Exposition « Jean-Marie Delaperche, un artiste face aux tourments de l’histoire »
1er février – 20 décembre 2020
Musée des Beaux-Arts d’Orléans
Le musée des Beaux-Arts d’Orléans vous invite à une incroyable découverte !
Jean-Marie Delaperche est un artiste majeur né à Orléans en 1771, resté dans l’ombre jusqu’à aujourd’hui et redécouvert en 2017 seulement.
Cette exposition est la première rétrospective consacrée à Jean-Marie Delaperche. Elle présente 91 dessins, véritables petits tableaux dignes des plus grands artistes de son temps.
Olivia Voisin, directrice des musées d’Orléans et commissaire de l’exposition, nous invite à un fascinant voyage à la redécouverte de cet artiste.
Olivia Voisin est, depuis décembre 2015, directrice des musées d’Orléans et conservatrice des collections de 1750 à aujourd’hui. Spécialiste du romantisme français et des liens entre peinture et théâtre, elle prépare depuis 2008 le catalogue raisonné d’Achille et Eugène Devéria.
En avril 2017 apparaissait sur le marché de l’art un ensemble de 91 dessins, d’une main inconnue et rivalisant pourtant avec les plus grands artistes néoclassiques. Quatre étaient signés « Laperche », trois localisés en Russie et datés entre 1812 et 1815. Peu de temps fut nécessaire pour comprendre qu’ils étaient les premières œuvres identifiées du peintre orléanais également connu sous le nom de « Delaperche ».
Grâce au fonds du patrimoine et à une campagne de mécénat participatif, le musée des Beaux-Arts d’Orléans a pu acquérir les dessins de Jean-Marie Delaperche et reconstituer la vie tumultueuse du peintre et de sa famille.
Jean-Marie Delaperche (1771-1843) a construit sa carrière dans l’ombre et fait de son pinceau son outil pour témoigner de son temps, de ses états d’âme, pour enseigner, pour penser le statut de l’artiste.
Delaperche part en Russie de 1804 à 1824 pour y trouver du travail mais aussi pour fuir Napoléon. Royaliste profondément marqué par la Révolution – la plupart des amis de sa mère furent décapités et son père emprisonné – il voit de même l’arrivée de Bonaparte comme un fléau. En 1812, la campagne de Russie, la prise de Moscou à la fin de l’été et l’incendie de la ville dans laquelle il perd tout confortent sa haine de l’ « Ogre corse ».
A quarante ans à peine, Delaperche a déjà vu la mort lui prendre sa première épouse, sa fille cadette, ses fils Jean et Stanislas. En 1814, c’est au tour de sa mère, puis, en 1817, de son père, qu’il n’aura pas revus depuis son départ dix ans plus tôt. Il perd tous ses espoirs mais produit, en quelques années, les plus belles œuvres de sa carrière.
Dans l’exposition, les dessins de Jean-Marie Delaperche sont accompagnés d’une soixantaine d’œuvres (peintures, sculptures, dessins, gravures, archives) provenant du Château de Versailles, du musée de l’Armée, des musées des Beaux-Arts de Reims et de Tours, des archives Ruinart et de collections privées.
Toutes les photographies par @scribeaccroupi.
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Retrouvez des informations sur l’exposition et le musée des Beaux-Arts d’Orléans sur le site Internet.
[…] [Visite privée] Jean-Marie Delaperche redécouvert à Orléans (Scribe Accroupi, 54 min 51) […]
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[…] [Visite privée] Jean-Marie Delaperche redécouvert à Orléans (Scribe Accroupi, 54 min 51) […]
Superbe découverte ! Merci beaucoup! Très envie de d’admirer ces dessins magnifiques