
L’Autriche dans les collections du musée Napoléon Ier du château de Fontainebleau
Les relations avec le monde germanique et en particulier avec les Habsbourg d’Autriche forment un fil conducteur du parcours du musée Napoléon Ier.
À l’occasion de l’édition 2025 du Festival d’Histoire de l’Art dont le pays invité était l’Autriche, parcourons les salles du musée pour évoquer le personnage de Marie-Louise ainsi que les événements marquants des années 1806 (fondation de la Confédération du Rhin) à 1814 (retour de Marie-Louise en Autriche).
Retrouvez Christophe Beyeler, conservateur général du patrimoine, pour détailler des œuvres emblématiques des collections du musée Napoléon Ier de Fontainebleau.
Épisode 1 – Les relations avec le monde allemand
Bonaparte, bientôt mué en Napoléon Ier, se mesura à maintes reprises à l’Autriche, sur les champs de bataille d’Italie et d’Allemagne comme dans la capitale des Habsbourg, occupée à deux reprises. Le musée Napoléon Ier regorge d’œuvres, souvent récemment acquises, exprimant ces relations complexes.
Le premier épisode est consacré aux relations de Napoléon Ier avec le monde germanique et en particulier avec les Habsbourg d’Autriche.
Épisode 2 – Marie-Louise, fille des Césars d’Autriche
Napoléon, divorcé de Joséphine en décembre 1809, « cherchait un ventre », selon ses propres termes. Il épousa Marie-Louise de Habsbourg civilement à Saint-Cloud le 1er avril 1810 et religieusement au Louvre le lendemain.
Le deuxième épisode est dédié à Marie-Louise, fille des Césars d’Autriche.
Épisode 3 – Marie-Louise, impératrice des Français
Etrennes en 1813 de l’impératrice Marie-Louise, à Madame Mère, le cabaret de Sèvres est un panthéon familial sur porcelaine, unique au monde. L’héritier de l’Empire, alors âgé d’un an et quelques mois, apparaît comme la clef de voûte du système napoléonien que son fondateur entend perpétuer et transmettre.
Le troisième épisode est dédié à Marie-Louise, impératrice des Français.
Cet épisode sera disponible dimanche 5 octobre à 11h.
Épisode 4 – Lendemains d’Empire. L’Europe du Congrès de Vienne
Après la chute de Napoléon, l’ex-« roi de Rome », héritier de l’empereur déchu, fut accueilli à Schönbrunn par son grand-père maternel l’empereur François Ier d’Autriche et porta le titre, en 1818, de duc de Reichstadt. François Ier veilla à ce que son petit-fils ne se piquât pas d’imiter son père. Marie-Louise fut recyclée en princesse de Guastalla.
Le quatrième et dernier épisode est dédié aux lendemains de l’Empire napoléonien et à l’Europe du Congrès de Vienne.
Cet épisode sera disponible dimanche 5 octobre à 11h30.
En savoir +
Toutes les informations sur le musée Napoléon Ier sont à retrouver sur le site Internet du château de Fontainebleau.


Le comte de Clary-et-Aldringen ironise en voyant Marie-Louise occupée à peindre le portrait « de son Nana ou Popo. Elle l’appelle d’un de ces deux noms là et le tutoie, ce dont les Français ne reviennent pas … L’impératrice Marie-Louise fait le café pour l’empereur tous les matins, il en est enchanté, trouve que les Allemandes seules sont bonnes ménagères, et les recommande comme épouse à tous ces généraux » (« Souvenirs », p. 162).



« Je trouve ce séjour extrêmement ennuyeux, car mon appartement ressemble à un cachot. » – Lettre de Marie-Louise à son père (1810) à propos du château de Fontainebleau
