propose de découvrir la civilisation chinoise à travers l’art de l’encens et du parfum, depuis le 3e siècle avant J.-C. jusqu’au 19e siècle.
Des céramiques, dessins, bronzes et toiles issus des collections du Musée de Shanghai sont présentés pour la première fois en Europe, avec d’autres objets issus des collections du musée Cernuschi.
Découvrez le parcours de l’exposition avec ce reportage photographique réalisé pour vous.
Encens et pratiques rituelles des Han aux Tang
3e siècle avant J.-C. – 9e siècle après J.-C.
La première partie de l’exposition aborde les premiers temps de la consommation de l’encens en Chine. A partir de la dynastie des Han, l’habitude de brûler des matières odoriférantes est attestée par de nombreux brûle-parfums découverts parmi le mobilier funéraire.
Un brûle-parfum dont la forme évoque une montagne mythique, témoigne de l’apparition de nouvelles pratiques et croyances.
Les représentations sculptées et peintes permettent de voir la place occupée par le parfum lors des cérémonies aux pieds des statues du bouddha. L’arrivée du bouddhisme au sein de la cour impériale donne lieu à la création de vastes sanctuaires et à l’organisation de cérémonies où l’encens joue un rôle clef.
Parfum et culture lettrée sous les Song et les Yuan
10e – 14e siècle
Sous la dynastie Song, l’encens fait l’objet d’évocations poétiques ; il est considéré par les lettrés comme un vecteur de méditation.
L’encens est à l’origine de nombreuses créations, notamment des brûle-parfums, boîtes et vases à encens en céramique.
Art de vivre et usages de l’encens sous les Ming
14e – 17e siècle
L’encens est devenu indissociable de l’image du lettré, comme le montrent les peintures représentant les activités littéraires et artistiques : l’encens y est omniprésent aux côtés de la peinture, de la calligraphie, de la musique ou des échecs.
Une peinture de Chen Hongshou résume l’esprit de cette époque : elle figure une belle dame assise sur un lit et déployant ses manches au-dessus d’un brûle parfum en forme de canard placé dans une cage à fumigations. Dans la Chine ancienne, les vêtements étaient parfumés de cette façon.
Parfum de cour sous la dernière dynastie
14e – 18e siècle
Depuis l’époque des Song, les anniversaires de l’empereur donnaient lieu à des présents d’encens, notamment lors de cérémonies associées aux vœux de longévité. Sous les Qing, l’encens acquiert une telle importance qu’il est considéré comme bien d’état constituant une réserve de capitaux.
Un mobilier conçu pour l’encens est désormais présent dans tous les intérieurs.
Parcours olfactif
François Demachy, parfumeur-créateur de la maison Dior Parfums, a réinterprété des parfums à partir des recettes anciennes. Le visiteur est invité à découvrir ces senteurs tout au long du parcours de l’exposition.
Musée Cernuschi
Musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris
7, avenue Vélasquez
75008 Paris
En savoir +
Site Internet du musée Cernuschi
Source : communiqué de presse de l’exposition
« Avaler du parfum » : un autre article qui parle de cette exposition sur le Blog de « Libé » : http://sexes.blogs.liberation.fr/2018/03/21/avaler-du-parfum/
[…] compte rendu du scribe accroupi résume l’exposition Parfums de Chine, réalisée avec le concours du […]